CHAPITRE 4

JORDAN DEVIS

Mauricio : QUOI ?!

- mais qu'est ce qui te prend de crier comme ça ?!

Lui : tu viens de me dire que cette femme t'a gifler ???

- elle va me le payer cette peste !

Lui : elle t'a gifler ?! Une FEMME t'a gifler ! Répète t'il avant de partir dans un rire fou .

- il n'y a rien de drôle dans tout ça Mauricio.

Lui : quoi ?! Tu plaisantes ? Une FEMME t'a giflé ?? Il faut vraiment que je vois qui c'est. Je peux au moins savoir son nom ?

- tu aurais été prêt de moi je te casserai la figure.

Lui : trop d'amour pour ça ! Me dit il entre deux rire.

- basta !

Lui: hey att...

Pas le temps de finir que je raccroche. Je ressens de plus en plus l'envie de faire passer à cette fille l'envie de me porter main .

Je finis d'un coup sec le contenu de mon verre , le dépose et me dirige vers ma chambre.

******

MAÏTÉ MEYSON

Je suis sonné par la sonnerie de mon téléphone qui me sort de mon sommeil.

Je le prends pour voir quelle heure est-il et je suis bien surprise.

Je sursaute en regardant autour de moi. Je me suis endormie sur les dossiers. Il faut que je me dépêche de les terminer avant qu'il ne surgisse .

Je regarde l'heure, il est six heure du matin.

Je commence vite à m'occuper de tous ces dossiers .

JORDAN DEVIS

Je sais qu'elle ne pourra jamais finir toute cette pile de dossier . C'est impossible.

Je pose mon pied au sol en passant mes deux mains sur mon visage . J'ai cauchemardé sur cette gifle toute le nuit.

CETTE FEMME !!!

******

Je monte dans ma Mercedes grise et direction l'entreprise .

J'ai décidé d'aller un peu tard pour qu'elle ait le temps d'avancer un peu .

J'arrive après un moment de route, confie ma voiture à un voiturier pour qu'il s'en occupe et entre .

Je reçois des salutations mais aussi des beaux yeux venant de tous les coins.

Je prends l'ascenseur pour mon bureau. Une fois devant la porte , bien évidemment que j'entre et ce que je vois sur mon bureau me laisse bouche bée .

Pendant que j'assimile encore , la porte s'ouvre et je me retourne pour voir qui s'est .

'' désolée, je ne savais pas que vous étiez déjà là , si non j'aurai frappé '' me dit MEYSON .

Je fronce les sourcils avant de la regarder de haut en bas . Elle a les même vêtements qu'hier ?! Où est ce que je me trompe !

Où elle n'a pas assez de vêtements.

En fait , elle a dormi au bureau !

Elle : votre café !

C'est n'est qu'après ces dires que je remarque le plateau entre ses mains.

- déposez le !

Elle s'exécute . Pendant que je contourne mon bureau pour m'installer.

- je vois que vous avez terminé le travail !

Elle garde silence.

- j'aimerai avoir mon planning d'aujourd'hui, aussi lisez moi ce contrat ... Attentivement parce que au cas je décidais de le signer et qu'il s'avère fraudé c'est vous qui en payerez les conséquences .

La lecture de se contrat ne l'a permettra même pas d'aller dejeuner tellement il y a des pages .

Ça sert à quoi d' écrire un contrat avec autant de page ?

Un vrai homme d'affaire ce fie à sa parole et ne met que le nécéssaire sur papier alors autant de page ... Cette compagnie ne m'inspire pas confiance , je ne vais pas accepter ce contrat.

Mais comme je dois occuper mademoiselle... Après tout c'est pour travailler qu'elle est ici n'est ce pas ?

Elle s'apprêtait à partir quand ...

- une dernière chose ...

Elle se retourne .

- brûler moi tout ça ! Dis-je en lui désignant du regard la pile des dossiers sur lesquels elle a passé la nuit.

Vous n'avez pas cru que j'aurai été indulgent quand même ? Il est hors de question Que j'ai pitié d'elle.

Je vois ses yeux briller c'est comme si elle était sur le point de pleurer ce qui Me ravis d'ailleurs.

MAÏTÉ MEYSON

- Mais ...

Mr Devis : disposez ! M'ordonne t'il.

