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Chapitre 9

Anne a retiré sa main et s’est tournée vers elle.

Une femme noble bien habillée avec un maquillage exquis a descendu lentement les escaliers. Mais ses yeux étaient pleins d’insatisfaction et de dégoût à son égard.

Anne savait donc que c’était probablement cette dame qui ne l’aimait pas et l’avait forcée à démissionner.

Louis l’a appelée : « Maman. »

Ayant deviné l’identité de cette femme, Anne a hoché la tête vers elle avant de dire à sa grand-mère en adressant un sourire : « Grand-mère, je vais d’abord aller me laver les mains. »

Louis a regardé fixement son dos lorsqu’elle se rendait aux toilettes pendant quelques secondes.

Il pensait qu’elle riposterait sa mère autant qu’elle le ripostait.

Il a ouvert sa bouche et dit à la femme devant lui : « Maman, Anne... »

Bien que Marie Thomas n’apprécie pas du tout Anne, à ce moment-là, elle a juste dit faiblement en l’honneur de Pauline Martin, la grand-mère de son fils : « Tu ne devrais pas te laver les mains ? »

Anne est revenue après s’être lavé les mains et discutait avec Pauline tout en ignorant Marie.

Peu après, le serviteur les a servis à table.

Anne a aidé Pauline à s’asseoir. En jetant un coup d’œil aux plats sur la table, elle avait peine à garder le sourire.

Elle aimait les plats épicés, mais les plats sur la table devant elle étaient si légers qu’elle a presque perdu l’appétit.

Elle n’arrivait pas à croire qu’après deux ans de mariage, cette famille ne connaissait pas ses goûts.

Marie est allée à la cuisine tout à l’heure et a dû demander de préparer les plats aussi légers que possible.

Elle a mangé peu et puis a cessé de manger.

Louis a remarqué qu’elle mangeait peu et a froncé les sourcils, mais n’a rien dit.

Au contraire, c’était Pauline qui lui a dit : « Pourquoi tu ne manges pas ? Tu aimais manger ces plats auparavant, n’est-ce pas ? »

Anne a senti une drôle de sensation et a eu mal à la tête.

À la surprise d’Anne, elle ne le savait vraiment pas.

Combien a-t-elle supporté pour cet homme dans le passé ? Elle a même dit que ces plats qu’elle n’aimait pas étaient délicieux ?

Elle était très amoureuse.

Probablement qu’elle feignait très bien dans le passé, Anne ne pouvait pas réfuter, elle ne pouvait que sourire : « Je n’ai pas faim aujourd’hui, grand-mère, c’est bon. » Comment by Manuella: ???

Après le repas, Louis et Anne étaient prêts à partir.

Pauline était très réticente à les laisser partir : « Anne, si tu es lésée, tu dois me le dire et je te protégerai. Si vous vous séparez, Louis n’aura pas de bons fruits ! »

Elle avait vécu si longtemps et elle pouvait apercevoir les choses produites entre ses enfants et ses petits-enfants d’un seul coup d’œil.

Il y avait des choses qu’on ne peut pas simuler.

« D’accord, grand-mère, Louis est gentil avec moi. Je viendrai te voir plus souvent à l’avenir. » Anne n’a rien dit non plus et a accepté sa demande.

Alors qu’ils étaient prêts à quitter, Marie, qui est venue de l’autre côté, a appelé soudain Louis : « Reste ici, j’ai quelque chose à te dire. »

Avant que Louis ne puisse répondre, Anne avait déjà ouvert la bouche : « J’y vais la première. »

Pensant probablement que sa mère avait vraiment quelque chose d’important à lui dire, Louis a dû y rester et a dit à Anne : « Attends, il est trop tard, je vais demander au chauffeur de te conduire. »

Anne était indifférente : « Bon. »

Elle n’a pas regardé Marie durant les dialogues.

Cela l’a beaucoup énervée.

Après le départ d’Anne, Marie a rappelé Louis dans sa chambre.

Éloignant les autres, elle n’a plus retenu son dégoût pour Anne : « Elle est vraiment impolie aujourd’hui, je ne sais pas quelle famille lui a appris... »

Au moment où elle a pris la parole, Louis avait déjà froncé légèrement les sourcils et l’a interrompue : « Maman, qu’est-ce qu’il y a ? »

Interrompue par lui, Marie n’a plus continué le sujet, elle lui a jeté un regard froid et s’est retournée pour lui jeter le téléphone : « C’est ce que je viens de voir, regarde. »

Louis l’a pris et y a jeté un coup d’œil avec ses sourcils froncés.

C’étaient des photos d’Anne et André au bar.

Le visage d’Anne était clair dans les photos, mais celui d’André pas assez.

Quelques-unes d’entre elles étaient mal placées, mais on avait l’impression qu’ils étaient très intimes.

Louis a agrippé fermement son téléphone avec ses lèvres minces pincées et ses yeux sombres.

Après quelque temps, il a soupiré et dit d’une voix grave : « Maman, c’est un malentendu. »

« Un malentendu ? La photo est là, et tu me dis que c’est un malentendu ? »

Voyant qu’elle allait dire quelque chose, Louis a posé le téléphone à l’envers sur la table et dit d’un ton léger : « Maman, nous avons en fait divorcé. »

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