A CHACUN SON HISTOIRE, la nouvelle chronique, c'est un recueil de 14 histoires. Il s'agit de notre Malin, notre nouvel héros qui racontera des évènements de sa vie à travers des histoires indépendantes. Chaque jour, nous aurons un pan de sa vie. Les histoires concernent donc l'intéressé mais ne sont pas forcément liées. À travers les histoires de notre héros , de nombreux thèmes courant de notre quotidien seront abordés.
Voir plusJe m’appelle Malin. Je travaille dans une Organisation Non Gouvernementale (ONG) et je suis célibataire. Ma famille, notamment ma mère me pressent pour me marier. Jusque-là, je n’avais pas vraiment de l’expérience avec la gent féminine.
A l’université, j’ai rencontré Eliane, qui par la suite m’a déçu. Depuis ce moment, j’ai choisi me concentrer sur mes études que j’ai terminé avec brio.
J’ai commencé à travailler très rapidement et mon travail est ma priorité. Maintenant que mes parents me dérangent, je vais me lancer à nouveau dans la conquête de celle avec qui je vais passer le reste de ma vie.
C’est ainsi que j’ai rencontré Nadine, un samedi en sortant d’une pharmacie. Nadine est entrée dans la pharmacie toute affolée.
Dès son entrée, elle s’adressa à moi :
- S’il vous plait, pourriez-vous me laisser prendre mes médicaments en premier ? Je dois me dépêcher, la vie de ma mère est en danger, les minutes sont comptées. Le Médecin a besoin de ces produits à lui injecter.
Je suis plein de compassion pour cette jeune fille et naturellement, je lui cède ma place pour qu’elle présente l’ordonnance au pharmacien. Elle est servie et sort promptement de la pharmacie.
Je présente à mon tour mon ordonnance.
J’étais venu prendre l’aspartame, un sucre spécial utilisé ma mère qui est diabétique. En effet, ma mère souffre du diabète, une maladie chronique qui ne se guérirait pas selon la médecine moderne, mais que l’on peut traiter et contrôler. Des traitements traditionnels existeraient mais pour le moment, elle est obligée de faire attention à son alimentation.
Je prends le produit des mains du pharmacien puis je sors, entre dans ma voiture et démarre. Ayant roulé sur à peine, trois cent mètres, je vois la jeune fille de la pharmacie qui marche sur le trottoir. Je serre ma droite et je gare devant elle.
Je baisse la vitre et je m’adresse à elle :
- Mademoiselle, vous étiez si pressée tout à l’heure. Comment se fait-il que vous soyez encore là ?
- Je peine à trouver un taxi ; c’est toujours plein.
- si cela ne vous gêne pas, je peux vous déposer.
Comme si elle s’attendait à cela, elle ouvre la portière et s’engouffre rapidement dans la voiture.
Je roule pendant quelques minutes avant de m’adresser à elle :
- Tu sembles bien préoccupée, Mademoiselle.
Elle poussa un soupir et répondit :
- C’est ma mère qui est malade et cela me chagrine.
- Je te comprends, cela ne doit pas être facile. Beaucoup de courage.
- Merci.
Nous gardons encore le silence jusqu’à l’hôpital. Elle descend. Je descends aussi et la suit. Elle remet les produits à une infirmière puis se dirige dans la chambre de sa mère.
Quelques instants plus tard, un Médecin entre. Il examine à nouveau la malade et donne des consignes. L’infirmière administre les produits sous forme de perfusion. Je demande à partir et elle me raccompagne jusqu’à la voiture.
- Merci beaucoup Monsieur pour m’avoir dépanné.
- Je n’ai fait que t’assister. Mon nom est Malin.
- et moi Nadine.
- je repasserai voir ta mère demain si tu permets.
- merci d’avance.
Le lendemain, je repars à nouveau à l’hôpital et je fais la même chose pendant dix jours.
Cela me permet de m’habituer à Nadine que je commençais vraiment à apprécier. Nos échanges portaient sur divers sujets.
