LOGINLira, une fée douce et protectrice, vit en harmonie avec la nature dans une forêt enchantée. Son monde paisible est bouleversé lorsqu’elle rencontre Volarion, un dragon légendaire, le dernier de son espèce, qui lutte contre sa solitude et la malédiction d’être le dernier de sa lignée. Après qu’un éclair ait failli le détruire, Lira le soigne et une connexion profonde se tisse entre eux, marquée par un amour improbable. Mais leur amour naissant n’est pas sans dangers. Un groupe d’ennemis, comprenant des sorcières anciennes, des chevaliers d'élite et un puissant seigneur des ténèbres, voit leur union comme une menace à leur pouvoir. Les sorcières, jalouses de la magie pure que Lira incarne, cherchent à détruire l'équilibre entre les royaumes naturels et magiques. Les chevaliers, dévoués à éradiquer toute créature surnaturelle, cherchent à éliminer Volarion pour empêcher le retour des dragons dans le monde. Enfin, le seigneur des ténèbres, avide de pouvoir, désire capturer Volarion pour exploiter ses pouvoirs et contrôler les éléments. Lira et Volarion devront combattre ces forces opposées tout en protégeant leur amour fragile. Ils devront trouver des alliés improbables, découvrir des secrets enfouis depuis des siècles et faire face à des choix déchirants pour protéger ce qu'ils ont commencé à construire. Leur amour est leur plus grande force, mais aussi leur plus grande faiblesse dans un monde où tout semble conspirer pour les séparer.
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La forêt vibrait.
Pas comme elle vibrait d’habitude, avec le chant discret des racines et les bruissements complices des feuillages. Non. Ce frisson-là était ancien, lourd, souterrain. Il rampait sous l’écorce des arbres et remontait jusque dans mes os, comme une peur que je n’aurais pas encore reconnue.
J’étais suspendue entre deux branches noueuses, les ailes repliées dans mon dos, l’air gorgé d’électricité me picotant la peau. Le ciel, au-dessus de la canopée, s’était assombri si vite que j’en avais oublié la lumière. Des nuées noires tourbillonnaient comme des bêtes blessées, et les éclairs lacéraient l’horizon avec une violence que je n’avais jamais vue.
Pas même lors des solstices, quand les portails entre les mondes s’ouvrent d’eux-mêmes.
Pas même quand les anciens esprits viennent murmurer à nos oreilles.
L’un de ces éclairs fendit la montagne. Un grondement s’en suivit, plus profond que tout ce que la terre avait jamais prononcé. Un rugissement. Sauvage. Étouffé.
Quelque chose venait de tomber.
Mon cœur s’était arrêté de battre une seconde. Et puis, sans réfléchir, sans même sentir mes ailes s’ouvrir, j’avais plongé.
Le vent hurlait à mes oreilles tandis que je fendais les courants d’air épais. Les arbres s’ouvraient devant moi comme poussés par une force que je ne comprenais pas. Quelque chose m’appelait, quelque chose d’immense et brûlant, quelque chose que je n’étais pas certaine de vouloir trouver… et pourtant mes ailes battaient plus fort.
Je l’ai vu avant de comprendre.
Un cercle. La forêt elle-même semblait s’être retirée, effrayée. Les arbres reculaient, le sol était noir, craquelé, fumant encore. La pluie s’était tue. Plus rien ne bougeait.
Au centre du cratère, une forme.
Colossale.
Effondrée.
Mais vivante.
J’ai atterri, doucement, les jambes fléchies, les mains tremblantes. Il ne bougeait presque pas. Une respiration rauque faisait vibrer l’air autour de lui.
Et soudain, j’ai su.
Un dragon.
Le dernier, si les légendes disaient vrai.
Mon souffle s’est coincé dans ma gorge. Il était bien plus grand que ce que j’avais imaginé enfant, lorsque je dessinais des créatures ailées sur les écorces des arbres. Son corps, couvert d’écailles sombres striées de reflets cuivrés, était lacéré, marqué par la foudre. Il semblait à la fois terrifiant… et vulnérable.
Je n’ai pas bougé tout de suite. Mon cœur battait trop fort, résonnant dans mes tempes. Il y avait cette peur primitive, mais elle se mêlait à une chaleur étrange dans mon ventre. Une attirance magnétique, dévorante, comme si chaque fibre de mon être cherchait à s’approcher de lui.
Son œil s’est ouvert.
Un seul.
Doré. Intense. Inhumain.
Mais il m’a vue.
Et c’était comme si le monde avait explosé en silence.