Je suis au bord des larmes . Je n'arrive pas à croire qu'il ait fait ça . J'ai passé toute la nuit à ranger ces dossiers c'était pour les brûler ?!

Maïté ! Maïté ! Qu'est ce qui t'a pris de le gifler ?!

T'aurais pu te retenir bonsang ! Et voilà que tu en payes les conséquences.

******

QUELQUES MOIS PLU TARD

Elena : c'est bon alors pour ce soir ?

- non Elena ! J'ai des dossiers à corriger .

Elle : encore !!! Dit-elle exaspéré.

- oui encore ! Tu peux partir , je pense que je vais finir tard ... Je n'aurai pas la force d'aller m'amuser. Et en plus rencontrer un autre ''Devis'' est la dernière chose que je veux .

Elle : raconte pas de bêtises , ce n'est pas comme si tu couchais avec le premier venu !

- c'est bien ce que j'ai fait et regarde comme j'en paye le prix . Enfin bref , nous n' allons pas aussi trop dramatiser. Dis-je ironiquement.

Je vais te laisser , il ne faudrait pas qu'il me trouve au téléphone.

Elle : ok . Prends soins de toi. Je t'aime !

- bisous !

Je pose mon Téléphone et souffle .

Je suis tellement épuisé, j'accepterai volontier une journée de repos mais qui aura pitié de moi ?

C'est dernier mois ont été difficiles , entre les réunions, les voyages et les dossiers à traiter je n'ai pu avoir du répit .

Il y a toujours , un dossier à réviser ou des paperasses à classer .

Il s'arrange pour ne pas que j'ai du repos et il s'y prend très bien.

En plus de ma santé qui n'est pas la grande forme , j'ai à peine eu le temps de me procurer un rendez-vous chez le médecin.

Je retourne à mes occupations, plus je me concentrerai, plus vite j'aurai terminé.

Pendant que j'essaie de me concentrer , mon fixe bip . Je décroche.

J'ai à peine le temps de parler que...

''dans mon bureau '' m'ordonne mon patron juste avant de raccrocher.

Je me hâte d'exécuter afin de ne pas Le donner de raison de m'insulter encore une fois .

Une fois devant le bureau, je rentre après avoir reçu le feu vert.

- vous m'avez fait appelé monsieur ?

GC : j'en suis conscient Miss MEYSON.

Pas besoin de me le rappeler.

Je baisse le regard .

Vous n'avez pas cru que parce que je l'ai gifler, c'est que je me suis prise des ailes ?

- désolée ! Chuchotais-je d'une voix peu audible.

GC : vous pouvez m'expliquer ce que vous avez fichu dans ce dossier ? Me demande t'il en le balançant sur son bureau .

Je prends le dossiers pour l'inspecter , mais...

- euh... Excusez moi monsieur mais je ne vois pas de quoi vous me parlez.

Lui : vraiment ??! Je pensais que c'était évident . Le montant total ne correspondent aucunement aux calculs des devis .

Je jette un coup d'œil et me rend compte qu'il a raison. J'ai vraiment fait du n'importe quoi.

lui : vous rendez vous compte de la perte que nous aurions faut si seulement je n'avais pas fait attention ??

- je... Je... Suis... déso...

Lui : désolée !? Vous êtes désolée ?! Une perte de cent-cinquante millions, qui l'aurait rembourser ??!

Je déteste me faire gronder , même quand avec ma mère c'était pareil.

J'ai une terrible envie de pleurer qui me prend. Et puis après tout ce n'est pas de ma faute si je n'arrive plus à travailler.

Je n'ai pas le temps de récupérer, je suis sûrmener , je dors tard pour me lever tôt , mes idées ne tiennent plus en place ... Comment puis-je faire des calculs ?? J'ai presq...

Voix : MEYSON !!!???

je sursaute.

GC : est ce que vous avez seulement entendu un mot ce que je vous disais ??

Moi : je... Euh... Mon...

Lui : à croire que le seul moment où vous pouvez rester concentré c'est quand vos jambes sont écartés...

C'est pas vrai ! Ça ne va pas recommencer.

Ces derniers temps je pleure vraiment pour tout et n'importe quoi. Devant des films , au moindre fait , même aux dessins animés... Vous vous rendez compte ?

JORDAN DEVIS

Je rêve ou elle pleure .

Sérieusement !?