PARTIE 3
Quelques temps plus tard on venait de sortir du baptême de ma filleule et homonyme. Il y avait juste moi, Gaëlle et le prêtre, pas d’amis ni de famille. Gaëlle ne voulait pas le montrer mais je voyais de la tristesse dans ses yeux. Je sais ce que c’est que de se sentir seule et abandonnée par tous alors je la comprends. Qui est Gaëlle ? Bah c’est une amie, une protégée, la petite sœur que je n’ai jamais eu. Je suis tombée sur elle six mois plutôt alors qu’elle était à 3 mois de grossesse. Je l’ai croisé sur un banc en partant courir à la corniche la semaine après avoir vu mon détestable père et à mon retour une heure après elle était toujours là mais cette fois-ci recroquevillée sur elle-même et en larmes. Je suis partie la voir pour essayer de la réconforter
Moi : Excusez-moi vous allez bien
Elle : Snifff
Moi : Puis-je faire quelque chose pour vous aider
Elle : Personne ne peut m’aider sniff
Je lui tendis un mouchoir qu’elle prit pour s’essuyer les yeux avec. Ça se voyait qu’elle avait pleuré pendant assez longtemps. Elle avait les yeux bouffis par les larmes. Je lui donnai aussi la bouteille que j’avais pour qu’elle puisse se laver le visage et boire un coup. Je me demande ce qui peut rendre aussi triste une jeune femme comme elle
Moi : Vous voulez que j’appelle quelqu’un ? Un parent ? Un ami
Elle : Je n’ai plus personne sniff. On est seuls au monde moi et mon enfant sniff
Moi : OK arrêtez de pleurer. Vous savez quoi on va aller chez moi. Vous allez vous doucher, manger et dormir. Demain on essayera de trouver une solution d’accord
Je la voyais hésiter. Après tout c’est normal je ne suis qu’une inconnue mais je ne peux pas la laisser passer la nuit dehors
Moi : Je ne vous ferai pas de mal. Je veux juste vous éviter de dormir dans la rue
Elle : Je ne voudrais pas déranger
Moi : Ne vous inquiétez pas pour ça. Je vis seule
Elle : OK
Moi : Très bien. Allons-y. Ma voiture n’est pas loin
Elle récupéra la valise qu’elle avait glissée sous le banc et me suivit. Une fois chez moi je l’installai dans la seconde chambre. Je le lui donnai de quoi prendre une douche avant de la laisser. Je partis prendre ma douche puis j’allai l’appeler pour diner. Elle toucha presque à son plat. J’ai essayé de la motiver car elle a besoin de manger pour elle et son bébé mais rien. Finalement elle demanda à dormir. Je voulais lui demander son prénom mais ça peut attendre demain
Elle n’arrêtait pas de pleurer et ce deux jours durant donc je ne voulais pas la stresser plus ce qui fait que j’ai évité de lui demander quoique ce soit. Tout ce que je faisais c’était la forcer à se nourrir. Je n’ai vraiment pas envie qu’elle perde son bébé de surcroit dans ma maison. Quand je l’ai vu se lever les yeux secs au quatrième jour j’ai poussé un ouf de soulagement. Elle est venue s’asseoir en face de moi. Elle voulait parler mais ne savait surement pas par où commencer donc j’ai voulu lui donner un coup de main
Moi : Alors tu as bien dormi cette nuit
Elle : Un petit peu
Moi : Tu as besoin de quelque chose en particulier
Elle : Non merci. J’aimerai de remercier pour ce que tu as fait. Merci pour l’hospitalité et ta patience mais il est temps que je m’en aille
Moi : Mais tu vas aller où ? Tu m’as toi-même dit que tu n’avais nulle part où aller
Elle : J’ai trop abusé. Je vais aller au village natal de ma mère avec l’argent qui reste. Une fois là-bas j’essayerai de voir avec ma famille maternelle
Moi : Et tes parents ?
Elle : Je pense que je suis la dernière personne qu’ils veulent voir. Je n’ai plus le droit d’approcher leur maison au risque que l’on me jette dehors une nouvelle fois. Je suis la honte de ma famille
Moi : C’est à cause de la grossesse n’est-ce pas ?
Elle : Oui. Je ne veux pas de ce bébé. Cet enfant ne m’a apporté que malheur.
