Chapitre 12 Timéo est arrivé en personne

Ivy était gelée sur place. Elle se pansait dans le cœur.

« Donc vous n'avez pas vu à quel point j'ai travaillé dur pendant tout ce temps ? Même si j'avais signé ce contrat moi-même, tu penserais toujours que j'ai profité de Léa ? »

Ivy était tellement triste que son cœur était comme blessé par un couteau.

Théo, qui était également furieux, regardait la salle d'un air froid, souhaitant pouvoir gifler tous ces idiots. Il s’est dit dans son cœur : « Puisque vous avez commis des erreurs en premier, je ferai la même chose avec vous. »

« Grand-père, c'est Ivy qui a obtenu l’accord, cependant, tu as décidé d’attribuer le mérite à Léa ? Et si Timéo avait signé le contrat avec Ivy en voyant vraiment son talent ? »

« Le talent ! Tu veux dire être enceinte avant le mariage ? » Léa a ricané, évoquant clairement la liaison d'Ivy avec Théo, d’il y avait six ans.

Le visage de Théo s'est glacé et il a jeté un regard froid à Léa, ce qui l’a effrayé immédiatement.

« Puisque vous ne me croyez pas, alors, appelons Théo et demandons-lui pour savoir s'il s’est trompé sur la personne. »

Un rugissement de rire a éclaté dans la salle.

« Tu plaisantes ! Tu veux appeler Timéo pour lui demander ? C’est impossible. »

« Qui êtes-vous ? M. Tristan, en tant que l'homme le plus riche est si occupé en ce moment, Comment pourrait-il venir au Groupe Leroy pour une question aussi triviale. »

« Même s'il était libre, il ne le ferait pas. »

Les cadres se discutaient.

« Théo, as-tu de l’eau dans le cerveau ? L'homme le plus riche ! Est-il possible qu’il vienne pour témoigner en ta faveur ? Tu es fou ! » Hubert avait un regard moqueur : « Ça doit être qu’il s'est trompé de nom. Arrêtes de rêver. »

Théo, cependant, a plissé les yeux : « Et si, en effet, je le faisais venir ? »

« Haha, si vous pouvez le faire venir, je vous appellerai Papa. »

« C'est ce que tu as dit, je ne t'ai pas forcé. »

Puis, Théo s'est tourné vers Ivy et lui a dit : « Ivy, appelle Timéo et dis-lui de venir. »

« Théo, tu es fou ! » Ivy était anxieuse : « Comment pourrait-il accepter de venir chez moi pour clarifier les choses pour moi, et en plus, je n'ai pas son numéro. »

« C'est sur l'accord. » Il a trouvé le numéro de téléphone du bureau de Timéo sur l'accord, « N'ayez pas peur, appelez-le, peut-être qu'il viendra ? »

Persuadée, elle a sorti le téléphone et a composé le numéro de téléphone sur l'accord.

Après un appel, Ivy a regardé Théo avec un regard choqué sur son visage.

« Alors ? » a demandé Théo avec un sourire.

« M. Tristan a vraiment accepté de venir. »

La foule de la famille Leroy à côté de lui était toute figée, et les visages de Léa et Hubert étaient extraordinairement choqués.

« Ivy, tu plaisantes, n'est-ce pas ? »

« Comment toi tu pourrais inviter M. Tristan ? Tu as une très grande estime de toi-même ! »

Ivy ne l'a même pas regardé, mais s'est tournée vers Arthur et a dit : « Grand-père, M. Tristan dit qu'il sera là dans dix minutes. »

Une partie de la famille Leroy ne croyait toujours pas qu’elle pouvait faire venir Timéo. Chacun d'entre eux attendait de voir ce qu'elle ferait dans dix minutes.

Cependant, avant que les dix minutes ne soient écoulées, la porte de la salle de réunion s'est ouverte. Timéo est entré avec une boîte noire dans les mains, transpirant abondamment.

« M. Tristan... »

À cet instant, tout le monde était abasourdi. Un appel téléphonique d'Ivy avait vraiment fait venir M. Tristan.

Arthur était choqué lui aussi et s'est avancé vers lui : « Bonjour M. Tristan, bienvenue dans le Groupe Leroy, enchanté. »

Arthur, qui avait vingt ans de plus que Timéo, se comportait comme son cadet.

Timéo ne voulait même pas lui parler, mais regardait d'abord Théo et Ivy.

Il s'apprêtait à aller saluer Théo quand Hubert et Léa se sont précipités pour l’accueillir.

« Bonjour, Oncle Tristan, je suis Hubert, le fils aîné de Louis Durand, la famille Durand est le patron de la Pharmacie Centmédi. »

« À propos du projet pour faire entrer le Groupe Leroy dans la Ville dans la ville, mon père avait déjà négocié avec vous. Alors cette fois, vous avez signé l’accord avec le Groupe Leroy parce que vous avez une amitié avec la famille Durand, c'est ça ? Je suppose que vous vous êtes trompé sur la personne tout à l’heure, voici Léa, ma petite amie... »

Mais avant qu'Hubert ne puisse terminer sa phrase, il l'a interrompu rageusement.

« Pour l’amitié avec la famille Durand ? Votre famille n’est rien à mes yeux. Qui êtes-vous ? Je ne vous connais pas et votre famille non plus. Et votre père, Louis Durand, n’est personne pour moi. »

Tout son corps s’est figé, et il sentait instantanément chaud sur son visage.

Les autres cadres de la famille Leroy présents regardaient la scène qui se déroulait devant eux avec perplexité et incertitude.

« M. Tristan, vous n'avez pas donné au Groupe Leroy cet accord pour s'installer grâce à Hubert ? »

« Grâce à qui ? Parce que vous avez offert des pots-de-vin et des cadeaux ? »

Timéo a regardé Léa avec colère, puis a posé sur la table la mallette en cuir noir qu'il tenait.

La mallette a été ouverte et à l'intérieur se trouvait une boîte remplie de billets et de plantes médicinales que la Pharmacie Centmédi avait envoyées.

Timéo a balayé la salle d'un regard froid et a finalement concentré son attention sur Arthur.

« M. Leroy, à la Ville dans la ville, nous cherchons des partenaires pour travailler avec nous afin de créer un avenir meilleur. »

« Pour pouvoir entrer à la Ville dans la ville, il faut de la compétence, ne pas de donner des pots-de-vin. Alors ces cadeaux vous sont renvoyés, reprenez-les ! »

« Permettez-moi également d'expliquer que si moi, Timéo, je vous ai accordé cette qualification d'entrée, c'est entièrement parce que j'ai admiré le talent et le travail de Mlle Ivy, qui m’a montré votre potentiel. »

« Sinon, je ne vous aurais jamais délivré cette qualification. »

On a beaucoup parlé de la qualification, qu'Ivy a obtenue par elle-même. Léa et Hubert n'avaient rien à voir avec ça.

Les cadres étaient stupéfaits, Arthur se sentait aussi incrédule.

Timéo, quant à lui, a regardé la foule d'un air amusé et a dit : « J'ai deviné ce que vous vouliez quand Mlle Ivy m'a appelé. Quoi, vous voulez vous en attribuer le mérite ? »

« M. Leroy, votre Groupe ne l’accepte pas, le Groupe Tristan serait heureux de l'engager. Nous sommes très intéressés par des talents comme elle. Bien sûr, si elle quitte votre société, cet accord sera nul. »

Après ces paroles, Timéo s'est approché respectueusement d'Ivy et en demandant : « Mlle Leroy, si je vous invitais à vous joindre au Groupe Tristan, aimeriez-vous le faire ? »