Lahat ng Kabanata ng Pris au piège, accro à elle: Kabanata 61 - Kabanata 70

En entendant Élise évoquer tous ces souvenirs, Manon a été envahie par une profonde gratitude et une douce nostalgie. Elle n’a pas voulu mettre Gérard et Élise dans l’embarras, alors elle a acquiescé vivement, la gorge nouée, et a appelé d’une voix tremblante : « Papa, maman, merci pour tout ! »Élise a aussitôt serré sa fille dans ses bras, laissant couler ses larmes de bonheur.Même Gérard a eu les yeux rouges, hochant la tête avec émotion : « Bonne fille, vraiment... »Une fois descendues de la scène, Élise a ramené Manon auprès de son cercle de femmes du monde. Cette fois, toutes, voyant qu’Élise était venue accompagnée de « sa fille », n’ont eu que compliments et regards envieux pour elles.Élise, toute fière d’avoir désormais une fille, n’a pas caché sa joie. Soudain, elle s’est tournée vers une invitée : « Madame Martin, pourquoi Olivier n’est-il pas venu ce soir ? »À la mention d’Olivier, l’ambiance est tout de suite devenue un peu étrange. Plusieurs convives ont regardé

« Cette robe est jolie, j’avais raison, le rose lui va parfaitement ! »Élise a acquiescé avec un grand sourire : « Ma fille est jolie, elle peut tout porter ! »« Ta fille ? » Mia Legrand a semblé étonnée.Aussitôt, les personnes autour d’elles lui ont expliqué qu’Élise venait tout juste de reconnaître Manon comme sa fille.« Tu ne disais pas que Manon devait devenir ta belle-fille ? »Mia était un peu perplexe ; comme elle n’aimait pas colporter de ragots, personne ne lui avait parlé de toutes ces histoires.Élise, de son côté, n’a pas eu envie de revenir là-dessus devant tout le monde ; au fond, elle a regretté d’avoir parlé trop vite, et d’avoir mêlé Manon à son fils, ce qui avait abîmé la réputation de la jeune femme.« Mon fils n’a vraiment pas eu cette chance. »Élise a repris en souriant : « Manon a trouvé quelqu’un de bien meilleur ! »« Ah bon ? »Mia a posé sur Manon un regard plein de gentillesse, presque maternel. « Manon, ton petit ami est médecin, c’est ça ? »

« Oui, Julien vient à peine d’arriver, il ne va sûrement pas repartir tout de suite. Je vais appeler ma Clémentine, elle aura le temps d’arriver ! »Manon écoutait la conversation d’une oreille distraite, quand son téléphone a vibré dans son sac.Elle a jeté un coup d’œil : un message sur WhatsApp.C’était Julien qui lui écrivait : [On y va ?]Manon s’est tournée et a croisé, sans s’y attendre, son regard. Son cœur a raté un battement. Les yeux de l’homme étaient noirs, profonds et calmes, comme s’il la regardait depuis un bon moment, mais avec une tranquillité désarmante.Manon a serré son téléphone dans la main et a immédiatement répondu, la tête baissée : [On y va.][Je t’attends dehors.]En voyant ce message, son cœur s’est mis à battre plus vite. Elle a levé les yeux : Julien s’éloignait déjà vers la sortie.En voyant sa silhouette disparaître, Manon a rangé son portable dans son sac à main et s’est levée pour aller chercher sa mère....Mia ne s’attendait pas à ce que s

Julien a arrêté la voiture au feu rouge d’un carrefour, puis il s’est tourné vers elle et a remarqué qu’elle ne le quittait pas des yeux.Il a haussé un sourcil, l’air un peu amusé : « Pourquoi tu me regardes comme ça ? »Manon, sans ciller, a continué à le fixer, un grand sourire sur le visage : « Parce que tu es beau, tout simplement ! »Elle n’avait que vingt-deux ans, l’âge où l’on rayonne de jeunesse, la peau encore pleine de fraîcheur. Quand elle souriait ainsi, les yeux en croissant et la bouche rouge, elle dégageait une vivacité irrésistible.Julien a serré un peu plus fort le volant, sa pomme d’Adam s’est soulevée, et sa voix s’est faite rauque, presque troublante :« Évite de t’habiller comme ça, la prochaine fois. »Manon a été prise au dépourvu, a baissé la tête, et son regard est tombé directement sur son décolleté.Aussitôt, elle a senti ses joues brûler. D’un geste, elle a tenté de remonter un peu le tissu, puis elle s’est ravisée : cette robe était taillée comme

« Tu n’as pas besoin de t’occuper de mes affaires, je sais ce que je fais ! »« Si vraiment tu savais ce que tu fais, est-ce que ta mère serait obligée de t’appeler ce soir ? Julien, tu es notre seul fils à ton père et à moi, si tu ne te maries pas, si tu n’as pas d’enfant, la famille Bernard... »« J’ai une petite amie ! »Julien ne savait même pas comment ces mots lui étaient sortis de la bouche. Quand il a réalisé ce qu’il venait de dire, sa mère l’avait déjà entendu.Mia a été stupéfaite : « Qu’est-ce que tu viens de dire ? Tu as une petite amie ? C’est qui ? Pourquoi je ne suis pas au courant ? »Elle s’est vite ressaisie : « Mais ça ne colle pas, si tu as une copine, pourquoi tu as accepté de venir avec moi chez les Leroux ? Julien, je te préviens, tu ne m’auras pas avec tes mensonges... »« On n’en est qu’au début. »Mia est restée méfiante : « C’est vrai ? »Elle avait du mal à croire son fils, mais connaissant son caractère, il n’était pas du genre à mentir sur ce genr