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Chapitre 78 – Les Murmures de la Pierre

Penulis: L'invincible
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-18 19:24:07

Alma

Le poids du passé s’enroule autour de moi comme un voile épais, chaque respiration devient une lutte contre un silence trop lourd. J’ai l’impression que le monde s’est figé dans un souffle suspendu, un instant qui refuse de s’échapper, et je suis prisonnière de cette attente.

Dans mes veines coule encore l’écho du Serment, une vibration sourde, fragile, semblable à un battement d’ailes dans une cage close. Je ferme les yeux, cherchant à percer le brouillard des souvenirs, mais ce que je trouve n’est pas un passé figé. C’est une bataille qui traverse les siècles, une guerre d’ombres et de lumière qui ne cesse jamais vraiment.

Nareth. Son visage se découpe dans l’obscurité de ma mémoire, une silhouette floue au sourire déformé, aux yeux d’un noir abyssal qui semblent avaler tout espoir. Il n’est pas seulement un ennemi à combattre, il est une blessure béante dans le temps, un poison sournois infiltré dans nos veines.

Je ressens la peur qui rampe sous ma peau, une peur qui ne m’appa
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    AlmaLe poids du Serment ne pèse pas seulement sur mes épaules, il s’insinue dans chaque mot, chaque regard, chaque silence que nous partageons. Nous sommes liés par une cause plus grande que nous, mais nos cœurs vacillent. La peur, la fatigue, l’incertitude creusent des fissures invisibles dans notre fragile union.Je surprends Kael, souvent perdu dans ses pensées, à fixer un point invisible, ses yeux lointains, hantés par des rêves qu’il refuse de partager. Chaque tentative d’aborder ce sujet se heurte à son silence obstiné, comme s’il cherchait à enfermer ses peurs au fond d’un puits trop profond.David, lui, porte un secret trop lourd pour être prononcé. Il reste dans l’ombre, distant, barricadé derrière une façade impassible. Mais ses mains tremblent parfois, et dans ses silences, j’entends plus de cris que dans ses mots.Moi, je sens cette colère sourde qui enfle en moi, contre Nareth, contre ce destin cruel, mais surtout contre notre impuissance. Je voudrais hurler, briser ce s

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    AlmaLe poids du passé s’enroule autour de moi comme un voile épais, chaque respiration devient une lutte contre un silence trop lourd. J’ai l’impression que le monde s’est figé dans un souffle suspendu, un instant qui refuse de s’échapper, et je suis prisonnière de cette attente.Dans mes veines coule encore l’écho du Serment, une vibration sourde, fragile, semblable à un battement d’ailes dans une cage close. Je ferme les yeux, cherchant à percer le brouillard des souvenirs, mais ce que je trouve n’est pas un passé figé. C’est une bataille qui traverse les siècles, une guerre d’ombres et de lumière qui ne cesse jamais vraiment.Nareth. Son visage se découpe dans l’obscurité de ma mémoire, une silhouette floue au sourire déformé, aux yeux d’un noir abyssal qui semblent avaler tout espoir. Il n’est pas seulement un ennemi à combattre, il est une blessure béante dans le temps, un poison sournois infiltré dans nos veines.Je ressens la peur qui rampe sous ma peau, une peur qui ne m’appa

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    AlmaQuand la lumière nous engloutit, je ne ressens ni peur ni douleur.Seulement ce vertige. Celui de perdre ses contours, de flotter entre les âges. Je ne suis plus dans mon corps. Je ne suis plus dans ma peau. Je suis… ailleurs. Dissoute dans un espace qui ne connaît ni le temps, ni le langage, ni la fin.Et pourtant, je vois.Je sens.Je comprends.Des images me traversent sans logique apparente, comme un rêve lucide ou une transe. Une cité faite d’obsidienne et de marbre blanc s’élève sous un ciel fendu d’éclairs mauves. Les toits brillent d’un éclat liquide, les rues sont couvertes de symboles qui ondulent au contact des pas. Des statues géantes bordent les avenues : des visages d’anciens, tous différents, tous semblables. Leurs yeux sont vides, mais je jurerais qu’ils me regardent.Et sous cette lumière irréelle, je suis elle.Pas Alma. Pas tout à fait.Je suis Ashera, Première Gardienne du Serment. Ma gorge porte encore la trace d’un cri silencieux, le cri d’un peuple qu’on n’

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    AlmaLe vent a changé.Il ne glisse plus sur nos peaux comme un avertissement, mais comme un appel. Une main invisible qui pousse dans le dos, qui nous intime d’avancer sans détourner le regard. Le sol lui-même semble vibrer sous nos pas, comme si les racines du monde retenaient leur souffle, conscientes que quelque chose, quelque part, vient de se déverrouiller.Nous avons quitté la bibliothèque alors que les premières lueurs d’une aube invisible coloraient le ciel d’un bleu maladif. Aucun de nous n’a parlé. Nous n’en avions pas besoin. Tout avait été dit. Ou plutôt, tout était maintenant imprimé en nous. Le Serment n’est plus un simple mot murmuré dans les temples. Il est un battement, un code ancien qui se répète à travers nos gestes, nos silences, nos regards. Une vibration souterraine dans l’échine du monde.David marche devant moi, son dos droit malgré la fatigue qui plombe ses épaules. Il ne se retourne pas. Mais je sais ce qu’il ressent. Ce feu qui ronge sans consumer. Cette p

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    DavidLa nuit ne voulait pas tomber. Elle flottait entre deux mondes, suspendue au-dessus des ruines du vieux temple, comme si elle hésitait encore à recouvrir ce lieu chargé d’histoire et de mystères. Le vent, chargé d’odeurs de terre humide et de cendres, s’immisçait dans mes vêtements trempés, caressant ma peau avec une froideur pénétrante. Pourtant, rien ne parvenait à briser cette lourdeur sourde qui pesait sur ma poitrine, ce poids invisible mais écrasant qui m’écrasait depuis des heures, depuis des jours.Je n’étais plus le même. Pas seulement parce que j’avais traversé l’Épreuve des Trois Miroirs, non. Ce que j’avais ressenti là-bas, dans l’ombre de ce temple, avait bouleversé quelque chose en moi. C’était comme si quelque chose ou quelqu’un avait laissé une empreinte profonde, irréversible, au cœur même de mon âme. Quelque chose d’ancestral, d’inexprimable.Je m’étais réveillé à l’aube, incapable de bouger, les mains serrées contre la pierre froide du socle. La pierre noire,

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    KaelJe ne me souviens pas du moment exact où le monde a changé.Peut-être était-ce quand David a posé la pierre contre l’éclat. Peut-être avant. Ou peut-être bien plus tôt, quand il a prononcé la Marque pour la première fois sans savoir qu’il appelait une armée de souvenirs morts.Mais ce que je sais, c’est que maintenant… rien n’est plus comme avant.Le sol s’est creusé sous nos pieds, mais ce n’est pas une faille. C’est une ouverture. Une blessure. Le ciel au-dessus de nous n’est plus le même ciel — il est teinté de rouge, de cendres, de craintes anciennes et de vérités déterrées. Et ce qu’on a libéré ne peut pas être refermé.Autour de nous, la forêt se tord. Pas physiquement. Dans son essence. Comme si chaque arbre hurlait en silence. Les feuilles se consument sans flamme. Les pierres saignent une lumière sourde.Et au centre, David.Il flotte presque. Non. Il brûle. Pas son corps, mais sa présence. Son aura. Comme si quelque chose d’autre prenait racine en lui.Alma recule, le v

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