Pendant tout le temps où j’ai fréquenté Nadine à l’hôpital, je n’ai croisé que son frère et quelques amies de sa mère. Je me décide à lui poser des questions pour mieux la connaitre :
- Dis-moi Nadine, où se trouve ton père ?
- Il n’est plus avec ma mère, ils sont divorcés.
- oui, mais être divorcé ne signifie pas qu’ils sont des ennemis. Pourquoi n’est-il pas venu la voir ?
- Il vit dans le pays voisin. Mais il nous a envoyé de l’argent pour les soins.
- ok, je n’ai pas encore croisé ton fiancé non plus.
- je n’en ai pas.
A partir de ce jour, je commençais à voir Nadine autrement. Sa mère guérit et sort de l’hôpital quelques jours après.
Je deviens ami à Nadine et après quelques semaines, je finis par lui parler d’amour. Elle n’hésita pas longtemps avant d’accepter ma proposition.
Nadine n’aimait pas me rendre visite, elle est venue chez moi une seule fois. Elle n’avait pas accepté que je la présente à ma famille. Elle me disait d’attendre un moment pour que nous soyons sûrs de nous.
Toutes nos rencontres se passaient chez elle. Un jour, ma mère insista pour que je lui présente Nadine mais malgré tous mes efforts pour convaincre ma dulcinée, elle refusa, me disant que ce n’est pas encore le moment.
- Nadine, cela fera bientôt six mois que nous sommes ensemble ; et tu ne veux toujours pas connaitre ma famille ?
- six mois, c’est quoi ? Six mois, c’est bien peu ; attendons encore un peu.
Cette attitude de Nadine m’intriguait. C’est étrange quand-même ! D’habitude, les femmes exigent que les présentations soient faites avec la future belle-famille le plus rapidement possible. Elles veulent par ce geste, se rassurer qu’aucune autre femme n’est en jeu. Elles sont également intéressées à savoir si la belle-famille les apprécierait. Les femmes aiment souvent passer du temps avec la future belle-famille. Ces moments passés avec la famille du fiancé leur permettront de mieux les connaître et de créer un lien plus personnel qui les aidera à prendre leur place auprès d'elles. Mais aussi étrange que cela puisse paraitre, Nadine ne s’empressait pas pour cette rencontre.
Je finis par en parler à ma sœur ainée Rose qui elle non plus ne pouvait me donner une explication.
- Malin, t’es-tu rassuré que tu es le seul homme dans sa vie ?
- En tout cas, jusque-là, il me semble que oui.
- Je suggère que tu en discutes avec sa mère.
Elle au moins devrait être heureuse que sa fille ait trouvé un homme sérieux. Elle va lui parler.
- Ok, je vais essayer cette approche.
Après être sorti du travail un soir, je me rends chez Nadine. Comme d’habitude, je demande à saluer sa mère qui me répond toujours avec courtoisie.
- Maman Nadine, je souhaiterais m’entretenir avec vous.
Nadine se leva d’un bond et s’exclama :
- Que veux-tu dire à ma mère, Malin ?
À suivre...
SECRET 3Martin nous a eté confié par une sœur religieuse qui nous a dit l’avoir retrouvé un matin soigneusement emballé dans une couverture et déposé à la porte d’entrée du noviciat.SECRET 4Malin, tu nous as toujours demandé pourquoi tu étais si différent physiquement de ton frère et de tes sœurs. Aujourd’hui, je vais te donner la réponse : tu es le fils d’un couple martiniquais. Nous avions séjourné en Martinique pendant quatre années au moment où votre père travaillait encore pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Ta mère est noire et ton père, un métis, ce qui explique ton teint clair. Ta mère et moi avions sympathisé lors de mon séjour. Ton père l’avait abandonné car il contestait ta paternité.
