Camille Duret est une avocate brillante, intègre et redoutée dans les tribunaux. Son monde bien ordonné bascule lorsqu’elle se retrouve forcée de défendre un homme qu’elle aurait préféré éviter : Lorenzo Valenti, un parrain de la mafia aussi séduisant que dangereux. D’abord réticente, elle découvre un homme bien plus complexe qu’un simple criminel. Entre eux naît une tension électrique, un jeu de pouvoir où chacun tente de dominer l’autre. Mais dans l’ombre, les ennemis de Lorenzo se multiplient, et Camille devient une cible malgré elle. Tiraillée entre sa morale et son attirance pour cet homme imprévisible, Camille devra faire un choix : rester fidèle à ses principes ou plonger dans un monde où la loi du plus fort règne, au risque d’y perdre son âme… ou son cœur.
View MoreCamille
Le bruit métallique du marteau du juge résonne encore dans ma tête alors que je sors du tribunal. Une victoire de plus. Je devrais être satisfaite, mais une étrange sensation me serre la poitrine. L’affaire était trop simple, trop prévisible. Défendre des innocents ou des criminels en col blanc n’a plus la même saveur.
Je pousse la porte de mon cabinet, retirant mes talons avec un soupir. Mon assistante, Mélanie, lève les yeux de son écran.
— Tu as un rendez-vous dans dix minutes. Un client très insistant.
— Qui ?
Elle hésite. Je fronce les sourcils. Mélanie sait que je déteste les non-dits.
— Un homme qui ne laisse pas son nom. Mais il a dit que c’était une question de vie ou de mort.
Un frisson me parcourt. Les clients désespérés, j’en ai vu des dizaines. Mais il y a quelque chose dans son regard inquiet qui me met mal à l’aise.
— Fais-le entrer.
Mélanie opine et quitte la pièce. Quelques secondes plus tard, un homme s’avance dans mon bureau. Grand, imposant, un costume sombre parfaitement taillé sur une carrure puissante. Son visage est sculpté comme s’il avait été taillé dans la pierre : mâchoire ciselée, regard sombre et perçant.
Je sens immédiatement que cet homme est un prédateur.
Il s’assoit face à moi, nonchalamment, comme s’il était maître des lieux. Ses doigts jouent avec le bouton de sa veste. Je croise les bras, tentant d’ignorer la chaleur qui s’installe dans la pièce.
— Vous êtes Camille Duret ?
Sa voix est profonde, grave, avec un léger accent italien.
— Qui me le demande ?
Un sourire arrogant étire ses lèvres.
— Lorenzo Valenti.
Son nom claque comme un coup de fouet. Je me fige. Lorenzo Valenti, chef présumé de l’une des organisations criminelles les plus dangereuses de la ville. Accusé de plusieurs meurtres, trafics et extorsions. Aucun avocat ne l’a jamais défendu longtemps. Ils ont tous fini par se retirer.
Je me penche légèrement en avant.
— Vous perdez votre temps. Je ne défends pas les criminels de votre espèce.
— Je vous paye dix fois vos honoraires habituels.
Je souris froidement.
— L’argent ne m’intéresse pas.
Son regard s’assombrit. Il sort un dossier de sa veste et le pose sur mon bureau avec une lenteur calculée.
— Peut-être que ceci vous intéressera plus.
J’ouvre le dossier, les doigts crispés. À l’intérieur, des photos. Moi. En train de sortir de mon appartement, de marcher jusqu’au tribunal, de dîner avec mon frère. Un frisson glacé me traverse l’échine.
— C’est une menace ?
Lorenzo secoue la tête.
— Une précaution. Vous avez besoin de moi autant que j’ai besoin de vous.
Je serre les dents.
— Je ne travaille pas avec la mafia.
Il se lève lentement, s’approche, ses yeux sombres me transperçant.
— Vous ne travaillez pas avec la mafia. Vous travaillez pour moi.
Ma respiration se bloque. Je sais que je devrais refuser. Mais au fond de moi, une alarme s’allume, non pas de peur… mais d’un frisson dangereux d’adrénaline.
