Beranda / Mafia / L'ange et le Démon / Chapitre 96 : Au-dedans

Share

Chapitre 96 : Au-dedans

Penulis: Déesse
last update Terakhir Diperbarui: 2025-05-17 00:42:39

Émily

Je sentais encore sa chaleur en moi.

Pas seulement celle de son corps. Celle de son abandon. Celle de ce qu’il m’avait donné sans le dire, sans le savoir peut-être.

Son bras m’entourait. Sa paume couvrait mon ventre, possessive et fragile à la fois. Il ne dormait pas. Moi non plus.

On restait là, dans ce souffle partagé, cette moiteur douce qui ne trichait pas.

Il glissa ses doigts sur ma peau. Lentement. Comme s’il avait peur que je m’évapore. Ou comme s’il ne croyait pas que j’étais vraiment là. Encore là.

— Emily…

Sa voix était rauque, plus basse encore qu’à l’habitude. Ce n’était plus un homme qui commandait. C’était un homme qui demandait.

Je tournai la tête vers lui, nos nez presque touchés. Et je vis ce regard. Ce gouffre. Cette faim.

Mais pas une faim de domination. Une faim d’appartenance.

Il me regardait comme un homme regarde la dernière chose qui pourrait le sauver. Et j’étais cette chose. Cette femme. Ce corps. Ce souffle.

Il effleura mes lèvres. Juste ça. Un frôlem
Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi
Bab Terkunci

Bab terbaru

  • L'ange et le Démon   Chapitre 101 : Frappe à découvert

    VictorioLe silence, celui d’après, était plus lourd que la menace elle-même.Un silence en tension, chargé d’électricité. Le genre de calme qui précède les tempêtes les plus violentes.Et je savais qu’elle arrivait.Je la sentais sous ma peau, dans la morsure de mes nerfs, dans chaque battement sec de mon cœur.Emily dormait enfin.Pas profondément, non. Juste assez pour sombrer sans s’échapper. Un sommeil fragile, celui qu'on garde sur le bord de la conscience quand on sait que la nuit n’est pas sûre.Son corps roulé sous les draps, une épaule nue exposée comme une faiblesse, respirait dans une cadence hachée.Je la fixai un instant.Plus longtemps que je ne l’aurais dû.Elle avait ce visage-là. Celui qui ramollit les monstres. Qui donne envie de repousser la violence à demain.Et je savais que demain n’existait plus.Je me levai. Silencieux.J’attrapai une chemise noire et la laissai ouverte. L’arme glissée à la ceinture. La tension, elle, déjà verrouillée dans mes paumes.Je quitt

  • L'ange et le Démon   Chapitre 100 : Le prix du silence

    EmilyL’odeur du café me tira doucement de mes pensées.Un café fort. Noir. Amer.Comme lui.Comme cette journée qui commençait, imprégnée d’un goût d’alerte.La lumière pâle du matin filtrait à travers les rideaux à demi tirés. La pièce était silencieuse, presque irréelle. Trop calme pour être honnête.Victorio était déjà debout, chemise ouverte sur son torse tendu, regard perdu dans les grandes baies vitrées de son appartement.Il ne bougeait pas. Ne parlait pas.Il veillait.Le monde s’étendait, froid et indifférent, au-delà du verre.Mais moi, je ne regardais que lui.Son dos large, immobile, tendu comme une ligne prête à rompre.— Tu n’as pas dormi, soufflai-je, m’approchant lentement.Il ne répondit pas tout de suite. Juste un léger mouvement de tête, presque imperceptible.Puis, d’une voix rauque :— Quelqu’un est venu, cette nuit.Mon cœur rata un battement.— Quoi ?Il tourna légèrement la tête, sans vraiment me regarder.— Pas ici. Mais assez près pour que je le sache.Je m’

