LOGINThéo a dit : « Tous mes secrétaires et assistants sont des hommes, il n'y a pas de femmes, alors arrête de t'imaginer des choses ! »Était-ce une explication qu'il lui donnait ?Inès s'est figée pendant un instant. Elle savait qu'elle le manipulait uniquement pour tomber enceinte, mais plus elle passait de temps avec lui, plus elle découvrait ses qualités. Il était vraiment un homme remarquable.Avec une telle fortune et un tel charme, il était le meilleur parti qu'elle pouvait espérer pour un mariage arrangé.Théo lui a galamment ouvert la portière du passager : « Monte. »Inès est montée et Théo s'est installé au volant, appuyant sur l'accélérateur. La voiture de luxe est partie en trombe...............Une demi-heure plus tard, ils sont arrivés au cinéma.Comme c'était un jour de semaine, il n'y avait pas beaucoup de spectateurs. Seuls quelques couples se dirigeaient langoureusement vers l'entrée.Théo tenait les billets quand il a aperçu le stand de pop-corn : « Veux-tu d
Inès a senti qu'il l'embrassait avec une passion débordante. Les hommes étaient vraiment des créatures visuelles : hier soir encore, il ne voulait même pas rentrer dans leur chambre.Quand Théo a posé sa main sur sa jambe pour la déshabiller, elle l'a vite arrêté.« Attends un instant, Théo ! » a-t-elle hurlé.« Qu'est-ce qu'il y a ? » a-t-il demandé d'une voix rauque.« Tu l'as dit toi-même, nous sommes dans ton bureau ! »Il a pris son visage entre ses mains : « Ne fais pas l'innocente ! C'est bien toi qui es venue me séduire dans mon bureau, non ? »Elle devait l'admettre, elle ne pouvait rien lui cacher.Comme il essayait encore de la déshabiller, elle a retenu ses mains : « Non, arrête ! Tu vas abîmer mes bas noirs ! »« Je t'en achèterai d'autres ! » a-t-il répliqué.« Non, je ne veux pas ! »Voyant sa détermination, Théo a dégluti, mi-amusé mi-frustré : « Tu me fais marcher, c'est ça ? »Elle a enlacé son cou : « Si tu me veux, d'accord, mais tu dois m'emmener au ciné
Lorsque Théo a levé la tête après avoir signé le document, son regard s'est figé en apercevant Inès.Aujourd'hui, elle était vêtue d'un manteau noir qu'elle venait d'enlever, dévoilant une robe noire moulante qui épousait parfaitement ses formes. Le plus saisissant était qu'elle portait des bas noirs.Ses jambes élancées et parfaitement galbées étaient particulièrement séduisantes dans ces bas. Perchée sur ses escarpins à talons aiguilles, elle se tenait là, lisant un livre, avec sa silhouette gracieuse naturellement mise en valeur.Théo, qui avait toujours eu un œil expert pour les femmes, devait admettre que sa femme de mariage arrangé était exceptionnelle à tous points de vue : un visage d'une beauté rare, un corps parfait, un esprit brillant et un goût raffiné pour la vie.La famille des Chrétien était l'une des plus prestigieuses et le vieux Monsieur Chrétien avait des critères très élevés pour la femme de Théo. Inès, la femme qu'il avait minutieusement sélectionnée pour son p
Inès est restée sans voix.Ce n'était vraiment pas intentionnel !Mais maintenant, elle ne pouvait même plus prétendre que ce n'était pas fait exprès. Elle connaissait bien sa mission : le câliner.Elle a contemplé son beau visage aux traits charmants et a déclaré : « C'était totalement intentionnel, où est le problème ? Tu es mon mari et j'ai le droit de m'asseoir sur tes genoux quand je veux ! »Théo a esquissé un sourire : « Hier, je t'ai reproché ta froideur pendant la journée, et aujourd'hui, tu débarques pleine d'entrain ? »« Exactement ! J'ai pris en compte tes critiques et je m'améliore. Je pense que dans un mariage, il faut savoir s'adapter l'un à l'autre, faire preuve de tolérance et de compréhension. C'est comme ça qu'on pourra passer notre vie ensemble. »En percevant sa docilité, Théo a arqué un sourcil sans rien dire. Il s'est déplacé légèrement sur sa chaise, son regard dérivant brièvement vers la fenêtre avant de se poser à nouveau sur le visage d'Inès.« L'infu
À ce moment précis, la réceptionniste a vraiment réalisé ce que signifiait un mariage dans la haute société.« Madame Chrétien, je vous prie de m'excuser, je ne vous avais jamais rencontrée auparavant. »Inès a répondu : « Ce n'est pas grave. Est-ce que je peux monter directement voir mon mari ? »« Permettez-moi de vous accompagner, Madame », a proposé la réceptionniste.« Non merci, continuez votre travail. Je le cherche moi-même », a poliment décliné Inès.Sur ces mots, elle s'est dirigée vers l'ascenseur avec son thermos. Elle est rapidement arrivée au 16e étage, où se trouvaient la direction générale et le bureau de Théo.Elle a traversé le couloir recouvert de moquette et s'est arrêtée devant la grande porte du bureau directorial.Après avoir ajusté sa tenue, elle a affiché son plus beau sourire et est entrée en disant d'une voix douce : « Mon chéri, regarde ce que je t'ai apporté, une tisane faite avec amour ! »Elle avait délibérément pris une voix mielleuse, sachant qu
Le lendemain matin.Lorsque Inès a ouvert les yeux, elle a découvert qu'elle se retrouvait dans son lit. La lumière du matin filtrait doucement à travers les interstices des rideaux, dessinant de pâles rayures sur la couette immaculée. Pendant quelques secondes de désorientation, les contours familiers du plafond de la chambre lui semblaient étranges.Elle s'est redressée, se souvenant qu'elle s'était endormie sur son bureau la veille après avoir travaillé tard. Comment s'est-elle retrouvée dans son lit ? Son corps était étrangement reposé. Ses muscles étaient détendus là où elle s'attendait à ressentir la raideur habituelle après avoir dormi à son bureau.Il n'y avait qu'une seule explication possible : Théo l'avait portée jusqu'à son lit.Le lit était vide à côté d'elle : Théo était sans doute déjà parti au bureau.Elle a consulté son téléphone et a eu un choc en voyant qu'il était déjà huit heures !Huit heures !Elle se réveillait d'habitude à six heures pour aller courir, p







