All Chapters of Je craque pour mon beau-frère sexy: Chapter 51 - Chapter 60

MIAJe n'arrivais pas à arrêter de faire les cent pas. Mes doigts tremblaient, mes paumes moites alors que je me tenais devant la maison de la famille d'Anna. La couronne florale familière suspendue à la porte peinte en blanc lui semblait un cruel rappel de l'innocence qui lui avait été arrachée. J'étais nerveux à vif, et l'image mentale de la tête suffisante de Kale quand il a enfoncé la clé USB dans la télé ne cessait de tourner en boucle dans ma tête comme un disque rayé.La porte grinça en s'ouvrant. Anna se tenait là, en débardeur et short ample, une serviette enroulée autour de ses cheveux humides. Ses sourcils se froncèrent alors que ses yeux me détaillaient.« Whoa, Mia... » Ses yeux s'écarquillèrent. « On dirait que tu as vu un fantôme. Que s'est-il passé ? »Je me suis dépassée et je me suis effondrée sur le canapé en cuir crème du salon, serrant un des coussins comme s'il pouvait absorber le chaos dans ma poitrine.« C'est Kale », ai-je articulé, la voix brisée. « Il sait.

Mia.« Hé, Mia, ce rapport ne va pas s'écrire tout seul », taquina Emily de l'autre côté de la table à manger, les sourcils levés, ses anneaux en or scintillant sous les lumières du lustre.J'ai levé les yeux de la tablette devant moi et j'ai cligné des yeux deux fois. « J'y travaille. Juste... organiser mes pensées. »« Tes pensées ont flotté dans les nuages toute la journée », dit-elle en se frottant les tempes et en me lançant un regard de maman.Je laissai échapper un petit rire, me grattant nerveusement l'arrière de la tête. « J'essaie juste de bien faire. »Emily se pencha, sa blouse verte douce serrant ses bras. « D'accord, n'oublie pas que l'anniversaire de Damon est demain. Nous avons énormément de choses à faire. »Et tout à coup, elle ramassa sa tasse de café et disparut dans la cuisine.Génial. L'anniversaire de Damon.Comme si j'avais besoin d'une raison de plus pour m'étouffer.---La semaine précédant son anniversaire fut un flou épuisant de questions et d'interrogatoir

Mia.« Mia, tu es libre maintenant ? » La voix de maman résonna depuis le salon, son ton léger, mais je pouvais sentir une pointe de sonde en dessous. Je me suis frotté les tempes en détournant le regard de mon ordinateur portable, observant la zone sinistrée qu'était notre espace partiellement rénové.Le salon était un chaos de palettes de couleurs, de catalogues et de tasses à café éparpillées. Deux ouvriers ont déplacé un canapé lourd par la porte d'entrée tandis qu'un autre luttait avec les tringles à rideaux. La lumière du soleil rendait visible la poussière dans l'air, des particules dansantes flottant comme des secrets attendant d'être découverts.« Un peu », répondis-je vaguement en fermant mon ordinateur portable. Je me levai, tirant vers le bas l'ourlet de mon sweat à vin trop grand par-dessus mon short, et entrai pieds nus dans la pièce.Maman se retourna, vêtue d'une de ses combinaisons beiges impeccables en lin qui épousaient ses courbes de la manière la plus gracieuse. S

MiaQuelque chose de chaud serra ma poitrine, puis j'essayai de calmer ma respiration quand une main calleuse effleura mon téton et descendit mon ventre. Mes jambes tressaillirent. Les draps bruissaient. J'ai cligné des yeux, essayant lentement de chasser le rêve qui s'accrochait comme de la colle à mes pensées.Non... attendre. Mes yeux se sont grands ouverts puis j'ai réalisé que le contact était réel.Le ventilateur de plafond tournait au-dessus de moi, le seul bruit dans le silence, à part mon souffle court et tremblant. Mon corps s'est raidi. Cette main... n'était pas à moi. Mon cœur a fait un bond violent dans ma poitrine.Mes yeux se baissèrent juste au moment où la couverture bougeait au rythme du bras de l'intrus. Une ombre sombre planait au bout de mon lit. J'ai senti un saut au cœur.« C'est quoi ce bordel ?! » Je haletai, me reculant contre la tête de lit. « KALE ?! »Ses yeux sombres croisèrent les miens à travers la pénombre, et un sourire lent et dangereux glissa sur se

Damon« Il faut qu'on sorte un peu de la ville », dit Papa en se frottant les tempes en s'appuyant contre l'îlot de marbre de la cuisine. Il avait ce froncement familier sur le front, comme si le monde lui pesait sur les épaules.Je croisai les bras, inclinant la tête vers lui. « Et par 'on', tu veux dire... ? »« Toi et moi », répondit-il, les yeux légèrement plissés. « Un petit voyage d'affaires père-fils. Rien de grave. Juste New York, puis peut-être la Floride. Quelques réunions avec les parties prenantes, quelques dîners tardifs. »Je me grattai la mâchoire, mordillant ma lèvre inférieure en réfléchissant. Ce n'est pas comme si j'avais mieux à faire. Enfin, à part traîner et essayer de ne pas penser à Mia. Ou le désastre que ma vie était devenue.« Très bien, » murmurai-je, étirant le mot comme s'il était lourd. « Mais à une condition. »Il haussa un sourcil. « Mince. »« Nous prévoyons des vacances en famille. Quelque part de chaud. Un endroit où Mia pourra oublier à quel point