  • L'ange et le Démon   Chapitre 99 : Ce que la nuit retient

    EmilyIl n’avait pas bougé.Pas même lorsque je m’étais assoupie contre lui, vulnérable, offerte dans cet abandon dont je ne me croyais plus capable.Il m’avait tenue. Juste tenue.Comme si, dans ce silence suspendu, nous avions signé un pacte plus ancien que les mots.Et cela avait suffi à me faire tomber plus profondément que toutes les chutes de ma vie.Quand j’ouvris les yeux, lentement, je crus d’abord que le temps avait cessé de circuler.Le matin n’était pas encore là.Mais la nuit, elle, semblait s’être arrêtée sur nous, figée, compacte, comme si elle refusait de disparaître, jalouse de ce que nous venions de vivre.Je sentis sa présence avant même de croiser son regard.Elle m’enveloppait. Me contenait. Me questionnait.Son regard me trouva instantanément.Il était là. Entier. Entier pour moi.Il ne dormait pas.Évidemment qu’il ne dormait pas.Victorio dormait-il seulement, un jour ? Ou bien était-il condamné à veiller, comme une sentinelle prisonnière de ses propres ténèbre

  • L'ange et le Démon   Chapitre 98 : La brûlure et l’empreinte

    VictorioJe ne savais pas combien de temps elle était restée là, sur moi.Le temps s’était dilué, étiré, effacé.Et moi, j’avais cessé de lutter.Je n’étais plus le maître, plus le masque, plus l’homme qu’ils craignaient ou désiraient contrôler.J’étais juste un corps, une respiration, un battement.Et elle…Elle était partout.Chaque repli de moi semblait porter son empreinte.Sa peau sur la mienne.Son souffle dans mes poumons.Son regard, comme un tatouage sous mes paupières.J’avais souvent connu le silence.Le vrai.Celui qui vous colle à la gorge, vous enferme dans vos pensées comme un cercueil étanche.Mais celui-ci était différent.Ce silence-là était vivant.Il vibrait à chaque respiration d’Emily, à chaque soupir endormi.Il me racontait une histoire sans mot.Notre histoire.Celle qu’on écrivait là, entre l’ombre et la lumière.Je caressais doucement sa nuque, ses cheveux emmêlés.Elle s’était endormie contre moi, une main posée sur mon torse comme une ancre.Et moi, j’étai

  • L'ange et le Démon   Chapitre 97 : Le poids du feu

    BlackJe n’arrivais pas à dormir.Pas parce qu’elle était là, nue, lovée contre moi comme une évidence.Mais parce qu’elle avait déplacé quelque chose.En moi.Il y avait ce vide, depuis toujours, que je gardais scellé.Un trou noir où je jetais tout ce que je ne voulais pas sentir.Et elle.Elle venait d’y allumer un feu.Je la regardais. Ses paupières closes. Sa respiration lente. Son ventre qui se soulevait doucement.Elle avait l’air paisible. Mais je savais que ce n’était qu’en surface.Elle aussi, elle luttait.Contre moi.Contre elle.Contre cette force qu’on avait créée à deux sans jamais vraiment la nommer.Un monstre à la peau douce. Un dieu païen dressé entre nous, né de nos affrontements, de nos caresses, de nos silences et de nos cris.Je posai ma main sur son dos, juste là, entre ses omoplates.Un frisson.Elle ouvrit les yeux, sans sursaut, comme si elle m’attendait.— Tu ne dors pas, murmura-t-elle.Je secouai la tête.Elle leva la sienne, me fixant avec cette intensit

  • L'ange et le Démon   Chapitre 96 : Au-dedans

    ÉmilyJe sentais encore sa chaleur en moi.Pas seulement celle de son corps. Celle de son abandon. Celle de ce qu’il m’avait donné sans le dire, sans le savoir peut-être.Son bras m’entourait. Sa paume couvrait mon ventre, possessive et fragile à la fois. Il ne dormait pas. Moi non plus.On restait là, dans ce souffle partagé, cette moiteur douce qui ne trichait pas.Il glissa ses doigts sur ma peau. Lentement. Comme s’il avait peur que je m’évapore. Ou comme s’il ne croyait pas que j’étais vraiment là. Encore là.— Emily…Sa voix était rauque, plus basse encore qu’à l’habitude. Ce n’était plus un homme qui commandait. C’était un homme qui demandait.Je tournai la tête vers lui, nos nez presque touchés. Et je vis ce regard. Ce gouffre. Cette faim.Mais pas une faim de domination. Une faim d’appartenance.Il me regardait comme un homme regarde la dernière chose qui pourrait le sauver. Et j’étais cette chose. Cette femme. Ce corps. Ce souffle.Il effleura mes lèvres. Juste ça. Un frôlem

