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Chapitre 71— Le Départ Vers l’Inévitable 

Author: L'invincible
last update Last Updated: 2025-09-13 01:02:30

Liam

Je reste là, le souffle court, les muscles encore tremblants, le cœur battant comme un tambour dans ma poitrine, incapable de détacher mes yeux de ceux de ma mère. Elle me regarde, et dans ses prunelles se mêlent la gravité et l’affection, la peur et la certitude, le poids de ce qu’elle va accepter et le danger qu’elle sait inévitable. Mon corps entier vibre sous l’anticipation, chaque fibre de mon être prête à se jeter dans ce qui m’attend, mon âme déjà partie, traversée par l’urgence et le désir qui me consument.

— Liam… murmure-t-elle enfin, sa voix douce mais ferme, comme un fil fragile qui pourrait se rompre… je comprends que tu ne peux plus attendre, que ce lien te dévore… alors… je vais t’aider…

Un frisson me traverse, brûlant et glacé à la fois. Mon cœur rate un battement. Le soulagement se mêle à la brûlure, à la rage, à cette faim insatiable qui ne s’éteindra qu’en la retrouvant.

— Tu… tu m’emmèneras ? haleté-je, la gorge serrée, la voix tremblante d’émotion et de désir
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    LiamJe reste là, le souffle court, les muscles encore tremblants, le cœur battant comme un tambour dans ma poitrine, incapable de détacher mes yeux de ceux de ma mère. Elle me regarde, et dans ses prunelles se mêlent la gravité et l’affection, la peur et la certitude, le poids de ce qu’elle va accepter et le danger qu’elle sait inévitable. Mon corps entier vibre sous l’anticipation, chaque fibre de mon être prête à se jeter dans ce qui m’attend, mon âme déjà partie, traversée par l’urgence et le désir qui me consument.— Liam… murmure-t-elle enfin, sa voix douce mais ferme, comme un fil fragile qui pourrait se rompre… je comprends que tu ne peux plus attendre, que ce lien te dévore… alors… je vais t’aider…Un frisson me traverse, brûlant et glacé à la fois. Mon cœur rate un battement. Le soulagement se mêle à la brûlure, à la rage, à cette faim insatiable qui ne s’éteindra qu’en la retrouvant.— Tu… tu m’emmèneras ? haleté-je, la gorge serrée, la voix tremblante d’émotion et de désir

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    NeriahJe reste blottie contre lui, haletante, ma peau moite collée à la sienne, son souffle lourd cogne dans ma nuque comme le battement sourd d’un tambour, ses bras m’entourent comme une armure vivante, chaude, brûlante, et je ferme les yeux, incapable de m’arracher à cette étreinte, je me laisse porter par la chaleur, par cette douceur nouvelle qui se glisse après la tempête, comme si nous n’avions plus besoin de nous dévorer, seulement de nous retenir, de nous caresser, de nous reconnaître autrementSes doigts glissent le long de mon dos, lents, précis, comme s’il voulait m’apprendre par cœur, comme s’il voulait inscrire mon corps dans sa mémoire tactile, chaque courbe, chaque creux, chaque cicatrice invisible, et je frissonne encore, non plus sous le coup de la sauvagerie, mais sous celui de la tendresse, de la lenteur, de la douceur, une douceur qui me trouble presque davantage que sa fougue, une douceur qui me désarme plus sûrement qu’aucune morsure, qu’aucune griffure— Neriah

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    NeriahJe ferme les yeux, je ne veux plus voir, je veux seulement sentir, respirer, m’abandonner à ce brasier qui m’engloutit et me soulève hors de moi, le monde disparaît, les ombres disparaissent, il ne reste que sa chaleur, son souffle, son corps qui s’imprime au mien comme une vérité que j’ai toujours portée sans jamais la nommer, et plus il me prend, plus il m’ouvre, plus je sens que ce n’est pas une première fois mais des retrouvailles, comme si mon corps l’avait toujours attendu, comme s’il le reconnaissait, l’appelait, l’accueillait encore et encore dans un vertige sans finSes mains serrent mes hanches et je me cambre contre lui, je gémis, mes lèvres murmurent son nom, ma peau se gorge de sa chaleur, chaque poussée m’ancre plus profondément en lui et pourtant me libère, comme si je renaissais à chaque seconde, et je le sens qui me dévore, qui me réclame, qui me prend comme on prend un serment de vie, un serment de feu— Kael… je… oh Kael… oui… je te sens… je te reconnais… hal

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    LiamChaque muscle de mon corps hurle, un feu interne que je ne peux calmer, un malaise qui vrille mon esprit et me laisse au bord de l’évanouissement. Même rester immobile devient une torture, chaque mouvement déclenchant une douleur sourde qui me traverse de part en part, me serrant la poitrine, me crispant les doigts. Depuis que Kael est parti avec elle, depuis que je sais qu’il est avec Neriah, un vide brûlant s’est installé en moi, comme si une part de mon âme avait été arrachée et laissée suspendue entre désir et désespoir.— Maman… soufflé-je, mes mains pressant mes tempes, mes dents serrées… je… qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi… je…Ma mère me regarde, ses yeux durs et doux à la fois, mélange d’inquiétude et de compréhension. Elle sait, elle a toujours su, et son silence pesant me vrille encore plus.— Liam… murmure-t-elle, effleurant mon bras avec précaution… peut-être… peut-être que Kael est en train de coucher avec Neriah…Le monde bascule autour de moi. Un froid me traver

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    KaelJe ne peux plus me retenir, chaque fibre de mon corps hurle pour elle, pour son feu, pour ce désir qui nous consume tous les deux. Je la soulève, la bascule sur le lit, et mes lèvres viennent croquer sa peau brûlante, mordillant son épaule, aspirant son souffle. Elle gémit, résiste, supplie, mais je sens son corps se tendre, s’offrir malgré ses mots.— Kael… oh… mon…Dieu gémit-elle , et sa voix, tremblante, me rend fou, chaque cri une étincelle qui embrase mon être.Je change de position, me plaçant au-dessus d’elle, la tenant fermement, mes mains explorant son corps comme un territoire que je veux posséder entièrement. Chaque souffle, chaque frisson, chaque cri devient une pulsation qui nous lie plus étroitement.— Neriah… murmurai-je, mes lèvres caressant son cou, mes mains serrant ses hanches… tu es mienne… à chaque battement de cœur… à chaque souffle…NeriahJe tente de me débattre, mes mains frappant son torse, mes jambes cherchant à le repousser, mais mes efforts sont vains

  • Frères de sang    Chapitre 66 — L’Extase Sauvage

    KaelJe sens chaque fibre de mon corps brûler de désir, mes mains serrant ses hanches avec une force possessive, mes lèvres pressées contre son cou, inhalant son parfum enivrant. Neriah est à moi, offerte, mais son corps se débat, chaque mouvement, chaque frisson ajoutant au feu qui me consume.— Kael… oh… murmure-t-elle, la voix tremblante, mais pleine d’un désir que je lis clairement dans ses yeux.Je grogne, incapable de me retenir davantage. Je l’embrasse avec passion, mordant légèrement sa peau, sentant son souffle se couper. Chaque cri qu’elle laisse échapper est une flamme que je dévore, chaque gémissement un lien invisible qui nous enchaîne.Je change de position, me plaçant au-dessus d’elle, sentant sa poitrine se soulever à chaque respiration, son regard vibrant de désir et de résistance. Mon corps s’abat sur le sien avec force et délicatesse, un équilibre parfait entre domination et passion, et je l’entends crier mon nom, mon feu résonnant dans chaque syllabe.Neriah— Kael

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