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Chapitre 8

Didier a ri, « Oui, c’est bien lui. »

Jean a tout à coup changé de visage et a dit en tapotant l’épaule de Charley : « J’ai beaucoup entendu parler de toi. J’ai vu ton ex petite amie, elle est jolie. Je te présente mes excuses à la place de mon pote pour te l’avoir arrachée. »

Il a enchaîné : « Dis donc, dans les boutiques sur la rue de Savoy, tu peux dire que tu me connais, comme ça tu auras des réductions ! »

Son ton était sincère et léger.

« Jean, il n’a pas besoin de réductions, il n’a pas les moyens de s’offrir les activités de divertissement ici. » Les colocataires de Julia ont éclaté de rire en couvrant leur bouche de leur main.

« J’ai compris. Adrien m’a dit qu’il s’intéressait à la petite amie d’un garçon pauvre, j’ai cru que c’était une fille moche, mais j’ai eu tort, elle est très belle. Du coup j’ai l’impression que Charley est riche. » a dit Jean en riant.

« Tu racontes des histoires ! » Didier a éclaté de rire, « Adrien a accepté ton conseil d’offrir des cadeaux chers à Léa pour l’attirer, ça a fonctionné en une demi-heure ! »

Les visages de ses colocataires et celui de Natalie étaient froncés.

« Arrête, la richesse ne fait pas de vous un homme respectueux ! » a hurlé Louis en se levant.

Jean a répondu d’un ton léger : « Mon ami, ce n’est pas une question d’argent. Ceux qui satisfont mieux les filles recueillent leur amour. Julia, ne trouves-tu pas que j’ai raison ? »

Elle lui prêtait attention depuis son entrée.

Il était élégant et mature. Elle avait déjà une mauvaise impression de Charley, du coup elle a hoché la tête.

Elle a rencontré Léa, elle était belle, elle méritait un garçon mieux que lui.

« Trouvez-vous que les personnes pauvres n’ont pas d’orgueil et qu’ils ne méritent pas d’exister ? Comme vous avez de l’argent, vous vous sentez libres de franchir les barrières morales et de vous moquer des autres ? »

A dit Charley d’un ton sérieux en se levant, il n’en pouvait plus de leurs moqueries. Il a serré les poings, ses yeux étaient rouges. Il regardait Jean d’un air furieux.

Ils n’arrêtaient pas de se moquer de lui. Il ne voulait pas se fâcher contre eux à l’occasion d’anniversaire de Natalie, mais c’était trop !

Julia le regardait d’un air méprisable, elle a trouvé cet homme pauvre et étroit.

Le garçon aux cheveux teints s’est mis en colère, « Tu te crois qualifié de parler avec Jean sur ce ton ? »

Pour impressionner Jean, il a pris une bouteille de vin et l’a jeté sur Charley. Ce n’était pas la première fois qu’il était violent envers lui.

« Attention ! » Louis a tiré Charley d’un geste habile.

La bouteille de vin a cassé l’aquarium de Feng Shui. Les fragments des verres et d’eau ont jailli de partout.

Le garçon aux cheveux teints s’est figé, son visage est tout à coup devenu pâle.

Les visages de Jean et Didier étaient également stupéfaits.

« Merde ! C’est très cher ! » S’est écrié Didier en regardant le garçon aux cheveux teints d’un air furieux, son ton était un peu paniqué.

Il s’est défendu : « Je n’ai pas prévu que Charley puisse parer le coup. Je n’ai pas fait ça volontairement ! »

Puis, il a jeté un regard féroce à Charley.

« Oui, ce n’est pas ta faute. C’est la faute de Charley, il n’aurait pas dû parer le coup, il aurait pu recevoir une somme en récompense. »

Les filles étaient toutes stupéfaites, elles se sont éloignées de lui.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? » Une serveuse est entrée dans la loge avec un groupe de gardes de sécurité après avoir entendu le bruit.

En voyant l’aquarium cassé, le chef des gardes de sécurité a hurlé : « Qui a fait ça ! »

Non seulement les poissons de Feng Shui étaient chers, mais ils étaient aussi sacrés.