  • L'ange et le Démon   Chapitre 95 : Sans filet

    Emily & LorenzoIl n’avait pas bougé.Ni d’un millimètre.Et moi non plus.Nos souffles avaient fini par se fondre. L’un sur l’autre. L’un dans l’autre.Un battement commun. Une même brûlure.Un silence qui n’en était pas un.Une tension vivante. Viscérale. Suspendue.Je sentais son cœur. Il cognait avec cette lenteur particulière, celle de l’après.Pas l’après du plaisir.L’après du basculement.Celui où tout change. Où le corps s’ouvre autrement, où la peur lâche prise pour laisser entrer l’inimaginable : l’autre.J’avais l’impression que le monde s’était figé autour de nous. Que même le temps retenait son souffle.Il n’y avait plus de rôle.Plus de mur.Plus de masque.Plus de mensonge.Seulement nous.Nus.Au-delà du corps.Au bord de quelque chose de vertigineux.Au bord de nous.— Emily, dit-il.Mon prénom. Murmuré comme une promesse.Ou comme une prière.Ou comme une mise à nu.Comme s’il n’avait jamais prononcé de nom avec autant de sens. Avec autant de poids. Avec autant de f

  • L'ange et le Démon   Chapitre 94 : Là où naît le vertige

    EmilyJe voulais qu’il reste là, suspendu dans cet entre-deux.Cet espace fragile où le vernis se fissure, où la vérité glisse sous la peau comme une lame douce mais implacable.Il fallait qu’il sente.Ma respiration.Le poids de mon ventre contre ses hanches.La trace invisible que je laissais sur lui, comme un tatouage d’ombre et de feu.Il n’y avait rien à dire. Rien à justifier.Je savais.Et lui aussi.Son bras m’enserrait encore. Fort. Trop fort.Comme s’il voulait m’empêcher de m’éloigner, comme s’il avait peur que le simple fait de relâcher son étreinte fasse tout s’effondrer.Mais ce n’était pas un rêve. Ce n’était pas un accident.C’était nous.Cru.Dense.Féroce.Réel.Lorenzo n’était pas un homme qu’on apprivoise.C’était une tempête qu’on affronte ou qu’on subit.Moi, je n’avais pas fui.Je l’avais affronté.Yeux dans les yeux.Âme contre âme.J’étais entrée dans sa douleur comme dans une cathédrale en ruines, avec la volonté de m’y perdre s’il le fallait.Il respirait pa

  • L'ange et le Démon   Chapitre 93 : La Règle du Feu

    LorenzoElle avait souri.Ce sourire-là… il m’était resté en travers de la gorge. Il m’avait fendu net, sans prévenir, comme une lame plantée sans élan, juste avec l’assurance de celui qui sait viser le cœur. Il n’y avait dans ce sourire ni innocence, ni soumission. Juste une clarté crue, une insolence sublime. Une provocation qui, au lieu de m’éloigner, m’attirait comme une évidence.Je l’avais vue sourire, et je n’avais plus eu le choix.Le reste avait suivi. Brutalement. Instinctivement.Je l’avais plaquée contre le mur. Non pour l’écraser, non pour la blesser. Mais pour me rappeler, une seconde, que j’existais encore dans ce corps, dans cette peau que ses regards faisaient fondre. J’avais besoin de ce contact dur, de la pierre dans mon dos, de sa respiration saccadée contre ma joue. J’avais besoin de cette friction pour ne pas sombrer tout à fait.Ses yeux n’avaient pas cillé.Ils étaient plantés dans les miens, comme deux aiguilles, comme deux boussoles inversées qui refusaient d

Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status