Semua Bab Lune Rouge: Bab 41 - Bab 50

Chapitre 10 : Les battements de la meute Les torches du repaire vacillaient, projetant des ombres dansantes sur les murs ornés de la fresque de la Meute de l’Ombre. Lena, le cœur encore battant de la vision du sanctuaire, sentait la louve en elle frémir, prête à répondre à l’appel des hurlements qui résonnaient à l’extérieur. Les chasseurs étaient là, leurs pas lourds et leurs armes cliquetant dans la nuit. Mara, toujours affaiblie par sa blessure, se tenait contre un mur, ses yeux bleus brillant d’une détermination féroce. Kael, massif et imposant, bloquait l’entrée, ses griffes déjà sorties. Théo, à côté de Lena, vérifiait la corde qui ligotait le chasseur capturé, ses gestes précis mais tendus. Lena croisa son regard, et quelque chose dans ses yeux dorés, une intensité mêlée de douceur, fit naître une chaleur inattendue dans sa poitrine, différente de celle de la louve. Depuis leur rencontre dans la forêt, Théo avait été son ancre, son guide, risquant sa vie pour la protéger. Mai

Chapitre 12 : Les ombres du passé La lueur des torches dans le repaire s’affaiblissait, comme si l’obscurité elle-même cherchait à engloutir la meute. Lena se tenait près de la fresque du sanctuaire, le médaillon brûlant contre sa poitrine. La vision de la plaine, des loups hurlants et de la lame noire d’Elias hantait encore son esprit. La vérité sur la mort de sa meute, assassinée pour protéger le sanctuaire, pesait sur elle comme une pierre, mais elle refusait de s’effondrer. Si les chasseurs voulaient la détruire, elle devait frapper en premier. Elle devait comprendre qui ils étaient, ce qu’ils préparaient, et comment les arrêter. Théo s’approcha, son regard doré scrutant son visage. « Lena, tu es sûre de vouloir faire ça ? Les chasseurs… ils ne laissent pas de traces. Fouiller leur passé, c’est comme chasser des fantômes. » Elle serra les poings, ses griffes rétractées mais prêtes à surgir. « Ce ne sont pas des fantômes, Théo. Ce sont des assassins. Ils ont tué ma mère, ma meut

Chapitre 14 : Les griffes de la forêt La nuit était un voile d’encre dans la forêt de Palmarès, seulement percé par les hurlements lointains des chasseurs et le craquement des branches sous leurs pas précipités. Lena courait, le médaillon brisé serré dans sa main, son cœur battant à l’unisson avec la louve en elle. Le cri de Mara résonnait encore dans ses oreilles, un signal d’alarme qui avait transformé leur infiltration en fuite désespérée. Elias et ses hommes étaient sur leurs talons, leurs arbalètes chargées de fléchettes empoisonnées luisant dans l’obscurité. Mais ce n’était pas seulement les chasseurs qui rendaient la forêt menaçante, quelque chose d’autre, plus ancien, semblait murmurer dans les ombres. Théo courait à ses côtés, son souffle rapide mais contrôlé, ses yeux dorés scrutant les environs. « Lena, reste près de moi ! » lança-t-il, sa voix teintée d’urgence. Derrière eux, Kael portait Mara, dont la blessure s’était rouverte dans la fuite, son visage crispé de douleur

Chapitre 16 : Le cœur de la meute L’odeur âcre du sang et de la fumée s’accrochait encore à Lena alors que la meute s’enfonçait plus profondément dans la forêt de Palmarès, fuyant les chasseurs et leurs fléchettes empoisonnées. Le poison de l’Argent Noir coulait toujours dans ses veines, ralentissant ses mouvements, mais la louve en elle grondait, refusant de céder. Théo la soutenait, son bras autour de sa taille, son regard doré oscillant entre inquiétude et détermination. Mara, malgré sa blessure, avançait avec une grâce féline, tandis que Kael ouvrait la voie, ses griffes prêtes à déchirer tout ce qui se dresserait sur leur chemin. Le médaillon pulsait contre la poitrine de Lena, sa chaleur luttant contre le froid du poison. Depuis la dernière vision, l’autel, le sang, les motivations sinistres de l’Ordre de l’Aube d’Argent, une nouvelle urgence la poussait. Les chasseurs voulaient son sang pour un rituel, mais elle savait maintenant qu’elle n’était pas seule. La meute était sa

Chapitre 18 : La flamme de l’unitéLa clairière, encore marquée par la bataille, baignait dans une lueur argentée, la lune à un jour de sa plénitude projetant des ombres dansantes sur l’arche de pierre. Lena se tenait au centre, le médaillon pulsant contre sa poitrine, son corps endolori par le poison de l’Argent Noir, mais son esprit plus clair qu’il ne l’avait jamais été. La Meute de l’Ombre l’entourait, Rune, l’alpha imposant aux yeux argentés ; Sigrid, la lieutenante aux cicatrices ; Finn, le jeune loup aux yeux verts ; Mara, affaiblie mais féroce ; Kael, une montagne de force brute ; et Théo, son ancre, dont le regard doré semblait la soutenir même dans le silence. Les chasseurs s’étaient retirés, mais Lena savait que l’Ombre d’Argent et l’Ordre de l’Aube d’Argent frapperaient bientôt, à la pleine lune. Pour survivre, elle devait devenir plus qu’une Gardienne : elle devait devenir le cœur de la meute.Rune brisa le silence, sa voix grave résonnant dans la clairière. « La bataille