Emily Carter, une agente du FBI redoutée pour son intelligence et sa beauté glaciale, est chargée d’infiltrer l’un des plus dangereux cartels de New York pour faire tomber son chef, Victorio Valenti. Fils d’un parrain légendaire, Victorio règne sur le crime organisé avec une froideur impitoyable. Il est connu pour sa brutalité et son absence totale de pitié. Lorsqu’Emily se rapproche de lui sous une fausse identité, elle découvre un homme complexe, à la fois sombre et magnétique. Victorio, méfiant mais intrigué par la beauté et le caractère indomptable d’Emily, la prend sous son aile. Malgré sa méfiance initiale, une tension sensuelle s’installe entre eux, jusqu’à ce qu’Emily se retrouve prise au piège entre son devoir et le désir irrésistible qu’elle éprouve pour Victorio. Alors qu’Emily lutte pour garder son identité secrète, Victorio découvre la vérité. Mais au lieu de la tuer, il lui propose un choix : soit elle reste à ses côtés et trahit le FBI, soit il la détruit. Entre passion dévorante, trahison et loyauté, Emily doit décider si elle est prête à brûler son passé pour l’homme qui pourrait autant la sauver que la condamner.
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La pluie tombe en fines gouttes froides sur le bitume, créant une mélodie sourde qui se mêle au grondement distant de la ville. New York ne dort jamais, même à une heure aussi tardive. Les lumières des lampadaires créent une ambiance trouble, reflétant des ombres mouvantes sur les façades des immeubles. J’observe la scène depuis le siège passager d’une berline noire aux vitres teintées, le cœur battant à un rythme mesuré, mais l’esprit en ébullition.
— Tu es sûre de toi ? — demande l’agent Ross, son regard perçant s’attardant sur mon profil.
— Je n’ai jamais été aussi sûre de rien.
Mes mains, pourtant calmes, trahissent une légère tension alors que je réajuste le col de ma robe noire. Elle est trop courte, trop moulante. Une partie de moi déteste l’image que je renvoie, mais je sais que dans le monde que je vais infiltrer, l’apparence est une arme. Mon corps, mon visage, mon charme… tout cela va devenir un outil, une distraction, un piège soigneusement tendu à la mauvaise personne.
Victorio Valenti.
Le nom résonne dans mon esprit comme une malédiction. Héritier du cartel Valenti, il contrôle une grande partie du trafic de drogue et d’armes à New York. Intouchable. Dangereux. Le FBI le traque depuis des années sans jamais réussir à lui passer les menottes. Je suis leur dernière carte. Leur atout final.
Je descends de la voiture, le claquement de mes talons sur le bitume se perd dans le bruit lointain de la circulation. L’air nocturne est chargé de tension, de cette électricité sourde propre aux milieux dangereux. Un videur massif m’arrête à l’entrée du club. Il a une carrure de lutteur, des yeux froids et un tatouage tribal courant le long de son cou.
— Nom ? — demande-t-il d’une voix rauque.
— Emily Carter. Victorio m’attend.
Il me scrute un instant, puis recule et ouvre la porte. À l’intérieur, le décor change radicalement. La musique est forte, le rythme lourd et sensuel. Des corps se mêlent sur la piste de danse, des silhouettes féminines vêtues de robes scintillantes s’abandonnent sous le regard de prédateurs en costumes italiens.
Mon regard balaye la salle jusqu'à ce que je le voie.
Victorio Valenti.
Il est assis dans un fauteuil en cuir noir, une jambe négligemment posée sur l’autre. Il porte un costume sombre, parfaitement ajusté, qui épouse les contours de son corps musclé. Ses cheveux bruns sont coiffés en arrière, révélant un visage aux traits d’une beauté brutale : une mâchoire ciselée, des pommettes hautes, une bouche sculpturale. Mais c’est son regard qui me frappe. Des yeux d’un gris métallique, froids comme la lame d’un couteau.
Il me fixe.
Son regard me traverse, me juge, me dissèque. Une étincelle d’amusement danse dans ses prunelles, mais je sais qu’elle masque quelque chose de plus sombre. Je prends une inspiration et avance vers lui, mes talons résonnant sur le sol de marbre.
Un homme à sa droite se lève pour me bloquer le passage. Victorio lève une main nonchalante.
— Laisse-la passer.
Je m’arrête devant lui. Il ne parle pas, se contente de m’observer, son regard glissant de mon visage à la courbe de mes hanches. Mon corps réagit instinctivement, une chaleur sourde naissant dans le creux de mon ventre.
Il tend une main vers moi.
— Emily.
Ma main glisse dans la sienne. Il l’attire doucement, me forçant à m’asseoir sur le canapé à côté de lui. Sa proximité me trouble. L’odeur de son parfum — un mélange boisé avec une pointe de cuir — s’insinue dans mes narines.
