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Chapitre 7

Charley avait l’air embarrassé. Il ne voulait pas les rencontrer, surtout Julia. Elle le détestait, du coup il ne voulait pas lui parler.

« Didier nous a proposé de venir ici, tu ne peux plus t’enfuir cette fois ! » a dit Natalie.

Elle était une fille simple, elle ne s’est pas aperçue de son embarras et elle ne s’est pas non plus rendu compte qu’il ne s’entendait jamais avec ses amis.

Cependant, la situation a changé.

En voyant qu’il restait silencieux, elle l’a poussé : « Allez ! On va s’amuser ! Ne t’inquiète pas, je giflerai Didier s’il te lance des mots injustes. »

Il a forcé un sourire. Étant donné la situation, elle serait vraiment en colère contre lui s’il le lui refusait.

Il se disait : « Laisse tomber. »

Elle l’a tiré à la porte de Cléopâtre, un bar. Il a regardé l’enseigne du bar, ça faisait une de ses propriétés. Il osait dire ce qu’il n’avait jamais osé : « Ce sera à moi de payer. »

« Oh là là, Charley est venu à la rue de Savoy ? Est-ce que tu connais cet endroit ? Voudrais-tu que je te fasse un tour ici ? »

Après qu’il ait salué ses colocataires, la voix de Didier s’est levée derrière lui.

« Didier, tais-toi, tu te souviens encore de ce que je t’ai dit ? » a dit Natalie d’un ton de reproche.

Didier a répondu en riant : « Bon, j’arrête, mais j’ai dit ça de bon cœur ! C’est une rue où sont fréquents les riches, il faut qu’il découvre un peu le monde. »

Julia a jeté un coup d’œil à Charley, il semblait qu’elle se sentait humiliée étant à ses côtés devant la foule dans la rue.

Elle a dit : « Bon, on va entrer. Didier, as-tu pris la réservation ? »

« Bien sûr. Il est très difficile de prendre la réservation à cette heure-ci normalement, mais mon ami a tout arrangé pour moi. »

« Suivez-moi. » a dit Didier, comme s’il était le patron.

Un groupe de personnes l’ont suivi.

C’était sa première fois d’être entré dans un bar, la décoration était luxueuse.

Didier a réservé une loge privée. Elle était grande et magnifique, il y avait un aquarium installé pour un meilleur Feng Shui.

Les gens ont pris leur place. Les filles étaient assises ensemble, Charley était à côté de Louis, le chef de son dortoir.

Ils ont pris des verres en parlant et en riant, l’ambiance était harmonieuse.

Il était un peu ennuyeux, il regardait les poissons dans l’aquarium d’un air curieux. Il a lu dans un livre qu’en Chine, on gardait des poissons dans l’aquarium selon les règles sacrés du Feng Shui à la maison ou dans les boutiques pour attirer de la chance.

Il s’est tourné vers Louis et lui a demandé : « Sont-ils des poissons de Feng Shui ? »

Louis a hoché la tête : « Oui, ce sont des poissons de Feng Shui importés de la Malaisie, ils sont très chers, seules les grandes familles riches ont les moyens de les garder. »

En entendant la conversation entre lui et Louis, Didier a ricané : « Tu connais la marque Hermès, mais tu ignores cette espèce prestigieuse de poisson de Feng Shui ? »

Ses mots ont évoqué à Julia son cadeau humiliant, elle a froncé les sourcils.

Le garçon aux cheveux teints était à côté de Didier, il a ajouté : « On ne fabrique pas de poissons de

Feng Shui fake, sinon il les connaitrait, il les achèterait même. »

« Cette espèce de poisson est vue comme un porte-bonheur dans les pays de l’Asie du Sud. » a dit Julia.

« Oh là là, je ne savais pas que tu es si savante et si intelligente ! » Didier lui a fait des compliments.

« Bien sûr, elle n’est pas comme quelqu’un d’ignorant et pauvre. » a dit une de ses colocataires d’un ton méprisable.

« Cette loge n’est pas bon marché, ton ami a arrangé pour toi ? » a demandé Julia en regardant Didier d’un air surpris.

Elle avait une bonne impression de lui, cependant, il était trop enfantin pour être son petit ami.

« Ça va. Ça a coûté plus de quatre mille euros. Il a des connaissances, avec de l’argent, on n’arrivera pas prendre de réservation. » Il a éclaté d’un rire satisfait.

Puis il s’est tout à coup souvenu de quelque chose, « J’ai presque oublié, j’ai dit à mon ami que je le tiendrais au courant quand on serait arrivé. »

Puis, il lui a passé un coup de fil. Charley a seulement échangé quelques mots avec Louis, le reste du temps, il était silencieux.

Natalie avait envie de le présenter à des filles, mais il était évident qu’elles le détestaient. Didier et ses colocataires se sont bien amusés à la fête. Par exemple, le garçon aux cheveux teints a mené des conversations intéressantes avec les colocataires de Julia.

La porte de la loge a été ouverte. Un homme grand et élégant vêtu d’un tailleur noir est entré dans la loge.

« Te voilà ! Jean ! »

Didier l’a accueilli chaleureusement.

« Bonsoir ! Est-ce que la loge vous plaît ? »

« Bien sûr ! » a dit Didier avec un grand rire.

« Présente-moi tes amis, j’ai hâte de connaître tout le monde. » Jean a parcouru les filles dans la loge du regard, Julia l’a beaucoup impressionnée.

« Oui, bien sûr. Tout le monde, je vous présente Jean Bern ! On s’est connus depuis tout petit. Il est à l’université à côté. Sa famille possédait le restaurant La Meurice. Des dizaines de millions affluent sur le compte de sa famille ! C’est lui qui a arrangé la loge où nous nous trouvons. » A présenté Didier d’un ton fier.

En entendant sa présentation, Julia et ses colocataires ont levé la tête pour le regarder.

Le restaurant La Meurice était dans la rue de Savoy, c’était un restaurant classe avec trois étoiles de Michelin.

« Il raconte du n’importe quoi. Ma famille gère un petit restaurant pour se nourrir, c’est tout. Quant à cette loge, c’est parce que mon père est un ami du directeur. Si vous voulez prendre une réservation, vous n’avez qu’à me dire ! » A dit Jean d’un air modeste.

« Jean, es-tu célibataire ? » a demandé une des colocataires de Julia.

En entendant sa question, tout le monde dans la loge a éclaté de rire.

Il a secoué la tête en ayant un sourire, puis il a salué avec le regard braqué sur Julia : « Bonsoir, enchanté. »

« Bonsoir. » a répondu Julia avec un sourire poli.

Didier a commencé à lui présenter ses amis.

Après qu’il a présenté tous les autres assistants, il a dit en pointant Charley qui était au coin : « C’est Charley Marchand dont je t’ai parlé. »

Jean lui avait tendu la main, mais il a retiré sa main en entendant son nom.

« C’est le mec que tu as envoyé apporter la capote à son ex petite amie et Adrien ? »

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