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Chapitre 1

__Assied toi mon fils.

___ok Tonton dis moi pourquoi tu voulais me voir.

____tu sais mon fils je sais que je vais mourir dans quelques jours donc écoute bien ce que je vais te dire. Peut-être que tu vas me détester ou me haïr. Mais il faut que je te le dise pour que tu évites la même bêtise que moi.

____Ok mon oncle je t'écoute.

____ ok mon fils cela remonte il y'a quelques années

                               flashback

J'avais au moins 15 ans et j'étais pauvre je n'avais même pas un centime. J'avais perdu mes parents cela faisait 3 ans et seule ma grande sœur c'est à dire ta mère me restait. Elle était tout pour moi et travaillait à la sueur de son front pour s'occuper de moi. Elle m'avait scolarisé avec le peu de moyen quelle avait. Je l'aimait à mourir et j'étais même fier d'être son petit frère adoré. Comme tu le sais elle se nommait Maria. Peut-être que l'a pas connue mais comme son nom l'indique elle était une vraie sainte comme Marie. La gentillesse et l'altruisme étaient de sa nature.

Maria: Junior dis moi combien coûte le livre que tu m'avais demandé d'acheter ??

Moi: 3.000 f grande sœur Maria

Maria: c'est vrai que c'est trop tard mais j'ai fais de mon mieux pour te le trouver.

Moi: Merci beaucoup grande sœur. Je ne sais vraiment pas comment te remercier. Tu es tout pour moi.

Maria: tu sais mon frère. Nous sommes orphelins et moi entant que ta soeur aîné je ferai tout ce qui est dans mon pouvoir pour que tu sois satisfait. C'est ma seule préoccupation dans ce monde. Ma vie, mon être, et tout dépend de toi. Je prendrai soins de toi jusqu'à mon dernier souffle.

Moi : merci ma grande soeur chérie.

C'était comme ça tout les jours et elle faisait de tout son possible pour m'aider. Mais lorsque j'eus mes 20 ans c'était comme si une vague de prise de conscience avait effleuré mon esprit. Car ma sœur avait accouché de toi. Et le responsable de sa grossesse c'est à dire ton père n'a pas reconnu. Elle était donc obligé de prendre soin de toi toute seule. De ce fait les charges augmentaient et les choses devenaient de plus en plus difficiles. Et j'avais à peine eu le Bac. Donc faute de moyen je ne pouvais pas continuer les études. Mais j'étais décidé à faire quelque chose de rentable pour pouvoir à moi aussi aider ma soeur.

Moi: tu sais ma soeur. C'est à moi de te venir en aide maintenant. Voilà que tu as accouché donc tu ne peux plus travailler c'est à moi maintenant de le faire.

Maria: je refuse Junior, ta place se trouve à l'école. Et non à travailler. Après tes études tu le feras mais tu dois finir l'école. C'est vrai que je ne

peux pas te payer tes études pour le moment mais sache que le moment venu je le ferai.

Moi: j'insiste ma soeur je ne peux pas resté là comme ça à rien faire je dois travailler. T'inquiète je continuerai l'école plus tard mais actuellement cherchons d'abord de quoi nous nourrir.

Maria: ok mon frère. Mais n'abandonne jamais l'école. Tu dois être quelqu'un demain. Promet moi que tu seras un homme fortuné.

Moi: ok ma sister je te le promet. Je serai même milliardaire. Et je vais me battre rien que pour ça.

C'est ainsi que je me suis mis à travailler entant que aide maçon. J'aidais dans les chantiers et en retour on me donnais une petite ration le soir. C'était vraiment pas grande chose mais cela était d'un grand bénéficie pour moi et ma soeur. Les choses allaient un peu bien et à ce rythme. Sur mon lieu de travail je m'étais fais un ami du nom de Laurent. Laurent était pauvre comme moi je l'étais. Il aimait énormément travailler. Et le faisait corps et âme comme si c'était la dernière chose à faire sur terre.

