Louise Je n'arrive pas à croire à ce que j'entends : leur montrer mes seins ? Ils sont malades ? Mon cœur bat la chamade , car je suis dans une situation que je ne pensais pas me trouver . Ils sont des diables :- Je ne peux pas vous montrer mes seins . Les deux éclatent de rire en se regardant . Noa prend la parole :- Et elle croit qu'elle peut faire ce qu'elle veut ? - Elle est vraiment idiote ! reprend son frère, tu nous montres ta poitrine où je balance cette vidéo au monde entier . - Comment pouvez-vous me demander celà ? Vous voulez voir la femme de votre père ?- Oui !Ils le disent d'une seule voix ! Merde , je suis foutue , ils sont fous ! Que dois-je faire ? Si je leur montre ça , peut-être qu'ils pourront me laisser tranquille ? Et si ce n'était pas le cas ? Et s'ils demandent autre chose ? - Si je vous montre ma poitrine , vous n'allez rien me demander de plus ?- Non ! - Pour aujourd'hui ! Je ne sais pas quoi faire , je suis prise en le clou et l'enclume . Je les
Louise La clé tourna doucement dans la serrure, et je poussai la porte avec précaution. La maison était plongée dans une pénombre paisible, seule la lueur tamisée d’une lampe du salon éclairait le couloir. Un parfum familier flottait dans l’air, celui du bois ciré et du café froid laissé sur la table.Thomas était là.Mon cœur se serra immédiatement sous le poids de la culpabilité. Je refermai la porte derrière moi, inspirant profondément pour effacer les dernières traces de mon escapade , je m'en veux de l'avoir laissé seul aussi longtemps ! Le pauvre . - Tu es rentrée tard, fit la voix grave de mon mari depuis le canapé.Je sursautai légèrement avant d’afficher un sourire que j’espérais naturel. Il était assis, un livre à la main, vêtu de son t-shirt gris et de son pantalon de jogging. Une image parfaite de la sérénité domestique que je venais de trahir.- Oui… Désolée. Une amie avait besoin de parler, mentis-je en posant mon sac sur la console.Il leva les yeux vers moi, un souri
Louise Le soir tombait doucement sur la ville, teintant le ciel de nuances orangées et pourpres. Je me tenais devant le miroir de l'entrée, ajustant ma veste. Mon cœur battait légèrement plus vite que d'habitude. Un dernier regard à ma montre : 19h45. Il était temps.— Je sors, chéri ! lançai-je en direction de la cuisine, où mon mari, Thomas, préparait le dîner.— Tu rentres tard ? demanda-t-il, sans lever les yeux de la poêle où grésillaient des légumes.— Je ne sais pas encore. On a beaucoup de travail au bureau en ce moment, répondis-je en évitant soigneusement son regard . — D'accord. Fais attention, murmura-t-il, toujours concentré sur sa tâche.Je sentis une pointe de culpabilité me traverser l'esprit, mais je la repoussai aussitôt. J'avais besoin de cette soirée, de ce moment de liberté. Je sortis de la maison, claquant doucement la porte derrière moi.Le trajet jusqu'au petit appartement de mon amant, Julien, me parut interminable. Chaque feu rouge, chaque piéton traversant
Djena Je vis son visage se figer, une expression d'incompréhension et de douleur déformant ses traits. Il ouvrit la bouche pour répondre, mais je levai la main, l’empêchant de parler. Je savais que je devais lui dire tout ce que j'avais dans le cœur, même si cela allait le blesser.— Je ne suis plus sûre de ce que je ressens, Jack. Je crois que je t’ai aimé, mais… je crois que je ne suis pas prête à m’engager, pas avec toi, pas maintenant. Je t’ai demandé du temps, mais je crois que ce temps m’a fait comprendre que je dois être seule, que je ne peux pas continuer à te tenir à distance tout en sachant que je ne peux pas te rendre ce que tu attends de moi.Je sentais les larmes me monter aux yeux, mais je ne voulais pas pleurer devant lui. Pas maintenant. Ce n'était pas ce que j'avais besoin de lui montrer.— Je t’aime, Jack, mais je crois qu’on doit arrêter là. Pour que tu puisses avancer, pour que je puisse avancer. Je suis désolée.Il resta silencieux pendant un long moment. Je pouv
Djena Le son de la porte d'entrée qui s'ouvrait me fit sursauter. Je n'avais pas entendu la sonnette, et je n'étais même pas certaine d’avoir entendu le bruit des pas. Mais Jack était là, debout dans l'encadrement de la porte, une expression déterminée sur le visage. Il n'avait pas demandé la permission de venir, et pourtant, je ne pouvais pas lui en vouloir. J'avais bien compris qu'il était incapable de rester à distance, de se contenter de simples mots échangés à travers un téléphone.— Jack, dis-je en me levant du canapé, hésitante. Tu… tu n'avais pas besoin de venir.Il ne répondit pas tout de suite, franchissant simplement le seuil, un léger sourire en coin. Mais je pouvais voir dans ses yeux que la situation était plus complexe pour lui que ce qu’il laissait paraître. Il avait décidé de ne pas attendre que je sois prête, il était là, tout de suite, avec son besoin impérieux de clarifier ce qu'il ressentait.— Je sais, dit-il d’une voix calme, presque douce, mais aussi un peu ca
Djena Après ces moments suspendus dans le temps, où nos cœurs s’étaient trouvés et s’étaient reconnus, la réalité refit peu à peu surface. Romain et moi quittâmes ce lieu où nous nous étions perdus, main dans la main, tout en nous laissant envahir par cette douce sensation d’être ensemble. Il y avait quelque chose de réconfortant dans cette tranquillité qui s’installait lentement, comme si tout avait sa place, comme si tout allait enfin trouver un sens.En arrivant devant mon appartement, Romain se tourna vers moi, son regard calme et serein, comme un miroir de la paix intérieure que je commençais à trouver auprès de lui. Il savait que le moment était venu de laisser un peu d’espace, et je devais m’y résoudre, bien que l’idée de passer quelques jours seule m’angoissât légèrement."Tu veux que je t’attende ici ?" demanda-t-il doucement, sa voix pleine de cette sollicitude qui ne me quittait jamais. Il avait l’air d’être à la fois ici, avec moi, et en même temps ailleurs, dans une dime