Un vertige m’a prise. Ce regard… il m’avait transpercée. Il ne m’analysait pas. Il me reconnaissait.
Je ne sais pas pourquoi j’ai murmuré ces mots :
— Tu es blessé…
Il a grogné. Un son rauque, grave, guttural. C’était plus qu’un cri. C’était une plainte, un souvenir, une malédiction peut-être. Il a tenté de bouger, tendant une patte griffue vers le vide avant de retomber contre la terre calcinée.
Et moi, j’ai avancé.
Malgré tout.
Malgré la peur. Malgré l’impossible.
Je me suis agenouillée, lentement, jusqu’à ce que ma main effleure l’une de ses écailles.
Le choc.
Ma peau a brûlé. Pas physiquement. Plus profondément que ça. C’était comme si une langue de feu s’était insinuée en moi, douce et sauvage, prête à me consumer. J’aurais dû m’écarter. Mais je ne l’ai pas fait.
Je l’ai regardé dans les yeux.
— Tu n’es pas qu’un dragon…
Je l’ai senti. Ce n’était pas juste une créature ancienne tombée du ciel. C’était une puissance vivante. Brisée mais colossale. Une force ancienne que la terre elle-même semblait avoir oublié.
Sous mes doigts, son flanc vibrait.
Et quelque chose en moi vibrait aussi.
Je ne pouvais pas expliquer ce qui se passait.
Mon souffle était court. Mes joues brûlaient. Mes mains tremblaient. C’était lui. Sa chaleur. Sa magie. Mais aussi… autre chose. Une urgence charnelle, primordiale.
Comme si je le connaissais.
Comme si nos peaux s’étaient déjà frôlées dans un autre monde.
Un monde où je n’étais pas fée. Et lui, pas dragon.
Un soupir s’échappa de mes lèvres quand il tourna la tête. Lentement. Sa gueule effleura presque ma hanche, ses écailles frôlant ma cuisse dans un geste à peine perceptible.
Je ne pus retenir le frisson qui me traversa.
Ni la chaleur entre mes jambes, brutale et irrépressible.
Et lui...
Il me regardait toujours. Il me ressentait.
Le temps s’est arrêté.
Il n’y avait plus de pluie. Plus de forêt.
Seulement ce souffle chaud. Ce lien invisible. Ce feu.
Puis la pluie est revenue. Violente. Comme si le ciel tentait d’éteindre ce qui venait de naître.
Mais c’était trop tard.
Je le savais.
Quelque chose avait pris racine.
Quelque
chose de plus dangereux que tous les orages du monde.
Et j’étais déjà en train de m’y brûler.
LiraLa soirée s’étire, douce comme une braise qui ne cherche pas à s’éteindre. Autour de nous, les flammes rituelles murmurent, les voix se mêlent en une litanie qui berce la vallée. Volarion et moi restons à l’écart, contre le tronc d’un vieux chêne dont les racines plongent dans la mémoire du sol. L’enfant dort encore, son souffle régulier une promesse tenue. La nuit enveloppe la colline, mais au creux de nos corps la chaleur persiste, proche, réelle.Volarion passe son bras autour de mes épaules et attire mon visage vers le sien. Ses doigts trouvent les miens comme une réponse ancienne, comme si nos mains savaient depuis toujours comment se retrouver. Il y a dans son regard une lumière qui n’appartient qu’à nous : la douceur d’une paix chèrement acquise, l’exigence d’un avenir à préserver, et quelque chose de plus fragile encore , un désir profond, presque timide, d’un lendemain intime.— Lira, dit-il doucement, sa voix cassée par l’émotion, j’ai voyagé dans des ténèbres que je ne
LiraUne vieille femme s’avance, marche lente mais ferme. Ses doigts tremblent quand elle sert la main de l’enfant. Elle porte les rides comme des cartes où sont tracés des batailles, des amours, des absences. Ses yeux brillent et, d’une voix qui vacille mais qui ne plie pas, elle raconte une histoire. Ce n’est pas tant le contenu qui importe , bien que chaque mot soit une gemme , que la manière dont il est prononcé. Elle dépose sa mémoire dans l’air, la lie au feu qui danse, et tous écoutent comme si le monde dépendait de ces syllabes.Je comprends alors ce que signifie transmettre : ce n’est pas seulement enseigner des faits, mais insuffler une manière de sentir, de penser, d’aimer. Le Souffle des Générations n’est pas un héritage figé ; il est une respiration partagée, un rythme que l’on apprend par imitation, par proximité, par le simple fait d’être ensemble.Pourtant, sous cette chaleur rassembleuse, quelque chose de plus froid grince , un avertissement. Le Néant a reculé, mais i