— Qu’est-ce qu’une femme comme toi fait ici ? — demande-t-il d’une voix basse et grave, presque un murmure.
— J’ai entendu dire que tu étais l’homme à connaître.
Un sourire narquois étire ses lèvres.
— C’est vrai. Mais tu n’es pas le genre de femme à fréquenter ce genre d’endroit.
Je fronce légèrement les sourcils.
— Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
— Tes yeux. Ils sont trop intelligents. Trop lucides. Les femmes qui viennent ici ne cherchent pas la conversation.
Il s’appuie contre le dossier, son bras s’étirant le long du canapé derrière mes épaules. Une vague de chaleur monte en moi. Son corps est proche, sa présence m’envahit.
— Tu es venue chercher quoi, Emily ? — murmure-t-il en se penchant légèrement vers moi.
— Toi.
Un éclat d’ombre traverse son regard.
— Sais-tu qui je suis ?
— Victorio Valenti. Le roi de New York.
Il esquisse un sourire carnassier.
— Et tu n’as pas peur ?
— Je suis une grande fille.
Sa main effleure ma joue. Mon souffle se bloque.
— Les grandes filles devraient savoir quand s’éloigner du danger.
Je soutiens son regard sans ciller.
— Peut-être que j’aime le danger.
Son sourire s’élargit.
— Alors reste avec moi ce soir.
Son ton est à la fois une invitation et un ordre. Mon cœur s’emballe, mais je garde le contrôle.
— Je suis toute à toi.
Il se penche, ses lèvres frôlant ma tempe.
— Alors montre-moi jusqu’où tu es prête à aller.
Il se lève, me tend la main. J’hésite une seconde, puis mes doigts glissent dans sa paume. Il m’attire à lui, son torse effleurant mes seins. Son odeur, sa chaleur, la tension entre nous… tout est électrisant. Il m’entraîne vers une porte à l’arrière du club, un escalier sombre qui descend vers une zone privée.
La porte claque derrière nous. Il me plaque contre le mur, une main autour de ma taille, l’autre remontant le long de ma cuisse.
— Tu joues avec le feu, Emily.
Je glisse mes mains le long de son torse musclé, sentant la dureté de ses abdominaux sous le tissu fin de sa chemise.
— Alors brûle-moi.
Un grondement sourd naît dans sa gorge. Ses lèvres s’écrasent sur les miennes avec une brutalité maîtrisée. Sa langue s’insinue dans ma bouche, exigeante, possessive. Mon corps répond immédiatement, la chaleur se propageant dans mon bas-ventre.
Je suis perdue dans ce baiser sauvage, dans cette passion brute. Ses mains glissent sous ma robe, remontant le long de mes cuisses nues. Il presse son corps contre le mien, un gémissement échappant de mes lèvres.
Il arrête brusquement le baiser, son front collé au mien.
— Tu ne sais pas ce que tu fais, Emily.
— Si.
Il sourit, sombrement.
— Alors prépare-toi à ne plus jamais faire marche arrière.
Et il m’embrasse de nouveau, avec une intensité qui me consume tout entière.
EmilyLe téléphone glisse entre mes doigts, mais je ne le laisse pas tomber.Les lettres sont là, noires, terribles. Mon vrai nom s’affiche, en haut de l’écran. Un nom qui ne m’appartient plus. Et en dessous : MANDAT D’ARRÊT INTERNATIONAL.Signé. Tamponné. Officiel.Je suis redevenue ce que j’avais fui : un pion. Une cible. Une traîtresse.Et cette fois, ce n’est plus seulement le FBI ou un supérieur amer. Ce sont des chefs d’État. Des coalitions. Des accords entre puissances. C’est le monde qui veut ma tête.— Ils ont bougé, je souffle.Lorenzo ne répond pas immédiatement. Il est debout, dos à moi, face à la fenêtre, comme toujours quand quelque chose le déstabilise. Il garde les mains dans les poches. Son reflet dans le verre est figé, comme sculpté dans le marbre.Je reprends :— Le mandat est tombé. Officiel. Public. Ils veulent me faire tomber pour haute trahison. Parce que je suis passée de l’autre côté.Il se retourne lentement. Il ne semble pas surpris.— Je savais qu’ils fini
LorenzoElle dort contre moi. Enfin, pas tout à fait.Elle respire.Elle veille à l’intérieur.Comme moi.Emily ne dort jamais vraiment.Elle guette.Son dos nu épouse mon torse. Ses cheveux s’éparpillent sur mon bras, et sa nuque dégage cette chaleur discrète qui me rend fou. Sa peau est douce, vivante, ferme, comme tendue par une énergie invisible. J’y suis ancré comme un homme qui sait qu’il ne doit pas s’attacher, mais qui s’y cloue quand même. Comme si chaque fibre de moi criait qu’elle est ce qu’il me fallait, alors que mon esprit sait parfaitement que c’est faux.Il y a dans sa manière de s’abandonner sans jamais céder une leçon que je ne comprends pas encore.Mais je veux la prendre.Je veux la comprendre, la déchiffrer, sans la réduire. Et cette tension entre ces deux instincts — prendre et respecter — me tient éveillé plus sûrement que la peur ou le désir.Je ne bouge pas. Je me contente de l’enlacer, doucement. J’écoute. Le feu s’est apaisé. Le silence a pris le relais. Ce
