Semua Bab Pris au piège, accro à elle: Bab 101 - Bab 110

« Écoute, Manon, faut pas idéaliser les mecs, surtout des types comme Julien, le genre mystérieux et un peu trop sûr de lui. S’il était vraiment aussi droit que tu le penses, il n’aurait pas profité de toi quand t’étais ivre pour coucher avec toi. Disons les choses clairement : dans le meilleur des cas, c’était une aventure d’un soir ; dans le pire, c’était carrément du viol. » a dit Gia d’un ton ironique.« Et puis, il a six ans de plus que toi, il a bien plus d’expérience de la vie. Ce type arrive à jongler entre son boulot de médecin et la gestion du Groupe Bernard, en restant le grand patron de la plus grosse boîte de Fleuville. Ça, c’est pas juste du talent, c’est un sacré sens de la stratégie. Question manipulation, t’es pas de taille face à lui, il est capable de tout contrôler. Même mon frère Marc l’a dit : s’il y a quelqu’un de plus calculateur que lui dans ce monde, c’est bien Julien. Un homme comme lui, personne ne peut le forcer à faire quoi que ce soit. S’il a pris ses re

Manon s’est installée sur le siège passager, un sourire radieux illuminait son visage. On voyait bien qu’elle était d’excellente humeur.Julien l’a regardée, un sourcil légèrement relevé.« T’as acheté quoi ? »Manon a tourné la tête vers lui, le menton levé, un grand sourire aux lèvres.« Tu verras à la maison ! »Le mot « maison » l’a fait tiquer. Il a croisé son regard pétillant, son sourire éclatant, et a laissé échapper un « Hmm » grave et discret.En passant devant un supermarché, ils sont descendus ensemble pour faire quelques courses.Une fois rentrés, Manon a sorti les vêtements pour bébé des sacs de shopping. Elle a brandi une combinaison bleu saphir ornée d’un petit dinosaure, toute fière.« C’est pas trop mignon, ça ? »Julien a jeté un œil aux sacs débordant de vêtements pour enfants étalés sur le canapé. Il a froncé les sourcils.« C’est pas un peu tôt pour acheter tout ça ? »Manon a cru qu’il parlait du fait qu’on ne savait pas encore si c’était une fille ou un ga

Les larmes ont recommencé à couler sur ses joues. Au même moment, son téléphone a sonné au fond de son sac.Le cœur de Manon a raté un battement. Elle l'a sorti en hâte : c’était Julien qui appelait.Elle a raccroché, a essuyé ses yeux, a pris une profonde inspiration, puis a glissé la clé dans la serrure.Julien, assis dans le salon, les sourcils froncés, fixant son téléphone. En entendant du bruit, il a levé la tête.Manon est entrée dans le salon depuis l’entrée, et leurs regards se sont croisés. Son esprit s’est vidé d’un coup. Elle a ouvert la bouche, hésitante :« Tu… tu as déjà mangé ? »« Qu’est-ce que le médecin a dit ? »Il l’a fixée calmement.Les doigts de Manon, qui pendaient le long de son corps, se sont crispés en poing. Elle a baissé les yeux.« Julien… je… je suis désolée. »Il l’a observée en silence, attendant qu’elle continue.« En fait… c’était une erreur, j’ai fait une grosse bêtise. Je ne suis pas enceinte. Voilà les résultats de l’examen. »Elle n’a pas o

Gia l’encourageait à prendre les devants, mais Manon, encore mortifiée par l’histoire de la fausse grossesse, n’osait pas faire le premier pas.« Tu es en repos demain ? »Manon, qui discutait avec Gia sur son téléphone, a levé les yeux en entendant cette voix. Julien, les sourcils froncés, la regardait depuis l’autre côté de la pièce.Elle a aussitôt posé son téléphone et a hoché la tête.« Alors… on pourrait aller au cinéma demain. »Manon a cru qu’elle avait mal entendu.« Toi aussi, t’es en congé demain ? »Elle savait que Julien était toujours débordé, entre l’hôpital et l’entreprise, sans jamais un moment de répit.« Je prends ma journée demain. »Puis il a ajouté d’un ton calme :« Tu m’avais dit que tu m’inviterais au ciné, non ? »« Hein ? » Manon a senti son cœur s’emballer. Elle a cligné des yeux.« J’ai dit ça, moi ? Je m’en souviens pas… »Le visage de Julien s’est durci :« Tu m’avais parlé de deux places que ta collègue t’avait données. Quoi, t’es déjà allé les

Un silence de deux secondes à l’autre bout du fil.« J’ai mal à l’estomac. Tu peux m’apporter mes médicaments ? »« T’es dans ta chambre ? »« Oui. »« J’arrive tout de suite. »Manon savait où Julien rangeait ses médicaments. Elle a pris la boîte, a versé un verre d’eau tiède, puis s’est dirigée vers la porte de sa chambre. Elle a frappé avant d’ouvrir.Julien était assis sur le bord du lit, vêtu d’un peignoir noir. Il tenait un dossier dans la main et le lisait avec concentration.Julien était assis au bord du lit, vêtu d’un peignoir noir, un dossier à la main, plongé dans sa lecture. Ses cheveux, encore humides après la douche, retombaient sur son front. Cette touche d’humidité adoucissait son allure froide et austère, lui donnant un charme sensuel.C’était la première fois que Manon le voyait comme ça. Son cœur s’est mis à battre plus vite malgré elle.« Tu comptes rester plantée là toute la nuit ? »Julien a levé les yeux vers elle.Manon s’est empressée d’entrer, posant