Chapitre 17

En pensant à cela, Céline s'est empressée de prendre un air flatteur et a dit délicatement à Lucas : « Chef de classe Levefre, votre présence est vraiment un honneur pour le Palais de Buckingham et pour moi, veuillez entrer... »

Elle pensait qu'en complimentant Lucas, elle serait capable de faire oublier ou ignorer à Lucas ce qu'elle venait de faire.

Cependant, Lucas n’était pas si tolérant.

Dès que Marc a entendu les mots de Céline, il a demandé avec une grande surprise : « Céline, tu es la camarade de classe de M. Levefre ? »

« Oui, oui, oui ! Céline s’est empressée de répondre, M. Levefre était mon chef de classe à l'université, et nous étions particulièrement proches ! »

Marc a immédiatement dit : « Bien, bien, c’est super ! Demain, tu te présenteras au bureau du président. Et à partir de maintenant, tu seras le chef du personnel du Palais de Buckingham ! »

D'un chef d'équipe à un chef du personnel, il y avait au moins trois niveaux à franchir au Palais de Buckingham et le salaire du chef du personnel était plus de dix fois supérieur !

De plus, le chef du personnel avait le pouvoir de diriger la plupart des employés et était certainement l'un des cadres supérieurs.

Quand Céline a entendu cela, elle était si excitée qu'elle était sur le point de s'évanouir.

À ce moment-là, Lucas a demandé froidement d’une mine maussade : « M. Robin, sais-tu quelle est ma relation avec Céline ? »

Pensant que Lucas n'était pas assez satisfait de son arrangement, Marc a immédiatement dit sincèrement : « Si vous n'êtes pas satisfait, M. Levefre, je peux la promouvoir directement au poste de vice-présidente de l'hôtel ! »

Céline allait presque pleurer d'excitation !

Le poste de vice-présidente ? Elle aurait des pouvoirs extraordinaires !

Mais à ce moment-là, Lucas a soudainement pris la parole d'une voix sévère : « J'ai appelé Céline pour lui demander l’aide parce que je n'avais pas de carte de membre, mais elle m'a insulté sans raison et a même essayé de faire en sorte que les agents de sécurité me battent plusieurs fois. Et tu as même l’intention de la promouvoir au poste de vice-présidente, veux-tu délibérément me contrarier ?

En entendant ces mots, Marc a été pris de panique.

C'était fichu ! Il lui avait léché les bottes à tort.

Peu de temps après, il a regardé Céline d’un air extrêmement furieux.

Ensuite, il a giflé férocement le visage de Céline en maudissant : « Comment as-tu la folle audace d’offenser M. Levefre ? Tu es fatiguée de vivre ? »

Céline était si effrayée qu’elle avait les jambes en coton et qu'elle s'est agenouillée sur le sol et s'est prosternée sans cesse en criant : « J'avais tort, M. Robin. »

Marc a donné un violent coup de pied à Céline, la faisant tomber à quelques mètres de là, puis a injurié : « Pauvre con ! Je te ferai savoir le prix pour avoir offensé M. Levefre aujourd'hui ! »

Après avoir dit cela, il a crié aux agents de sécurité qui l'entouraient : « Frappez-la fort ! Défigurez son visage remodelé trop ! Et dites aux toutes les entreprises de la Cité J que qui osera l’embaucher à l'avenir, c’est me mettre dans l’embarras !

Céline a eu une peur bleue et s'est empressée de dire : « M. Robin, je suis désolée, épargnez-moi ! »

Enflammé de colère, Marc a dit : « Merde ! Tu sais que tu as tort maintenant ? Comment oses-tu offenser M. Levefre ? Si ce n'était pas pour M. Levefre, je te tuerais, putain ! »

Céline a éclaté en sanglots, rampant sur ses genoux devant Lucas, se prosternant à plusieurs reprises, puis a dit : « Chef de classe Levefre, j'avais tort, je suis désolée ! Pardonnez-moi par égard à notre vieille amitié. »

Lucas lui a demandé avec indifférence : « Céline, puisque je suis ton camarade de classe, pourquoi viens-tu de nous insulter, moi et ma femme ? »

Céline a pleuré amèrement en disant : « Chef de classe, j’avais la tête embrouillée tout à l'heure. J’avais tort, pardonnez-moi, s’il vous plaît... »

Lucas a dit : « Je n’offenserai pas les autres à moins d’être offensé. S'ils m'offensent, je ne leur pardonnerai jamais ! »

Après avoir dit ça, il a ajouté d’un air indifférent : « Qui sème le vent récolte la tempête ! »

Marc a grondé : « Salope, si tu oses encore dire des bêtises à M. Levefre, je te ferai arracher ta putain de bouche ! »

Céline n'a plus osé demander grâce, mais s'est agenouillée sur le sol et a éclaté en sanglots.

Lucas n'a pas eu la moindre sympathie pour elle, mais l'a simplement ignorée et a dit à Marc avec indifférence : « Je veux te parler du Jardin suspendu, allons dans ton bureau.