Moi : Ne dis pas ça. Cet enfant n’a rien demandé. C’est un cadeau de Dieu et lui en vouloir ne servirait à rien
Elle : A cause de ce bébé ma famille m’a rejeté, mes amis m’ont tourné le dis et je suis la risée de tout le monde. Je suis la fille qui a n’a pas su garder sa virginité et qui s’est retrouvé enceinte sans être mariée. Aujourd’hui je suis seule au monde sans nulle part où aller et de surcroît sans le sou. Que vais-je devenir
Moi : Je suis désolée, vraiment désolée mais en vouloir à ce bébé ne résoudra aucun problème. Et le père de l’enfant il ne peut pas vous aider
Elle a éclaté de rire quand j’ai fini ma phrase, un rire amer qui traduit toute sa déception
Elle : J’ai été idiote. Je l’aimai et je croyais que lui aussi m’aimer. Il m’a dit tout ce qui est possible et imaginables pour m’avoir dans son lit. Il m’a dit que j’étais la femme de sa vie, qu’il était sûr qu’on se mariera. Que quand on est amoureux c’est plus que normal de coucher ensemble. Que ça ne fera que renforcer notre amour. Il m’a promis que dès qu’il aura fini ses études et qu’il trouvera un bon boulot il ira voir mes parents pour demander ma main. Et moi comme la pire des imbéciles je l’ai cru. Je me suis donnée à lui. Au début il me faisait des cadeaux. Il m’offrait même de la lingerie sexy. Il me disait que maintenant qu’on faisait l’amour on est un vrai couple et qu'il est vraiment sur de ses sentiments envers moi. Il me rassurait à chaque fois que j’avais peur pour les parents . Il disait qu’il irait leur parler si jamais il le découvrait. Donc pleine de confiance je mentais à mes parents et inventai des sorties pour passer du temps avec lui. Un an après il a terminé ses études et a trouvé du travail mais il ne parlait même pas de mariage. A chaque fois que je lui demandai quand est-ce qu’il compte aller voir mes parents il me sortait que c’est trop tôt, qu’il faut qu’il fasse des économies, que je devais attendre de finir mes études etc…. Une autre aurait ouvert les yeux pour voir qu’on se foutait d’elle mis quand on dit l’amour rend aveugle c’est bien pour moi. Il commençait à se disputer avec moi pour un si ou un non, à ne plus avoir de temps à m’accorder prétextant le boulot. Je faisais tout pour le satisfaire mais rien. Il n’était jamais content. Il disait que je l’étouffais et qu’il fallait que je le laisse un peu respirer. Ce que je fis. On continuait tant bien que mal jusqu’à ce que je découvre que je suis enceinte. J’ai paniqué parce que si mon père le découvre je suis morte. Comme je ne savais pas quoi faire je suis allée le voir pour lui dire qu’on ne peut plus attendre pour le mariage parce que je suis enceinte. La seule chose qu’il a trouvé à me dire est que ce n’est pas lui le père et que vu que j’ai couché avec lui qu’est-ce qui lui prouve que je ne suis pas allée voir ailleurs. Il m’a dit de me débrouiller avec mon bébé et que ce n’est surement pas lui qui va assumer. Que j’ai été bête de croire qu’il allait m’épouser. Qu’il avait déjà une promise et que je n’étais que son passe-temps. J’ai cru que le monde s’effondrer. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je ne savais pas quoi faire de cette grossesse. Je voulais m’en débarrasser mais je n’avais pas l’argent qu’il faut. J’ai essayé de le cacher mais ma mère est très perspicace concernant ces choses surtout que je vomissais dès que je sentais une forte odeur. J’ai prétendu une maladie mais j’ai fini par avouer que j’étais enceinte. J’ai été traitée de tous les noms et foutue dehors par mes parents. Je devais être un exemple pour mes petites sœurs mais je n’ai pas su tenir ce rôle. J’ai déçu tout le monde. J’ai des tantes et oncles mais je n’ose pas poser mes pieds chez eux. J’étais à deux années de licence en médecine mais là c’est même plus la peine d’y penser. J’ai plus de vie à cause d’un homme. Je ne vaux plus rien
Elle a fondu en larmes à la fin de son histoire. Je l’ai pris dans mes bras pour la réconforter. Si elle savait comme je la comprends. Je ne dirai pas je sais ce qu’elle ressent mais je sais ce que c’est que de n’avoir plus de famille, de s’être fait jeter comme une malpropre, GRRR je n’ai même pas envie d’en parler.