EmilyIl m’a prise comme un homme qui croit aimer pour la première fois. Moi, je l’ai reçu comme une femme qui n’a plus peur de se perdre.Nos corps se sont liés, mais ce soir-là, c’est autre chose qui s’est scellé.Quelque chose de plus vaste.De plus sombre.De plus lumineux aussi, peut-être.Un pacte entre deux monstres capables d’amour.Et pendant qu’il gémissait mon prénom à l’oreille, je regardais la bague briller à mon doigt.Comme une étoile morte.Belle.Lointaine.Et prête à exploser.Je suis restée allongée un moment, nue contre les draps lourds, le souffle encore heurté, le corps empreint de son empreinte. Le feu crépitait doucement dans la cheminée, jetant des ombres dansantes sur les murs de velours. L’air était saturé de sueur, de sexe, de promesses non dites.Il était là, assis au bord du lit, le dos nu, penché légèrement en avant. Ses omoplates saillaient sous la lumière, ses cheveux humides collaient à sa nuque. Il ne disait rien. Il ne bougeait presque pas.Et moi,
EmilyJe suis restée droite, sans baisser les yeux. Pas une seconde. Même lorsque les applaudissements ont résonné autour de moi, mécaniques, bien dressés. Même lorsque les flashs ont commencé à claquer dans la salle comme des coups de feu. Même quand il a glissé son bras dans mon dos, possessif, et qu’il m’a fait tourner lentement vers les invités comme une poupée de porcelaine qu’il présentait au monde.Je suis restée droite.Parce que je savais.Parce que je sentais.Parce que ce soir, rien ne devait vaciller.Il croyait m’avoir piégée dans la lumière. M’avoir clouée dans son monde d’apparat et de faux-semblants. Mais il ne comprenait pas encore que certaines proies, une fois acculées, deviennent des prédatrices.Et ce soir, j’avais faim.Nous avons traversé la salle comme deux souverains en guerre. Je sentais chaque regard sur moi, chaque murmure étouffé. Les femmes me jaugeaient. Les hommes me dévoraient du regard. Mais personne, pas même lui, ne pouvait comprendre ce qui bouillo
LorenzoJe suis resté là, seul, dans le silence qu’elle avait laissé derrière elle. Un silence dense, chargé, presque sacré. Emily venait de partir, mais son absence résonnait plus fort que ses mots.Ou peut-être que je suis née pour te détruire.Elle me croyait menacé. Elle me pensait vulnérable parce qu’elle avait osé me défier, debout, nue, avec cette fièvre dans le regard. Elle ne comprenait pas encore que dans mon monde, chaque guerre se gagne avant même d’être déclarée.Je me suis assis dans le fauteuil, là où tout avait explosé. Son odeur était partout. Sur ma peau. Dans mes veines. Dans l’air. Elle me brûlait encore, cette fille. Elle croyait pouvoir fuir. Mais il n’y avait plus de fuite possible. Pas depuis cette nuit.Elle avait franchi le seuil. Elle était entrée dans ma légende. Et personne ne ressort indemne de ça.Un léger sourire a étiré mes lèvres. Je savais exactement quoi faire. Pas la rattraper. Pas la supplier. Pas l’aimer.L’enfermer.Pas avec des chaînes. Avec de
EmilyLe silence. Épais. Viscéral. Pas celui du repos, ni de l’apaisement. Celui des ruines encore fumantes après l’explosion. Celui d’un monde où plus rien ne pousse. Pas encore.Il est toujours là. En moi. Autour de moi. Sur moi. Et je ne sais plus où je commence, ni où je finis. Mon corps est un champ de guerre. Mon âme, un cadavre éveillé.Le bureau est froid contre ma peau moite. Une sueur qui n’a rien d’érotique. Une sueur de honte. De choc. De tout ce qu’il a fait vibrer. De tout ce que je n’ai pas su arrêter.Lorenzo s’est redressé. Lentement. Toujours lentement. Comme un conquérant après la bataille, contemplant son territoire. Moi. Mes chairs encore battantes. Mon souffle décomposé. Ma haine. Mon amour. Mon néant.Il m’a regardée longtemps. Trop longtemps. Et ce regard n’était pas celui d’un homme repentant. C’était celui d’un homme rassasié, mais pas repu. D’un homme qui veut revenir encore et encore jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.Je me suis assise, maladroitement. Me
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