Marc a hoché la tête précipitamment et a dit respectueusement : « M. Levefre, suivez-moi ! »

Sur ce, il a pointé du doigt les agents de sécurité qui l'entouraient et a ordonné : « Frappez cette salope sans merci ! »

« Oui, M. Robin ! »

Les agents de sécurité n'ont pas osé lui désobéir et ont immédiatement hoché la tête, se précipitant pour maintenir Céline au sol et lui infliger des coups violents.

Céline a poussé sans cesse des cris déchirants, mais Lucas l'a complètement ignorée et est entré dans le Palais de Buckingham sous la direction de Marc qui se montrait très déférent envers lui.

Une fois arrivé au bureau de Marc, Lucas est allé au fait : « C'est l'anniversaire de mariage de ma femme et moi dans quelques jours, je veux louer tout le Jardin suspendu pour organiser la cérémonie, est-ce réalisable ? »

Marc a dit sans hésiter : « M. Levefre, afin d'assurer l'équité à tous les membres haut de gamme, on n’offre pas de service de louer tout le Jardin suspendu aux clients, même à un grand dirigeant de la ville. Cependant, aussi longtemps que vous avez besoin, le Jardin suspendu peut même n’être réservé qu’à vous à l'avenir ! »

Lucas a dit avec indifférence : « Ce n'est pas nécessaire, mettez-le de côté pour l'anniversaire. De plus, j'ai besoin que tu coopères avec moi pour préparer une surprise pour ma femme. »

Marc a immédiatement dit : « M. Levefre, ne vous inquiétez pas, tout le personnel du Palais de Buckingham et moi-même sommes à votre disposition pour tout ! »

Lorsque Lucas a pris le bus pour rentrer chez lui après avoir réglé l’affaire du Palais de Buckingham, presque tous les passagers du bus étaient en train de regarder de courtes vidéos, comme celle sur la plateforme TikTok.

À sa grande surprise, tout le monde regardait la même vidéo !

C'était la vidéo de lui jetant 13 millions d’euros en liquide au Pavillon Vert !

La vidéo commençait par la flotte de voitures de luxe de Gaston.

Une grande file de voitures haut de gamme, une douzaine d'agents de sécurité vêtus de noir portant des valises noires, 13 millions d’euros en liquide jetés par terre, Amandine ne sachant pas comment se dérober à la honte... Tout le processus a été mis en ligne.

Seulement, la vidéo n'a pas réussi à capturer le front de Lucas.

La vidéo est rapidement devenue virale à la Cité J et d'innombrables personnes ont spéculé sur l'identité de ce gros bonnet.

De nombreuses jeunes filles ont même fait de beaux rêves de rencontrer cette grande figure discrète un jour.

Lucas a confirmé à plusieurs reprises qu'il était effectivement méconnaissable sur la vidéo, avant de soupirer de soulagement et de rentrer chez lui. À ce moment-là, Carina et ses parents étaient ivres de joie.

Carina avait signé un contrat avec le Groupe de Florès et deviendrait bientôt la directrice du Groupe de Jolivet, donc il était naturel que Sylvie et Luc étaient émus jusqu’aux larmes.

Ayant été méprisés par la famille Jolivet pendant tant d'années, ils peuvent enfin garder la tête haute !

Étant heureux, ils ne s'ennuyaient plus autant qu'avant en voyant Lucas.

Sylvie a dit joyeusement : « Hé, aujourd'hui est vraiment un jour heureux, ma fille n'est en effet pas une personne ordinaire ! »

Après avoir dit cela, elle a regardé Lucas et a dit avec une amabilité inaccoutumée : « Lucas, tu t'es aussi attribué le mérite d'avoir inspiré Carina dans cette affaire, ne cuisine pas aujourd'hui, trouvons un restaurant pour prendre un repas ! »

Carina a dit en souriant : « Alors, allons à la Cantine de Galaxie pour prendre les plats occidentaux !

« C'est trop cher ! Sylvie a dit sans réflexion, ça coûte plus de mille euros par personne, n’est-ce pas ? »

Carina a souri et a dit : « Maman, le salaire du directeur est très élevé, c’est presque un million d’euros par an ! »

En entendant cela, Sylvie a applaudi joyeusement et a dit : « C'est génial ! Carina a enfin un bel avenir en perspective ! »

Après avoir dit ça, elle a ajouté : « Mais à l'avenir, tu dois me verser au moins 70 % de ton salaire, vous les jeunes ne comprenez pas l'importance de la gestion financière, donc, donne-moi ton argent et je le garderai pour toi. C’est certainement plus fiable que tu l'économises toi-même ! »

Carina a immédiatement hoché la tête et a dit en souriant : « C’est entendu, maman, je te le donnerai tous les mois, mais tu ne peux pas toujours faire des reproches à Lucas à l'avenir, après tout, il est ton gendre aussi ! »

Sylvie a immédiatement souri en répondant : « Bon ! Je vais essayer de le critiquer le plus rarement possible ! »