All Chapters of Je craque pour mon beau-frère sexy: Chapter 91 - Chapter 100

Point de vue de MIA« Tu penses qu'elle va s'en sortir ? » J'entendis une voix demander doucement. « Elle est comme ça depuis trois jours. »« Le médecin nous a donné une forme de rassurance. On peut compter là-dessus », répondit un autre.J'ai eu du mal à ouvrir les yeux alors que les voix se répandaient autour de moi. Il faisait nuit totalement mais j'ai soudain pris conscience de l'endroit où j'étais quand les voix dans ma tête sont devenues plus réelles. Le bip incessant continuait de me graver profondément dans l'esprit alors que je luttais pour rester éveillé.Enfin, j'ai réussi à ouvrir les yeux, les plissant pour éviter la lumière du soleil qui s'infiltrait à travers les rideaux.Maman se tenait à côté de mon lit, les bras croisés sur sa poitrine tandis que Greg s'approchait peu à peu. Elle renifla bruyamment en s'essuyant la joue d'une main.« Pourquoi ont-ils l'air si tristes ? » me demandai-je à voix haute, mes pensées noyant presque ma voix et les bips incessants de la mac

POINT DE VUE DE MIAJ'ai toujours redouté les hôpitaux. Même bébé, selon ma mère.Je n'avais jamais non plus passé plus de deux jours allongé dans un seul, donc c'était une première.Cinq jours entiers dans une pièce qui sentait toujours l'antiseptique et les antibiotiques.Au moins, ils avaient retiré la machine à bip. Mais j'étais encore au bord de perdre la tête, vacillant de plus en plus à chaque « contrôle » et injection injectée dans mon sang.Pour une raison quelconque, Damon était aussi resté à l'écart de moi depuis le premier jour où il était entré dans ma chambre. Je soupçonnais que cela avait un lien avec nos parents car il était totalement improbable que Damon reste absent aussi longtemps de son plein gré.Mais alors, comme si l'univers avait besoin d'un peu de folie, j'ai entendu la poignée de porte claquer en la tournant, et Damon s'est propulsé dans la pièce, un grand bouquet de dahlias frais posé sur ses genoux.« Pourquoi es-tu en fauteuil roulant ? » demandai-je anxi

POINT DE VUE DE MIAJe tournai lentement la tête en entendant la porte s'ouvrir.Un petit sourire se dessina sur mes lèvres alors que ma mère et Greg entraient dans la pièce.« Salut, chéri », murmura-t-elle en posant un grand bouquet de roses sur le support à côté de mon lit.« Salut Maman, bonjour Greg. » Il me sourit en hochant la tête.« Comment tu te sens, Mia ? »J'ai haussé les épaules, « mieux. » Mon regard se posa sur ma mère et mon cœur fit un bond en voyant la fatigue gravée sur son beau visage. « Alors j'ai meilleure mine, maman ? »Son sourire fut instantané, et exactement ce que j'espérais. « Oui, tu en as besoin. »Elle s'est installée à côté de moi, et j'ai ressenti une vague de joie me traverser.Peut-être qu'elle ne m'avait pas encore pardonné, et peut-être qu'il lui faudrait beaucoup de temps pour le faire, mais au moins elle était là... assise à côté de moi, tenant doucement ma main pendant que son pouce massait les cicatrices sur mon poignet.Des larmes me montère

POINT DE VUE DE MIAUn bip aigu résonna dans mes oreilles alors que je m'éveillais, l'odeur d'antiseptique toujours accrochée à l'air humide et étouffant de l'hôpital. Mes yeux se sont lentement adaptés puis je l'ai vu.Ryan, le cousin d'Anna.Debout au pied de mon lit d'hôpital comme une statue. Sa main tremblait alors qu'il posait un bouquet de lys blancs sur la table d'appoint de ma chambre d'hôpital, la carte de rétablissement attachée pendant maladroitement.« Salut, Mia », commença-t-il maladroitement, la voix basse, les yeux ne croisant pas tout à fait les miens.Mon estomac se serra. D'un coup, tout revint en force.Cette nuit-là.Le gaslighting. Le passage brutal du gentil au mal.La façon dont il m'avait abandonnée, partant sans un seul regard pour prendre de mes nouvelles.La façon dont il m'a parlé... et la peur que j'avais ressentie en restant là dans le froid en attendant que Damon vienne me chercher.Après tout ce qu'il avait fait cette nuit-là, je n'aurais jamais cru l

POINT DE VUE DE DAMONJe ne pourrais pas être plus heureux en signant le dernier formulaire de sortie.L'hôpital n'était évidemment pas mon endroit préféré, c'était comme une cage avec un air froid et collant, trop propre pour être réel.Comme une mort déguisée dans du parfum.Mon vieux se tenait près de la porte, me regardant sans grand-chose à dire.Mais il était évident qu'il avait tellement à dire mais qu'il cherchait encore à formuler pour que ça n'explose pas entre nous ou qu'il essayait probablement de trouver un meilleur endroit pour dis-le.Peu importait.Je savais ce qu'il allait probablement dire et je n'étais pas prête à écouter.Dès que je suis sorti de la pièce, j'ai demandé« Je peux la voir ? » Ce n'était pas vraiment une permission, c'était juste de la courtoisie.Il ne m'a presque pas répondu avant de marcher vers son service, suivi derrière.L'infirmière venait de partir quand je suis entré, elle a hoché la tête sèchement et affiché un sourire si large que cela m'a