Je suis piégée. Et pourtant, quelque chose en moi brûle déjà de savoir jusqu’où ce jeu va nous mener…
Camille
Le silence s’étire dans mon bureau. Oppressant. Pesant. Je me sens comme une proie piégée sous le regard intense de Lorenzo Valenti. Chaque fibre de mon corps me hurle de le faire sortir, de ne pas entrer dans son jeu. Mais ce n’est pas la peur qui me retient. C’est ce frisson indéfinissable, cette tension sourde qui vibre entre nous.
Je referme brutalement le dossier contenant ces photos de moi, le regard rivé sur lui.
— Vous me faites surveiller ?
Il esquisse un sourire, lent, presque amusé.
— Disons que je préfère savoir à qui je confie ma vie.
Je me lève, contournant mon bureau pour lui faire face. Mes bras se croisent sur ma poitrine, une posture de défi, mais il ne recule pas. Il ne recule jamais.
— Vous ne me laissez pas le choix, c’est ça ?
Son regard s’assombrit légèrement, comme s’il pesait chacune de mes réactions.
— Le choix, vous l’avez toujours, Camille. Mais si vous refusez, sachez que d’autres s’occuperont de votre cas.
Une menace déguisée. Je le savais. Mais ce qui me trouble, c’est cette manière qu’il a de prononcer mon prénom, comme s’il me possédait déjà.
Je serre les dents.
— Pourquoi moi ?
Il observe la ligne tendue de ma mâchoire, puis baisse les yeux sur ma tenue – une robe noire ajustée, des escarpins sobres, des bracelets discrets.
— Parce que vous êtes brillante. Parce que vous êtes incorruptible. Parce que vous avez une réputation à défendre.
Il se rapproche d’un pas. Je retiens mon souffle.
— Et parce que vous êtes trop fière pour laisser quelqu’un d’autre réussir là où vous auriez pu exceller.
Un silence. Ses mots résonnent trop juste, et ça m’agace.
— Vous ne me connaissez pas.
Son sourire s’élargit.
— Pas encore.
Il tend la main, glissant une carte sur mon bureau.
— Demain, 20 heures. Un dîner.
Je plisse les yeux.
— Je ne vais pas dîner avec vous.
— Ce n’est pas une invitation. C’est une entrevue professionnelle.
Sa voix est calme, mais je devine l’ordre sous-jacent. Il recule enfin et se dirige vers la porte. Avant de sortir, il se tourne légèrement.
— Vous n’avez pas envie de savoir pourquoi quelqu’un veut me voir en prison… ou pourquoi je vous ai choisie pour m’éviter ça ?
Et il disparaît, me laissant seule avec mes doutes.
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Le lendemain – 20h00
Je ne devrais pas être ici. Je n’aurais jamais dû venir.
Le restaurant où il m’a donné rendez-vous n’a pas de nom sur la façade. Luxe discret, ambiance tamisée. Des hommes en costume surveillent les entrées, et je sens immédiatement que je suis dans un territoire contrôlé.
Un serveur m’accueille avec un sourire poli.
— Mademoiselle Duret, veuillez me suivre.
Je le suis, mon regard glissant sur les clients présents. Des hommes influents, des regards furtifs, des murmures. Je suis la seule femme ici, hormis quelques compagnes silencieuses, parées de bijoux.
Lorenzo est déjà installé à une table isolée près d’une baie vitrée. Il se lève en me voyant approcher. Sa prestance est indéniable, son costume gris anthracite taillé à la perfection, son charisme écrasant.
— Vous êtes venue.
— Apparemment, j’ai un problème avec le mot non.
Je m’assois, posant mon sac près de moi. Il observe mon geste, un sourire en coin.
— Toujours sur vos gardes. C’est bien.
Je prends le menu, mais il l’intercepte et le referme d’un geste lent.
— Je commande pour nous.
Je croise les bras.
— Machiste, en plus d’être un criminel ?
Il rit doucement, et ce son me trouble plus que je ne veux l’admettre.
— Disons que j’aime le contrôle.
Je m’apprête à répliquer, mais le serveur revient déjà avec une bouteille de vin rouge et deux verres. Lorenzo le remercie en italien, puis me regarde.