Moi : Je suis vraiment désolée
Elle : Sniff ma mère me manque sniff. C’était ma meilleure amie mais là elle ne veut même pas me voir sniff
Moi : Je te comprends. Mais ne t’inquiète pas tu n’es plus seule. Je suis là maintenant. Je serai ta grande sœur et je ferai tout mon possible pour t’aider. Tu vas habiter ici d’accord
Elle : Non snif c’est trop. Je ne peux pas accepter. On sera une charge pour toi sans rien t’apporter en retour. Je ne peux vraiment pas rester ici
Moi : Mais je ne te demande pas ton avis. Je t’oblige à rester ici. C’est une grande maison et je me sens seule. Au moins maintenant j’aurai de la compagnie. Et puis tu tombes bien je suis à la recherche d’une vendeuse pour ma nouvelle boutique. Tu travailleras pour moi
Elle : Je ne sais pas quoi dire. Que vas en penser votre mari. Je ne veux pas m’incruster
Moi : Je ne suis pas mariée. Je n’ai personne rassure-toi
Elle : Mais par mon salaire je participerai au frais et je te donnerai une partie pour le logement
Moi : Il n’y aura pas de frais de logement. L’appartement est à moi. Tu n’as qu’à t’installer
Elle : Oh
Elle doit surement se demander comment une fille comme moi peut avoir un appartement pareil. Ce n’est pas le moment de lui dire. Je ne vais pas la traumatiser encore plus ou lui dire pour qu’elle s’imagine que c’est ce que je veux lui faire faire
Moi : Ne t’inquiète pas. Je ne te veux aucun mal
Elle : Bon d’accord mais je tiens à participer au frais
Moi : Pas de problème. Marché conclu alors
Elle : Je ne sais pas comment te remercier
Moi : En prenant soin de ton bébé et en l’aimant. Je sais ce que c’est que de perdre un enfant alors crois-moi ce n’est pas ce que tu veux. J’ouvrirai dès la semaine prochaine. Tu pourras m’accompagner. On travaillera ensemble
Elle : Très bien. Je ne te remercierai jamais assez. Je suis très chanceuse que tu m’aies vu sinon je n’aurai nulle part où aller
Moi : J’ai vécu cette souffrance et je ne le souhaite à personne.
Elle : Avec tout ça on ne s’est même pas présentée. Moi c’est Gaëlle
Moi : Raki. Enchantée
Pour la décrire je dirai que c’est une fille avec des formes mais pas très grande. Elle doit faire 1 m 65 à peu près. Elle est plutôt ronde mais une jolie rondeur avec un joli visage.
Moi : Si tu veux me suivre je vais te faire visiter
Elle : Je te suis
Depuis ce jour on a appris à se connaitre, à s’apprécier. Je lui ai raconté mon histoire et mon parcours. Elle ne m’a pas jugé quant au fait que je me suis prostituée. On est là l’une pour l’autre et on se soutient mutuellement. J’essaie de l’aider du mieux que je peux. Je n’ai pas eu cette chance donc je compte le lui offrir.
Elle a essayé d’aller voir sa famille après son accouchement mais elle ne voulait rien entendre surtout son père. Je ne comprendrai jamais cette réaction des sénégalaises concernant la perte de virginité et surtout les grossesses hors mariage. Au lieu de soutenir leurs filles pour qu’ils surmontent cette épreuve ils les traitent comme une plaie. Tout ce qui leur intéresse c’est leur foutu dignité et non, pff honte sur eux
Bref la seule personne qui prend de ses nouvelles c’est sa sœur juste après elle. Elle se cache pour venir la voir en douce. Même quand elle l’appelle elle chuchote ou sort de la maison de peur que ses parents le découvrent Au moins elle a cette chance d’avoir une sœur qui l’aime contrairement à moi
Honte aux parents qui jette leurs propres enfants dehors pour une seule faute. N’oubliez pas que la roue tourne et que peut-être un jour vous aurez besoin de cet enfant et ce jour-là croyez-moi vous regretterez de ne pas l’avoir compris et soutenu quand il le fallait.