- Mes enfants, j’avais décidé ne jamais vous révéler ceci parce que ce n’est pas tout qu’on dit aux enfants et cela ne vous aurait été d’aucune utilité. Mais Malin, pour ne pas que tu sois toi-même l’obstacle à ton bonheur, je vais devoir vous dévoiler un secret. Et après cela, tu pourras prendre tes décisions en toute connaissance de cause.- Parle maman, dit Rose, quel est ce secret ?Papa intervient.- Mes enfants, ce que votre mère va vous dire risque de bouleverser votre vie ; mais vous ne devez pas le laisser agir sur vous ; souvenez-vous que n’est pas ce qui vous arrive qui compte, mais la façon dont vous le prenez.Tu peux leur parler ma chérie.- Mes enfants, nous nous étions promis votre père et moi, de ne jamais vous révéler certaines choses ; mais la vie nous montre que nou
Le lendemain, je suis repartie dans la maison familiale. Rose et moi avons convenu de nous y rendre tous les jours pendant un moment pour réconforter les parents. Martin est parti mais nous restons trois enfants à leur témoigner notre affection. Maman, malgré tout notre appui, peinait à reprendre goût à la vie. Nous essayons de la détendre par des plaisanteries. Finalement, elle finit par sourire.Rose très curieuse, m'interrogea à propos de Mélanie.- Malin, comment va ton amie qui a quitté Bruxelles spécialement pour toi ?- Elle doit se porter bien, elle est repartie. Elle doit reprendre son travail.- Elle doit vraiment beaucoup t'aimer pour avoir fait le sacrifice de quitter aussi loin.- Je l'aime bien aussi.- Est-elle mariée ?- Non ;- Qu'attendez-vous pour vous mettre ensemble ?- Nous ne pouvons pas. Martin nous en
Il n’en fallait pas plus pour semer une légère joie dans mon cœur endolori depuis des jours. Je me retourne et elle me serra très fort dans ses bras. Un vrai réconfort !Le proverbe « loin des yeux, près du cœur » prend toute sa valeur aujourd’hui car je comprends que nous ne nous sommes jamais quittés en réalité ; nous pensions l’un à l’autre silencieusement. Le sentiment est resté de part et d’autre.Je me sens si bien dans ses bras que si je n’étais pas en deuil, je l’aurai volontiers embrassé. Pendant que nous nous serrons aussi forts, ma sœur Rose entra dans la pièce où était exposé le corps de Martin. C’est sa voix qui nous fit revenir à la réalité.- Malin, c’est qui cette femme ?- C’est une amie, elle s’appelle Mél
Linda informée, se rendit dans la maison familiale pour me réconforter et m’assister.Elle nous fut d’une aide très utile. Rose était à l’hôpital avec maman. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis arriver Rachel ! Comment a-t-elle fait pour connaître chez mes parents ? Au passage, je note qu’elle est toujours aussi belle.- Bonjour Malin- Bonjour Rachel- Je te présente mes condoléances, je suis vraiment navrée ; que Dieu lui accorde le repos éternel.- Amen ; merci Rachel.Rachel au lieu de prendre place comme n’importe quel visiteur, commença à se comporter comme si elle était une amie proche, exactement comme Linda faisait. Je constate d’ailleurs que Rachel fusillait Linda du regard mais cette dernière ne la calculait même pas. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez Rachel ? Comme la si
Il nous demandait de nous détendre alors que lui-même affichait un air étrange ; j’espère que les nouvelles sont bonnes. Le Médecin déclara :- Nous sommes en train de faire notre possible pour sauver votre parent. Nous avons réussi à le réanimer. Mais je ne vais pas vous mentir, ses chances de survie sont minces à moins que vous n’ayez l’argent pour le transférer en Europe. Il peut encore vivre quelques jours ; si vous vous dépêchez, il pourra être sauvé. Il a retrouvé l'usage de la parole et veut vous voir.- Qui veut-il voir parmi nous, docteur, demandai-je ?- Il a parlé de faire entrer sa famille.- Suivez-moi.Le docteur nous conduit jusqu'à Martin.Ma mère s'assit près de lui. Martin s'adresse à elle.- Maman, je m'excuse de te causer toute cette douleur et cette peine
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