— Je sais que vous avez des dizaines de questions.
Je m’adosse à ma chaise.
— Une seule, pour commencer. Qui veut vous voir en prison ?
Il fait tourner son verre entre ses doigts, réfléchissant.
— Mes ennemis. Mes associés. La justice. Beaucoup de gens aimeraient me voir tomber, Camille.
— Mais un en particulier a réussi à monter un dossier contre vous.
Ses yeux sombres se plissent légèrement.
— Oui.
Un frisson me parcourt.
— Qui ?
Il se penche lentement, son regard capturant le mien.
— Votre client précédent.
Mon cœur rate un battement.
— Quoi ?
Lorenzo pose un dossier devant moi. Je l’ouvre. Le nom inscrit me glace le sang.
— Victor Lambert.
Je relève la tête, interdite. Victor Lambert était un homme d’affaires que j’avais défendu il y a trois ans dans une affaire de détournement de fonds. Je l’avais sauvé de la prison.
— Je ne comprends pas…
Lorenzo repose son verre.
— Victor Lambert blanchissait de l’argent pour plusieurs organisations criminelles, dont la mienne. Il nous a trahis. Et maintenant, il veut me faire tomber.
Ma gorge se serre.
— Pourquoi ?
— Parce qu’il a passé un accord avec les fédéraux.
Un silence. Le poids de l’information s’abat sur moi.
— Il vous utilise. Il sait que vous avez un passé avec lui. Il espère que vous refuserez de me défendre pour le protéger.
Je sens la sueur perler dans mon dos. Lambert… Je l’avais trouvé charmant, honnête. Mais avais-je été naïve ?
— Vous mentez peut-être.
Lorenzo ne cille pas.
— J’ai les preuves. Et si vous refusez cette affaire… vous deviendrez une cible.
Un long frisson parcourt ma peau. Je veux me lever, partir, fuir cette table et tout ce qu’elle représente. Mais une part de moi sait que c’est déjà trop tard.
J’ai mis les pieds dans un jeu bien plus dangereux que ce que j’avais imaginé.
Et Lorenzo Valenti venait d’en refermer la porte derrière moi.
CamilleJe sens encore ses mains sur moi. La morsure de ses doigts. Le feu dans mes entrailles. Mon corps entier résonne de sa présence, comme une cloche fêlée qu’il a frappée trop fort. Trop juste. Chaque parcelle de ma peau se souvient. De la violence. De l’abandon. De la chute. De la montée. De cette déflagration qui m’a réduite en cendres… pour mieux me faire renaître.Et pourtant, dans ce silence qui nous enveloppe après le chaos, c’est mon esprit qui hurle.Je ne bouge pas. Je suis blottie contre lui, nue, salie, glorifiée. Brûlante et glacée à la fois. Comme si tout ce qui me tenait debout avait été arraché et remplacé par autre chose. Quelque chose de plus brut. De plus vrai. Quelque chose de lui.Ses bras sont autour de moi. Lourds. Protecteurs. Possessifs. Et pourtant, je me sens libre. Libre comme je ne l’ai jamais été. Parce qu’il n’a pas cherché à me posséder. Il m’a laissée devenir. Il m’a regardée me déchirer, m’abandonner, m’effondrer pour me redresser plus forte, plus
LorenzoElle est là, ses yeux brûlants d'une intensité que je connais, d’une faim que je reconnais. Ses lèvres sont entrouvertes, et sa respiration saccadée résonne comme un signal, un appel à l'extase, à la destruction. J’attrape ses poignets, la forçant à s’abandonner dans le tourbillon que j’ai lancé. Tout en elle me crie que cette nuit, il n’y a pas de place pour la douceur. Pas de place pour les hésitations. Ce qui nous lie, ce n’est pas l’amour, ni le désir, mais quelque chose de plus primal, d’indomptable. Un cri, une rage, un besoin de brûler ensemble, jusqu'à n'être plus que des cendres.Je la soulève sans un mot. Elle s'accroche à moi comme si sa vie en dépendait. Ses mains se posent sur mon torse, ses doigts frémissent, s’enfoncent dans ma peau. Je la sens trembler, pas de peur, mais d'excitation. C’est elle qui m’attire, qui me pousse dans cette folie. Chaque fibre de son corps hurle, réclame, désire tout à la fois.Je la dépose sur le lit d’un geste impétueux. Ses yeux ne