Donc je disais qu’on venait de sortir de l’église. Contrairement à moi elle est toujours croyante donc elle tenait à baptiser sa fille. On a décidé d’aller au restaurant pour fêter ça. Je me suis à peine engager dans la route quand un imbécile qui n’a pas su freiner à temps m’a heurté avec sa voiture. Je suis sortie directement pour aller évaluer les dégâts. Oh non ma petite merveille, il me l’a complétement défoncé sniff. Je vais le tuer. Je vis un homme s’avancer vers moi mais je ne le regardai même pas occupée à pleurnicher sur ma voiture
Lui : Je suis vraiment désolé. Je m’engage à payer toutes les réparations
Tu as intérêt oui vu comment tu me l’as défoncé. J’espère qu’il a une bonne assurance parce que je compte bien lui faire payer même ce qu'il n’as pas gâté
Lui : Vous êtes sure que ça va. Ce n’est qu’un petit accident. En plus ce n’est qu’une voiture ça se répare. Pas la peine de faire cette tête
Je me suis retournée me préparant à lui envoyer une réponse cinglante mais mes mots restèrent bloquer dans ma gorge. Tout ce que j’ai pu dire c’est waouh…
FIN DE L'HISTOIREGAËLLE FRANCOISE GOMIS DA SYLVAJ’entendais ma fille crier depuis le salon. Son frère doit être en train de la torturer encore une fois. Je ne sais pas ce que je vais faire de ce garçonKiki : Maman Yanis me tire les cheveux encoreAh mais défends toi. Cette fille ne me ressemble vraiment pas. Son frère de trois ans la martyrise mais elle se laisse faire. Quand je lui dis que si elle se défend il la laissera tranquille elle me répond « Je ne veux pas lui faire mal maman ». C’est lui qui va te faire mal tu vas voirMoi : Yanis laisse les cheveux de ta sœur tout de suite ou je te donne la fesséeYanis : Méchante maman et méchante KikiMoi : C’est très bien. Allez viens iciYanis : Non moi veux pasMoi : Tu veux que je vienne te chercher. Dépêche toi de venir sinon
PARTIE 59J’ai bercé mon mari jusqu’à ce que ses pleurs cessent. J’en veux à cette femme de faire souffrir mon homme de la sorte. Sa mort le ronge à l’intérieur surtout qu’elle est partie alors qu’ils étaient en froid. Je suis contente tout de même qu’il ait libéré son cœur. Il a enfin laissé libre cours à sa douleur. C’est plus sain que ce qu’il faisait jusqu’à présent c’est-à-dire tout garder en lui en refusant d’en parler. On n’a pas abordé le sujet cette nuit là. Je lui ai juste pris la main pour la conduire dans la chambre. J’ai pris la trousse de secours. Je lui ai nettoyé la main avant d’y enrouler un bandage. Je lui ai fait couler un bain comme il le fait pour moi quand je vais mal. Pendant qu’il le prenait je lui ai sorti son pyjama et je me su
PARTIE 58JP : On va te chercher quelque chose à manger alors et des vêtements chez toiJe leur remis mes clefs. Gaëlle m’embrassa et JP me fit une tape dans le dos. Deux policiers sont entrés quand ils sortaient. Je me suis levée pour aller vers euxFlic1 : Monsieur Ka.Moi : C’est moi ouiFlic1 : On est venus vous voir pour vous poser quelques questions. D’abord on vous informe que votre ex-femme n’est pas morte mais elle est dans un sale état. On ne sait pas si elle s’en sortira. Elle est dans cette clinique et les médecins s’occupent d’elle actuellementAicha est en vie. J'ai cru vraiment qu’elle y était restée avec la balle tirée par ma mèreFlic2 : Votre mère est en garde à vue et dit avoir agi par légitime défense. Pourrez-vous nous affirmer cela ?