LiraLe soleil se lève doucement sur les cités renaissantes.Chaque rue, chaque arbre, chaque rivière brille d’une lumière tiède, où la mémoire et la flamme coexistent sans frayeur. Le Souvenir du Feu ne dort jamais, mais aujourd’hui, il se repose dans la sérénité des vies que nous avons sauvées.Volarion marche à mes côtés, plus calme que jamais. Sa lumière caresse les pierres, danse sur les feuilles, réchauffe l’air de la vallée. Mais au fond de mes yeux, je sais que notre vigilance reste intacte. Le Néant n’est pas mort, seulement contenu. Patient. Observant.Et puis, dans mes bras, je sens un souffle chaud et fragile.Un enfant.Je le regarde, ses yeux brillants et curieux, porteurs de la même lumière que la nôtre. Une étincelle de vie née de la mémoire, de la flamme, et de notre amour indéfectible. Sa petite main serre la mienne avec une force surprenante, comme s’il savait déjà que le monde est précieux, et qu’il doit le protéger.— Regarde-le, murmure Volarion, un sourire tendr
LiraLe ciel est noir, saturé de vents glacés.Je sens le Souvenir du Feu vibrer en moi, mais jamais autant qu’aujourd’hui. Le Néant s’avance, massif, intangible, tentaculaire, prêt à effacer ce que nous avons construit. Il n’y a plus de demi-mesure. Plus d’épreuves indirectes, plus de tests sournois. Aujourd’hui, il veut tout : nos flammes, nos souvenirs, notre lien.Volarion est à mes côtés, sa présence solide, chaude malgré le froid mortel qui nous entoure.— Es-tu prête ? murmure-t-il.Je hoche la tête, sentant le feu et la mémoire fusionner en un seul cœur battant.— Je n’ai pas peur. Nous ne tomberons pas.Le Néant se déploie devant nous comme un océan de ténèbres vivantes. Chaque souffle qu’il émet semble aspirer les couleurs, chaque vibration de sa voix menace de briser les souvenirs eux-mêmes.— Vous croyez m’avoir tenu à distance… mais vous n’êtes rien sans vos flammes, chuchote-t-il. Vous n’êtes que poussière de mémoire.Je tends la main et laisse le Souvenir du Feu répondr
LiraLe vent du sud a changé de voix.Il ne porte plus la cendre, mais des odeurs de terre mouillée, de feuilles renaissantes, d’eau qui recommence à couler.Chaque pas que nous faisons éveille un fragment du monde.Les collines se teintent de vert, les pierres s’allument de lueurs anciennes.Mais le silence reste lourd , un silence de méfiance, de peuples qui ont appris à craindre la lumière autant que l’ombre.Volarion marche à mes côtés, son ombre s’étirant derrière moi comme une aile de feu.Ses yeux scrutent l’horizon, où les anciennes cités dressent encore leurs ruines.— C’est ici que tout recommence, dit-il doucement.Je hoche la tête.— Ici que tout doit se souvenir.Devant nous, la première cité s’élève : Tirën, la cité des miroirs.Ses murs sont fendus, ses tours effondrées, mais dans chaque éclat de verre brisé, je vois le reflet d’un passé encore vivant.Des silhouettes s’approchent, méfiantes, vêtues de cuir et de poussière.Leur chef, un homme au regard d’acier, s’avanc
LiraLe vent a changé. Il n’apporte plus seulement la cendre des villes, mais un parfum étrange, métallique, presque vivant.Je sais que le Néant nous teste. Que chaque pas que nous faisons sera scruté, déformé, retourné contre nous.Volarion marche à mes côtés, sa lumière douce mais farouche, comme un bouclier contre l’ombre invisible qui se glisse dans l’air.— Es-tu prête ? murmure-t-il.— Je n’ai pas le choix, réponds-je. Nous devons passer… ou tout ce que nous avons rallumé disparaîtra.Nous entrons dans une vallée étroite, où la lumière semble se plier à nos peurs.Les pierres sont noires, luisantes, comme si elles reflétaient autre chose que nous.Et soudain, les voix commencent : des voix que je reconnais à peine. Des rires d’enfance, des promesses oubliées, des regrets que je croyais ensevelis.— Le Néant… souffle Volarion. Il n’attaque pas directement. Il teste vos souvenirs, vos désirs… vos doutes.La première épreuve commence.Le sol sous nos pieds devient liquide, et les
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