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Chapitre 161 — Vengeance Interdite 81
Last Updated:
2025-10-21 01:44:14
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BAISE-MOI 2 Chapitre 168 — Vengeance Interdite 88
Maëva Nos lèvres se rencontrent, d'abord timidement, comme une étincelle qui cherche à s'enflammer. La chaleur entre eux croît, insatiable, consumant tout sur son passage. Chaque battement de mon cœur résonne comme un tambour dans cette pièce qui se met à tourner, leurs gestes devenant de plus en plus désordonnés, jusqu'à se fondre dans l'urgence de l'instant.Raphaël, si proche, si connu, mais en même temps si éloigné de moi par des souvenirs enfouis et des promesses oubliées. Pourtant, là, maintenant, c'est comme si rien d'autre n'existait. Les murs de la maison, l'odeur du savon, le monde à l'extérieur, tout cela s'efface au profit de cette connexion brute et palpable.— Maëva, murmure-t-il, comme s'il cherchait à percer le brouillard de mes pensées. Son souffle chaud caresse ma joue, et l'appel de son nom est une promesse chargée de sens.Je suis à la croisée des chemins, tiraillée entre la passion et la raison. Sa main glisse lentement le long de ma taille, s'arrêtant pour dévoi
BAISE-MOI 2 Chapitre 167 — Vengeance Interdite 87
MAËVALe jour s’est levé avant moi.Dans la maison, tout respire déjà : le bruit de l’eau dans les tuyaux, le pas rapide d’Éliaz qui descend l’escalier, la voix douce du petit qui babille dans son lit.Chaque matin se ressemble, paisible, ordonné , un rituel simple qui me rassure.Je sors de la chambre encore enveloppée de sommeil, le corps lourd, l’esprit flottant entre rêve et veille.La salle de bain embaume le savon et la vapeur.Sous la douche, l’eau glisse sur moi, tiède, apaisante, comme une caresse qui efface les heures trop courtes.Je ferme les yeux.Le murmure de l’eau couvre tout , jusqu’à ce que sa voix perce à travers la buée.— Je pars, dit-il.Je distingue sa silhouette à la porte : costume prêt, cravate déjà nouée, les cheveux encore humides.— Réunion à huit heures. J’ai laissé les papiers sur la table.— D’accord, je réponds, la voix assourdie par le verre et la mousse.Il s’approche un peu, son reflet se devine à travers la vitre.— Tu es magnifique, même à cette h
BAISE-MOI 2 Chapitre 166 — Vengeance Interdite 86
MAËVAUne semaine.Sept jours à vivre avec lui sous le même toit, comme si rien ne s’était passé.Et pourtant, chaque geste, chaque regard semble mesurer la distance exacte entre le passé et le présent.Les matinées sont paisibles. Le soleil entre par la véranda, le café embaume la cuisine, le petit Raphaël gazouille dans son transat, battant des pieds avec énergie.Et lui , Raphaël, le grand-père , s’installe à la table, le journal plié à côté de sa tasse, le regard perdu un instant dans la lumière.— Il te ressemble, dit-il souvent en regardant l’enfant.Et je ne sais jamais à qui il parle vraiment.À Éliaz ? À lui-même ? À moi ?Je souris, comme on sourit pour maintenir la paix.Je l’écoute raconter des anecdotes, parler du potager, du village, des années passées ailleurs.Mais sous la surface tranquille, il y a quelque chose qui bouge , une émotion qu’on retient, une mémoire qui respire encore.Parfois, nos mains se frôlent par accident en débarrassant la table.Et ce simple conta
BAISE-MOI 2 Chapitre 85 — Le Retour et le Nom
MAËVAUn an.Et pourtant, parfois, j’ai l’impression que tout ne date que d’hier.Le vent de ce matin est doux, chargé d’odeurs de terre et de fleurs fraîchement coupées. La maison bourdonne de voix, de rires, de préparatifs. Les nappes blanches flottent sur les tables du jardin, les rubans s’enroulent aux chaises, et le soleil, encore bas, éclaire les verres comme des fragments d’or.Dans le berceau, notre fils dort, paisiblement .Trois mois à peine, et déjà tant de présence.Son petit poing s’ouvre, se referme sur le vide. Ses paupières tremblent, comme s’il rêvait.Je me penche, effleure sa joue.— Mon petit Raphaël…Le dire à voix haute me trouble toujours.Ce prénom porte tant d’histoires, tant de silences.C’est Éliaz qui l’a proposé, un soir d’hiver, sans même me regarder.« Appelons-le comme lui », avait-il dit.Et j’avais compris que ce n’était pas un hommage, mais une paix qu’il voulait signer.Je regarde dehors.Le jardin s’est rempli. Les invités arrivent peu à peu, les v
BAISE-MOI 2 Chapitre 164 — Vengeance Interdite 84
ÉLIAZLe silence après.Un silence qui respire, chaud, presque vivant.Les bougies finissent de brûler sur la commode, et leurs flammes, minuscules, projettent sur le mur nos ombres entremêlées.Maëva dort contre moi.Sa tête repose sur mon épaule, sa main encore posée sur ma poitrine.Son souffle soulève ma peau par intervalles réguliers.Je pourrais rester là, des heures, juste à écouter ce rythme.Je regarde le plafond, puis la fenêtre.La lune éclaire à demi la chambre, traçant une ligne d’argent sur les draps froissés.La nuit dehors est immobile, dense.On croirait entendre le jardin respirer, lui aussi, comme si la nature elle-même voulait s’assurer qu’on soit enfin en paix.Je pense à tout ce qu’on a traversé.Les disputes, les blessures, les silences.Et je réalise qu’il fallait tout ça pour en arriver ici , dans cette immobilité simple, dans cette tendresse silencieuse qu’on ne sait offrir qu’après avoir tout risqué.Je tourne doucement la tête vers elle.Son visage est apai
BAISE-MOI 2 Chapitre 163 — Vengeance Interdite 83
ÉLIAZLa fête s’est éteinte comme une braise qu’on n’ose pas souffler.Les rires se sont enfuis entre les arbres, les musiciens ont laissé leurs instruments dormir contre les chaises, et la pelouse garde l’empreinte des pas, des danses, des étreintes.Le jardin tout entier semble s’être figé dans un dernier battement de cœur.Je reste là, seul un instant, au milieu des lumières vacillantes.Un verre à la main, le col défait, les épaules lourdes d’une fatigue étrange , pas celle du corps, mais celle des émotions qu’on ne sait plus contenir.Tout est calme, et pourtant, tout brûle encore sous la surface.Maëva avance pieds nus.Ses pas glissent sur le carrelage froid de la terrasse, sa robe caresse le sol comme une onde claire.Les guirlandes au-dessus d’elle renvoient des éclats d’or dans ses cheveux.Elle s’arrête, se penche, ramasse un pétale de rose , fragile vestige d’un instant déjà passé et le fait tourner entre ses doigts.— On dirait qu’ils ont tout laissé pour qu’on s’en souvie
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