Partie 57 (...) Néné : Je vais te gifler Ahmidou. Tu me parles correctement. Tu te prends pour qui ? Quand je disais que cette femme a une mauvaise influence sur toi.Je l'aurai étranglé si je ne m'étais pas écouté. Elle joue avec mes nerfs làMoi : On a trois minutes maman. MONTRE MOI OÙ ELLE EST.Néné : Calme-toi d'abord.Moi : Que je me calme ? Comment veux tu que je me calme bordel de merde ?Néné : Laisse moi réfléchir. Moi : Tu te fiches de moi. Je t’en supplie dis moi où elle se trouve. Tu es entrain de me tuer làL’heure donnée par Aicha vient de passer. La colère contre ma mère et la peur pour ma femme se bataillaient à l’intérieur. Faites qu’il ne lui ar
PARTIE 56AHMIDOU LEYTI KAJe finalisais le dossier d’un client quand mon portable personnel a sonné. Juste à entendre african queen s’élevait de mon téléphone je devinais c’est ma moitié qui m’appelle. Je décrochais sans entendreMoi : Bonjour mon amourRaki : Bonjour Guidelam. Pourquoi ne m’as-tu pas réveillé en allant au boulot ? Tes câlins matinaux me manquent. J’en avais envie en plusMoi : Je suis désolé amour mais tu dormais si paisiblement que je n’ai pas eu le cœur de te réveiller. Ne t’inquiètes pas pour les câlins je t’en donnerai plus que tu ne demandes ce soirRaki : Non. Je n’en ai plus envieMoi : Ah mais ce n’est pas grave. Compte sur moi pour faire revenir ton envie. Tu as bien dormi ?Raki : Oui ça va. Je t’appelais po
PARTIE 55Midou : J'ai déjà pris rendez vous avec une gynécologue. J'ai oublié de te direMoi : Merci. Ça m'évite d'en chercher unMidou : Je l'ai fait pour çaMoi : Ben dis donc, j'ai le meilleur des marisIl a souri et j'ai compris ma bourdeMoi : Je voulais dire chériMidou : Je n'ai rien ditMoi : Bref. Tu pourras entendre battre le cœur du bébé et ressentir le sentiment que j'ai eu quand je l'ai entendu pour la première fois. C'était juste magique, indescriptible. Il faut le vivre pour savoirMidou : Et surtout confirmer que c'est une filleMoi : Tu as un problème avec les garçons que je ne saurais pas ?Midou : Non sauf que je rêve d'avoir une mini toi depuis que je te connaisMoi : Une mini moi, j'espère pour toi que c'est une fille surtout avec toutes les choses qu
PARTIE 54Je me détachai de lui quelques minutes plus tard gardant mes mains autour de son coupMoi : ça va ?Midou : Oui. C’est le plus beau jour de ma vie. Je suis… oh je vais être papaMoi : Oui. Je sais que tu attendais ce bébé depuis trop longtemps. Il est là finalement. Ton vœu a été exhausséMidou : Tu lui diras que je l’aimais même avant qu’il ne décide de venir et je l’aimerai toujoursMoi : Aww tu es bouleversé GuidelamMidou : Je suis plus heureux que je ne peux l’exprimer en ce moment. Je ne me m’attendais tellement pas à ça. C’est le meilleur cadeau qu’on m’ait jamais fait.Moi : Tu as entendu petit amour. Papa est très content de notre surpriseMidou : J’ai hâte que il ou elle sorte et que je puisse le tenir dans me
PARTIE 53Médecin : Il faudrait que vous soyez suivis par un gynécologue à partir de maintenant. En avez-vous un ?Je secouai la tête pour dire nonMédecin : J’en connais une qui est très douée. Je vais vous donner sa carte et vous l’appellerez d’accord. Je suppose que c’est votre premier enfantMoi : J’ai déjà été enceinte mais j’ai perdu le bébéMédecin : Dans ce cas faites vous suivre pour ne pas que ça se reproduise. Ne vous inquiétez. Vous verrez que bientôt vous aurez hâte de le tenir dans vos bras. Je sais que vous serez une bonne mère Il m’a remit la carte de son amie gynécologue ainsi qu’une copie des résultats et je suis partie. Carl a attendu qu’on soit dans la voiture pour me poser la question qui lui brulait les lè
Partie 52« Je veux que plus jamais tu ne souffres. Je veux t’avoir à mes côtés pour que chaque jour je puisse faire en sorte que tu en oublies un de ton passé. Je veux pouvoir te rendre le bonheur auquel tu n’as pas eu droit. Je veux pouvoir te chérir tous les jours. Je veux te rendre la femme la plus heureuse sur cette terre. J’ai failli à ma promesse une fois car mon expérience passée a continué de diriger ma vie. Ce qui fait j’ai manqué de confiance en toi. Laisse moi me racheter Guidelam. Epouse moi une seconde fois. Je te laisse réfléchir. Tu me donneras ta réponse quand je reviendrai. Je t’aime Guidelam et je t’aimerai toute ma vie.PS : Je t’ai laissé un cadeau en attendant de te donner ce que tu sais»J’ai o