Chapitre 7

« Es-tu en proie de remorts ? Ton amour a-t-il disparu après ces deux années ? »

Justin a ricané froidement en la fixant.

Claire a été pressée par lui sur l’oreiller. Avec un visage un peu pâle, elle était inexpressive.

« Eh bien, je le regrette, et je ne t’aimerai plus à l’avenir. »

Il n’en était pas digne, elle a donc décidé de l’abandonner.

Justin avait une expression de plus en plus furieuse, il a répondu d’une voix glaciale :

« Bon, puisque tu ne m’aimes plus, je ne vais pas te laisser partir pour le reste de ta vie. Je vais te faire rester à mes côtés pour expier tes péchés, ce qui sera une torture à vie pour toi. »

Claire a écarquillé les yeux.

« Juste parce que mon père t’a piégé, sommes-nous impardonnables pour nos péchés ? »

« Oui, je déteste les gens qui montent des coups contre moi, alors pour le reste de ta vie, tu devras expier tes péchés à mes côtés, tu n’as pas le choix. »

Après avoir dit cela, il a claqué la porte et est parti à grandes enjambés.

Claire, assise sur le lit, s’est figée. Elle ne s’attendait pas à ce que, juste parce que son père avait nuit à Justin, il lui fasse payer pour le reste de sa vie.

…

Le lendemain, Claire s’est réveillée. Le soleil entrait par les fenêtres du sol au plafond, c’était très lumineux, mais elle n’était pas de bonne humeur.

Elle avait encore un peu mal à l’estomac. Elle devait se lever, prendre le petit-déjeuner, puis prendre des médicaments.

Claire est descendue prendre son petit déjeuner.

Lucie lui avait préparé des nouilles.

« Madame, mangez autant que tu pouvez. »

« Merci. »

Claire a pris lentement son petit-déjeuner.

Elle avait l’air mignonne, Lucie la regardait avec beaucoup de pitié et lui a touché la tête.

Soudain, Claire a entendu un éclat de rire venant de l’extérieur, Claire a tourné la tête pour voir Justin et Laura entrer.

Claire s’est arrêtée de manger, et elle a froncé les sourcils.

Cet homme avait refusé de divorcer, mais il a osé amener sa maîtresse à la maison.

Quel sale mec !

« Lucie, prépare des fourchettes. »

Justin, vêtue d’un costume noir, est entré élégamment.

Lucie n’était qu’une servante, elle n’osait pas désobéir. Elle a apporté les couverts rapidement.

Justin et Laura se sont assis. Il a agi comme si Claire n’était pas là et a donné du thon à Laura.

« Tu es enceinte, mange plus de poisson. »

Laura a jeté un coup d’œil à Claire avant de dire d’un ton embarrassé :

« Ta femme est ici. »

« Elle s’en moque. »

Justin n’avait pas d’expression.

Claire avait le cœur serré.

Elle était ici pour se racheter, elle ne devrait pas se soucier de ça.

« Mme Claire, je suis désolée, Justin et moi nous connaissons depuis de nombreuses années. Il a toujours été attentionné. Puisque je suis enceinte, il a l’habitude de prendre soin de moi. »

Laura faisait preuve de générosité, comme si elle était une dame noble.

Claire a répondu sans expression :

« Il te suffit de m’appeler par mon nom. »

Elle détestait à présent ce titre et ne voulait pas s’impliquer avec Justin.

« Pourquoi ? »

Laura a regardé Justin avec un air confus.

« Vous avez une mauvaise relation ? »

Justin a pincé les lèvres et n’a pas répondu.

Laura a tourné la tête vers Claire et lui a demandé d’une voix douce :

« Est-ce dû au fait d’être trop éloignés l’un de l’autre ? »

« Non. »

L’air de Claire était indifférent.

« Nous nous sommes mariés par intérêt. Nous ne nous sommes jamais aimés. »

Après avoir dit cela, elle a lancé un regard à Justin.

Justin restait toujours indifférent.

Laura avait l’impression que leur relation était effectivement mauvaise, elle était soulagée et a dit doucement :

« Claire, s’il te plaît donne-moi de la salade. Justin n’aime généralement pas beaucoup les légumes, je veux lui en servir pour qu’il mange d’une manière plus saine. »

Claire a répondu :

« N’y a-t-il pas un plateau tournant sur la table ? Tourne-le toi-même ! »

« Ah oui ! »

Laura a pris un air éclairé.

« Je suis désolée, j’ai passé beaucoup de temps à l’étranger au fil des ans, et je ne suis pas tout à fait habituée à la façon dont on mange ici. »

« Il n’y a pas de tables tournantes à l’étranger ? »

Laura a dit maladroitement :

« Non. Je mangeais souvent seule sur une toute petite table. Je me sentais très seule. »