Chapitre 2 En fuite

Sa voix toujours froide et cruelle, elle n'allait jamais oublier.

Elle tremblait et était envahie par la colère et la peur.

Non, il ne fallait jamais qu'elle soit reconnue par lui.

Elle était penchée à terre et a jeté un d'œil aux alentours rapidement. Son regard restait finalement à la direction de la porte de derrière de l'hôtel.

Elle s'est levée tout à coup et a couru ventre à terre vers la porte .

« Attrapez-la.»

C’était un cri d'un ton impératif et sérieux.

Helena avait trop peur et ses jambes semblaient se dérober sous elle. Elle a poussé les panneaux de l'hôtel et des décors pour arrêter les gardes.

Elle ne pouvait pas être détendue à la sortie de la porte et a couru sans cesse vers la direction du passage à côté.

Il y avait des bruits de pas derrière, mais elle n'a pas osé tourner la tête. Elle ne savait que courir de toutes ses forces comme si c'était un diable qui la suivait.

Evan l'a suivi tout en quittant l'hôtel. Il cherchait partout, mais ne voyait plus cette femme.

Charlotte et Paul, assistants, ont couru après.

Elle s'est pressée de demander, « Evan, qu'est-ce qu'il y a ? J'ai entendu parler que tu suis une femme. »

Evan ne l'a pas répondu. Mais ses yeux paniques n'ont pas cessé de chercher.

Un mauvais sentiment surgissait. Charlotte l'a regardé avec inquiétude, « Evan, tu penses que cette femme est ... »

« C'est sans doute elle, elle n’a pas encore racheté ses crimes. Comment ose-t-elle s'enfuir ? » Evan a crié avec une voix baisse.

« Paul ! »

« Envoyez des personnes pour la chercher, il faut trouver la femme qui vient de s'enfuir. »

Evan avait l'air pressé et sérieux, Paul n'a pas osé attendre et a envoyé des gens pour inspecter toutes les sorties de l'hôtel.

Mais bien qu'il envoie Paul pour la recherche, Evan ne pouvait pas être rassuré et a cherché lui-même à côté de l'hôtel pendant longtemps.

En voyant qu'Evan était si pressé, Charlotte se sentait jalouse.

Elle est morte cinq ans avant, pourquoi elle pouvait encore influencer cet homme.

Il valait mieux qu'il se soit trompé. Helena est morte et son corps est devenu des cendres, c’était impossible qu’elle soit encore en vie.

Dans le sous-sol petit et humide.

Helena s'est serrée dans un tas et s'est dissimulée dans un encoignure tout en tremblant.

« Je veux vraiment te tuer. »

« Il vaut mieux que tu meurs ici. »

« Vous ne savez pas comment tu es devenue enceinte ? Cet enfant, il ne mérite pas de venir dans ce monde. »

Ces phrases totalement bouleversantes et méchantes que disent Evan sont revenues à la mémoire, Helena a pleuré avec cœur brisé en mettant le visage aux genoux.

Depuis son enfance, elle faisait tout pour faire plaisir à Evan en raison d'un testament de sa mère mais n'obtenait que son mépris.

Après qu'il l'a sauvée, elle est tombée totalement amoureuse de lui.

Mais il ne lui restait que la froideur et le mépris.

Même après le mariage, Chloé l'a piégée et provoquée encore et encore, Evan choisissait toujours de croire Chloé.

Jamais, il ne la croyait jamais.

Dans le sous-sol tout noir, il n'y avait que la lumière du téléphoné qui clignotait sans arrêt.

C'était le onzième appel que Louise a fait depuis sa fuite de l'hôtel.

Louise était toujours de mauvaise humeur.

Elle a rampé vers le téléphone et a décroché.

Mais il n'y avait bizarrement pas de son de l'autre côté.

Ces dernières années, Louise n'était toujours pas populaire et attiré peu d'attention des médias. C'était impossible pour Helena de rencontrer Evan si elle suivait Louise.

Mais elle n'a jamais remarqué que la série dans laquelle Louise allait jouer était celle du groupe GK et Charlotte était l'héroïne.

Alors c'était impossible qu'elle continue ce travail.

Il n'y avait jamais de réponse.

Helena était bouleversée et a demandé la démission elle-même, « Louise, je sais que je suis un peu conne et que je ne fais rien de bien. Je donne ma démission aujourd'hui. »

Elle a parlé avec précaution et a ajouté à la fin, « Vous n'avez pas besoin de me donner le salaire de ce mois-ci, c'est mon problème. »

Toujours pas de réponse, on entendait seulement des respirations profondes qui semblaient lourdes et étouffantes, aussi un peu familière.

Helena se troublait et a dit, « Louise ? »

« Helena Bourgoin ! »