LorenzoLe vent de la mer souffle froid, frais contre ma peau. Le bruit des vagues est comme une mélodie ancienne, une chanson que je n’ai jamais entendue avant, mais qui résonne en moi comme si elle m’avait toujours appartenu. Ce matin, il y a une douceur dans l’air, presque irréelle. Comme une promesse, mais une promesse qu’on sait qu’on ne pourra pas tenir.Je suis là, sur ce balcon, seul. Le regard plongé dans l’horizon. Camille n’est pas loin, mais elle m’a laissé ce moment. Ce moment où il n’y a plus de nous, juste moi et le vide du monde. Le vide qu’on essaie tous de fuir, mais qui revient toujours. Parce qu’il n’y a pas de fuite. Il n’y a que l’acceptation.J’ai l’impression de l’avoir cherchée toute ma vie, et quand je l’ai enfin trouvée, je l’ai laissée s’échapper à travers mes doigts, inaperçue, comme une illusion trop fragile. Camille a été ma quête, mon erreur et ma rédemption. Chaque partie d’elle, chaque mouvement, chaque geste que j’ai cru posséder, m’a échappé. Et pou
LorenzoL'aube se glisse silencieusement par les fenêtres, ses rayons effleurant notre peau encore brûlante des fragments de la nuit. L’air est frais, mais il porte encore l’odeur de la chair, de l’intimité. L’odeur de nous. Il y a dans cette lumière douce quelque chose de déconcertant, comme une promesse et une trahison, une invitation à se lever mais aussi à rester, à ne jamais bouger.Je suis allongé sur le dos, mon bras autour de son corps. Elle est là, contre moi, profondément endormie, son souffle encore irrégulier, mais apaisé. Je la regarde, fascinée par la paix qui l’habite, un calme que je ne lui connaissais pas, que je n’ai jamais cru possible.Elle est belle, fragile, humaine. Chaque imperfection, chaque fissure sur son corps est une victoire silencieuse. Une victoire sur tout ce que la vie lui a pris, sur ce que j’ai pris. Et je reste là, figé dans cette vision, comme si l’instant avait une fin, comme si demain était déjà une promesse qu’on ne pourrait pas tenir.Je cares
LorenzoLe silence après l’extase. Il est là. Dense. Chargé. Pas vide — jamais vide avec elle — mais habité de tout ce qui ne s’est pas dit.Je suis encore en elle. Ma joue contre sa tempe. Nos souffles lents, décalés. Elle ne parle pas. Elle ne me repousse pas non plus. Son bras reste enroulé autour de mon dos, ses doigts effleurent distraitement ma peau. Comme si elle essayait de dessiner un mot secret sur mes omoplates.Je me redresse un peu. Je glisse mes lèvres contre sa mâchoire, puis sa bouche. Elle m’embrasse doucement. Ce n’est plus un baiser de désir. C’est un baiser d’après. De ceux qui disent : je suis encore là. Je ne suis pas partie.— Tu pleures ? je demande, sans bouger.Elle secoue imperceptiblement la tête. Mais une larme, pourtant, trace une ligne humide sur sa joue.— Non… Je respire, c’est tout.Je fronce les sourcils. J’effleure sa tempe du bout du nez.— Ça faisait combien de temps que t’avais arrêté ?Elle esquisse un sourire. Triste. Vrai.— Assez pour ne plus