« Denis, ne t’inquiète pas, je vais en parler avec Mathieu. » a dit Jean en lui tendant une cigarette.

Denis a refusé sa cigarette, « Tu connais bien le prix élevé de cet aquarium, c’est hors de ma portée, je dois appeler le directeur. »

Quelques minutes après, est apparu un homme dans la trentaine avec un groupe de personne. C’était le directeur de Cléopâtre, Mathieu Crasset.

« Bonsoir Mathieu ! » Jean l’a salué avec un rire flatteur sur le visage.

Il a regardé les fragments de verres par terre, « Qu’est-ce que vous faites ici ? Cherchez-vous des problèmes ? »

« Mais bien sûr que non, un ami a cassé l’aquarium par accident. » a dit Jean d’un ton respectueux.

Il était le directeur de ce bar, mais tout le monde de la rue savait qu’il était proche de Pascal, même son père lui parlait sur un ton respectueux.

Le garçon aux cheveux teints a pris le courage d’avancer, « J’ai voulu jeter la bouteille sur ce mec-là. L’aquarium s’est cassé parce qu’il s’est écarté. »

Mathieu lui a jeté un coup d’œil, « Espèce de connard ! »

Puis il lui a donné un coup sur la tête d’une bouteille de vin.

« Ah ! » Les filles ont poussé un cri en voyant cette image.

« L’aquarium a été conçu selon la décoration de la loge. Selon les règles, tu dois rembourser le double de son prix, soit quatre cents mille euros. Vu que le père de Jean est mon ami, tu n’as qu’à rembourser deux cents mille euros. J’ai déjà fait de mon mieux ! »

Puis, il est parti avec les mains dans les poches. Deux gardes de sécurité les surveillaient à la porte.

« Comment dois-je faire ? Je n’ai que cinq mille ! » Le garçon aux cheveux teint s’est levé en couvrant sa tête sanglante.

Didier a dit : « J’ai cinquante mille euros, c’est mon argent de poche du mois prochain ! »

Natalie était furieuse. Vu que tout le monde s’est réuni pour sa fête d’anniversaire, elle se sentait responsable.

Elle a dit : « J’ai dix mille euros. »

Tout le monde dans la loge a décidé de donner leur argent, Julia a donné plus de mille euros. Mais ils n’avaient que moins de dix mille euros.

« Je vais parler avec Mathieu pour la possibilité d’une autre solution. »

Il est sorti de la loge. Ce n’était qu’un prétexte pour s’éloigner de la loge, il ne voulait pas donner son argent.

Les personnes dans la loge étaient prises d’angoisse.

« Je n’aurais pas dû fêter mon anniversaire ! Je vais appeler mon père. » a dit Natalie.

Julia l’a tirée, « Natalie, tu n’en es pas responsable, ce seront les coupables qui règleront cette affaire ! »

Elle a regardé Charley et a dit d’un ton froid, « Charley, tu devrais payer. En parlant sur un mauvais ton avec Jean, ne penses-tu pas que tu en es responsable ? »

« Oui, elle a raison. » ont approuvé ses colocataires.

Natalie a dit d’un ton pressé : « Je vous prie de ne pas pousser Charley ! Vous n’avez pas besoin de donner un seul sou, je m’en occuperai. »

Puis elle a appelé sa famille.

Les colocataires de Charley aimaient bien les aider, mais ils n’avaient que de l’argent suffisant pour se nourrir.

Charley était en colère contre Jean et le garçon aux cheveux teints, en voyant que Natalie était décidée à l’aider à sortir de l’embarras, il était ému.

Même s’il était le propriétaire de cette rue, Mathieu ne le connaissait pas, et il ne pouvait pas appeler Pascal dans la loge.

Il a dit d’un ton léger : « Je vais aux toilettes. »

Il a quitté la loge.

Julia et ses colocataires ont ouvert grand les yeux, « Zut ! Je n’ai jamais vu de personne aussi faible ! Il s’est enfui ! »

Il était aux toilettes.

« M. Girard ? »

« Oui, M. Marchand, vous pouvez m’appeler Pascal, puis-je vous aider ? »

« J’ai eu un problème… »

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