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Chapitre 10

Didier a ri au nez : « Vous plaisantez ! Si ce n’était pas Jean, qui aurait le pouvoir de régler une telle situation ? Toi ? »

Louis a réprimé sa colère : « Non, j’exprime mes doutes, c’est tout. Natalie et Julia ont appelé leurs amis, si c’est un des leurs amis qui nous a aidé, il mérite notre reconnaissance. »

« Tu as raison ! » a dit Julia d’un air sérieux, « Je propose qu’on rappelle nos amis pour la confirmation. »

Puis, ils ont commencé à rappeler leurs amis.

Charley regardait à côté d’un air embarrassé. Il ne savait pas s’il devait leur raconter la vérité. Pendant qu’il était distrait, les autres ont eu la confirmation, personne n’était capable de les sortir d’un tel problème.

« Je vous ai dit que c’est Jean ! Il est tellement puissant que vous n’arrivez pas à y croire ! »

Didier a jeté un regard froid à Louis.

« Bon, arrêtons de penser à cette affaire déplaisante, Jean nous attend, allons-y ! »

Julia a jeté un regard méprisable à Louis et Charley. Il semblait qu’il ait dit ça parce qu’il était jaloux du pouvoir de Jean.

Tout le monde est sorti de Cléopâtre. Jean et certains de ses amis les attendaient dans des voitures de luxe.

« Natalie, tu viens ? » a demandé Julia en prenant sa main.

« Non, Julia, une prochaine fois peut-être. »

Elle était de nature franche, elle a trouvé Jean hypocrite, du coup elle n’aimait pas être avec lui.

En voyant qu’elle était décisive, Julia a dû les rejoindre avec ses colocataires.

Quand les voitures sont parties, Charley s’est aperçu des brins de déception qui se lisaient sur les visages de Natalie et ses colocataires.

Il était évident qu’ils voulaient aussi découvrir Castellamare. Cependant, ils ont perdu la chance parce qu’ils ont choisi d’être à ses côtés. Il ne se sentait pas bien.

Il se disait : « Je vais leur faire découvrir Castellamare un jour. »

Après une demi-heure.

Les voitures de Jean et de ses amis se sont arrêtés devant la porte de Castellamare. Ils sont descendus.

« Arrêtez ! Vous êtes interdit d’y entrer ! »

Avant qu’ils n’arrivent à l’accueil, quelques gardes de sécurité bien entraînés vêtus d’habit noir ont bloqué leur chemin.

« Denis ! Je suis Jean, vous ne vous souvenez plus de moi ? » A dit Jean avec les mains dans les poches, « Je suis le fils de Henri Bern, mes amis et moi voulons nous amuser. »

« Il me semble que les malheurs qui sont arrivés à votre famille n’ont point gâché votre humeur. Je suis désolé de vous annoncer que vous êtes interdit d’y entrer depuis aujourd’hui. »

Les gardes de sécurité le regardaient d’un air méprisable avec pitié.

Julia et ses colocataires se sont regardées d’un air confus.

C’était la première fois que Didier était méprisé, en plus, par un garde de sécurité !

Il a dit d’un ton furieux : « Ouvrez grand vos yeux ! Sa famille possède La Meurice ! »

« Je sais, il est vrai que sa famille possédait La Meurice, mais ce n’est plus le cas. Il semble que vous ne savez pas encore ce qui s’est passé, M. Bern. Votre famille ne possède plus La Meurice depuis aujourd’hui. Le restaurant et les autres entreprises de votre famille sont en faillite. Ton père est en train de négocier avec la police et la banque. »

Il était pris de panique, « Ce n’est pas possible ! »

Il a sorti son portable et a appelé son père. Il a enfin répondu à son appel après plusieurs sonneries.

En entendant le bruit autour, il a demandé d’un ton angoissé : « Papa, qu’est-ce qui s’est passé ? »

Son visage a pâli tout à coup.

« Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! » Après avoir entendu les mots de son père, son portable est tombé par terre.

Toutes les boutiques de sa famille ont été fermées sous l’ordre de la police parce que ses affaires illicites ont été découvertes par la police. Tous les comptes bancaires de sa famille ont été bloqués.

C’est-à-dire que, sa famille a fait faillite en moins d’une demi-heure, il a tout perdu !

Julia et ses colocataires n’avaient pas prévu une telle situation renversante, elles se tenaient debout à côté d’un air embarrassé.

« Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! » Jean s’est glissé sur terre, ses yeux étaient vides.

Il n’arrivait pas à croire qu’il est devenu pauvre.

Elle était déçue de le voir ainsi, elle a cru qu’il était qualifié d’être son petit ami, mais elle a eu tort.

« Didier, ton père connaît des personnes hautes placées, peux-tu m’aider ? »

« Mais ma famille n’y peut rien ! » a répondu Didier en secouant la tête, « Jean, il vaut mieux que tu rentres à la maison maintenant pour voir ton père, mon père disait que le tien ne finirait pas bien en commettant des affaires illicites, il avait bien raison ! »

« Julia, qu’est-ce que nous allons faire ? »

Les filles étaient angoissées, elles n’avaient pas pensé que la famille de Jean était en banqueroute, elles avaient hâte de pouvoir faire un tour à Castellamare. »

« Nous ne pouvez rien faire pour lui en restant ici, on y va. »

Puis Elles sont parties en taxi. Les autres l’ont quitté un à un.

Pascal regardait l’image devant une porte-fenêtre.

Il a passé un coup de fils, « Mlle. Marchand, votre petit frère a voulu seulement récupérer le restaurant de la famille Bern, maintenant cette famille est complètement en faillite comme vous avez ordonné. »

« Mon frère est trop gentil, la gentillesse n’est pas dans l’ADN de notre famille. Je veux qu’il soit plus dur. Pascal, je vais te confier une tâche, faire de mon frère un homme dur et dominant ! »

Pascal a hoché la tête d’un air respectueux.

Bien sûr que c’était la sœur de Charley qui était derrière la faillite de la famille Bern.

Pascal savait qu’avec la richesse de la famille Marchand, les dépenses de Charley n’influençaient point le pouvoir et le statut de la famille.

Charley et Natalie sont rentrés chacun dans leur chambre. Étant ennuyeux, Louis et ses autres colocataires sont allés au salon de jeu vidéo.

Une fois que Charley s’est allongé dans le lit, il a reçu un appel de Léa.

Il avait des sentiments complexes en voyant le nom affiché sur l’écran, mais il a décroché.

« Tu ne m’as jamais fait attendre autant, qu’est-ce que tu es en train de faire ? » A demandé Léa en feignant la colère.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » a-t-il dit d’un ton froid.

« Je suis au bord du lac du campus, viens me voir maintenant ! Sinon je vais sauter dans l’eau et me noyer ! »

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