LorenzoElle ne dit rien. Elle ne m’enlace pas, ne me guide pas. Mais elle reste là. Sa main dans la mienne. Et c’est le seul consentement dont j’ai besoin ce soir.Je me relève lentement, comme on sort d’un rêve ou d’un deuil. Chaque mouvement semble soupesé par la peur de réveiller la douleur. Mon corps est lourd, mais quelque chose en moi redevient vivant. Un battement. Un souffle. Une certitude ténue.Son regard ne lâche pas le mien. Pas une seconde. Il est noir de souvenirs, de douleurs, de tempêtes. Mais il est là. Présent. Brûlant. Et dans cette intensité muette, je lis quelque chose d’infiniment fragile. Comme si elle me disait : essaie encore. Mais fais-le bien, cette fois.Je n’ai pas l’habitude qu’on me laisse aimer. J’ai toujours cru qu’aimer, c’était prendre. Enfermer. Posséder. Ce qu’on m’a appris, c’est l’obsession, le contrôle, la peur de perdre. Pas la tendresse. Pas la patience.Mais ce soir, j’ai peur de la casser si je la touche trop vite.Alors je tends la main. D
LorenzoJe n’ai pas dormi. Je ne dors plus vraiment, depuis un moment.Pas depuis que tout a commencé à se fissurer. Pas depuis que Camille a cessé de me craindre.Parce qu’au fond, c’est ça qui m’a toujours tenu debout : le pouvoir. Le contrôle. L’idée que je pouvais contenir le monde dans ma poigne. Mais elle... elle n’a jamais plié. Elle a vacillé, oui. Mais elle est restée là. Même quand je l’ai repoussée. Même quand je l’ai trahie. Même quand j’ai tenté de la briser, pensant que ça la ferait m’aimer davantage, à ma façon. À ma manière tordue et terrifiée.Et maintenant, je suis là. Devant cette porte. Cette frontière entre le chaos que je traîne et la paix que je n’ai jamais su préserver. Je frappe deux fois. Pourquoi deux ? Peut-être pour ne pas paraître désespéré. Peut-être pour ne pas trop espérer.Je n’ai pas de plan. Pas de discours. Pas de mensonge prêt à se poser sur ma langue. Juste une peur sourde. Celle qui prend racine dans les entrailles, et qui murmure : Et si c’étai
CamilleLa nuit est tombée plus tôt que prévu.Ou peut-être que c’est moi qui me suis perdue dans le temps.Dans cette attente sans attente, ce moment suspendu entre deux battements de cœur.Entre ce message et ce qu’il signifie.Entre Lorenzo et ce qu’il est prêt à devenir.Je suis rentrée.Pas chez moi. Chez nous. Enfin, ce qu’il en reste. Ce qu’il pourrait en être, s’il ose.Les murs sont les mêmes, mais ils ne résonnent plus pareil.Ils ont gardé l’écho de nos silences, de nos cris étouffés, de nos regards qui disaient tout ce que nos bouches refusaient d’admettre.Je les effleure du bout des doigts, comme pour m’assurer qu’ils sont encore là, solides, tangibles — alors que tout en moi vacille.J’ai retiré mes chaussures, déposé mon manteau, et je me suis laissée tomber au sol, dos au mur, dans la pénombre du salon.Je n’ai pas allumé. Pas besoin. L’obscurité est douce ce soir. Elle me couvre. Elle m’écoute. Elle ne juge pas.Je sens que tout est en train de basculer.Pas comme un
Lorenzo17h approche.Je suis déjà là.Seul, comme demandé. Mais armé. Pas physiquement. Ce serait grotesque. Ce genre de rencontre, ça ne se règle pas avec un canon sur la tempe. Ça se règle avec les nerfs. Avec ce qui reste d’âme après l’érosion.Julien pense encore que tout ça est un jeu d’échec. Qu’il y a une victoire à obtenir. Une case finale à conquérir.Il croit que j’ai quelque chose à prouver.Il se trompe.J’ai déjà choisi. Ce matin. Quand j’ai brûlé les pages du carnet. Pas toutes. Juste celles qui comptaient. Les noms barrés. Les décisions prises. Ce qu’on ne peut pas dire à voix haute. Ce qu’on confie aux flammes parce qu’elles comprennent mieux que les hommes.J’ai regardé les cendres danser, et j’ai compris.Je ne reviendrai pas en arrière.Pas cette fois.Le parking est vide. Un étage souterrain. Brut, froid, comme les souvenirs qu’on range dans les sous-sols de la mémoire. L’endroit parfait pour une fin. Ou un recommencement.Julien est là. Dos à moi. Comme s’il cont
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