Moi : mais Mon gars doucement tu vas te tuer.

Laurent : Oui Junior c'est ça l'essentiel. Il faut que je devienne quelqu'un de riche. Je dois devenir riche et ça quelqu'en soit le prix. Voilà pourquoi je travail ainsi avec un tel acharnement.

Moi: oui mais dis moi pourquoi tu te mets autant de pression tu sais moi aussi j'ai la même volonté comme toi.

Laurent : viens assieds toi là et écoute moi.

Je fis ce qu'il me dit et je pris place sur un paquet de ciment. Comme c'était la pause on avait un peu de temps pour discuter.

Laurent : voilà je suis Laurent ça tu le sais déjà. Mais tu ignores tout de ma vie. Quand j'avais 6 ans j'étais ce j'appelle '' l'être le plus heureux au monde". Heureux parce que mes parents étaient en vie c'est vrai qu'ils n'avaient pas beaucoup d'argent mais le simple fait de les voir me procurais une de ces joies. Et j'étais le seul enfant de mes parents ce qui leur donnait la possibilité de mieux s'occuper de moi. Ils étaient extrêmement pauvres mais ils me donnaient à manger régulièrement donc je n'avais jamais faim. Mais un jour tout cela changera. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais 10 ans et j'étais au ce2. Un Samedi pendant que j'étais à l'école pour les cours de répétition. Notre voisine Tanti Diane est venue et a demandé la permission à mon instituteur. Je sais pas ce qu'elle lui a dit mais il m'a laissé partir. Et nous avons pris elle et moi la route de la maison.

De loin pendant qu'on se rapprochait de ma maison je voyais des fumées qui montaient vers le ciel pourtant j'ignorais leurs provenances. Mais une fois arrivé devant ma maison je suis rendu compte qu'elle avait brûlée. Je me mis à paniquer parce que mes parents étaient à l'intérieur. J'avais pourtant l'espoir de les revoir. Mais deux heures après dès que j'ai tourné le visage j'ai vue les pompiers qui transportaient deux corps inertes. Et lorsque je me suis approché je me suis aussitôt rendu compte que c'était mes parents. Ils étaient morts tout les deux. Les deux êtres chers qui me restais. Et là tu ne peux même pas imaginer ce que j'ai ressenti Junior. C'était comme si j'étais mort moi aussi.

Qui se donnerait du mal à faire les funérailles de deux pauvres comme  eux?? Voilà la question que mon oncle avait posé à la délégation de mon quartier qui est allée le voir pour qu'il prenne en charge les cérémonies funèbres. Il a systématique refusé car selon lui c'était pas important et qu'ils étaient déjà morts. Mais il avait au moins accepté de me prendre chez lui.

Deux semaines après , les funérailles avaient été organisés grâce aux cotisations des membres de mon quartier. J'étais chez mon oncle avec ses enfants dont 2 garçons et une fille la plus arrogante des personnes que je j'ai rencontré jusqu'à aujourd'hui. Tout allait bien malgré les injustices que je subissais dans cette maison. Ces enfants et sa femme me traitais comme ils le voulaient .J'étais devenu leur serviteur et je faisais tout ce qu'ils me demandais. J'avais même quitté l'école pour ça.

Mais un jour pour une raison dont j'ignore mon oncle m'a jeté hors de chez lui. C'est là que je me suis retourné dans la rue  le seul endroit qui m'a vraiment accueilli j'ai fais tout ce qui était dans mon possible pour survivre jusqu'à aujourd'hui. Voilà pourquoi je veux être moi aussi riche pour montrer à ceux qui m'ont fait souffrir que je peux moi aussi avoir ce dont ils se vantent d'avoir eu en longueur de journée.

Si je travail dans ce chantier c'est par chance et quand celui-ci sera terminé je me demande comment je ferai. Mais une chose est sûre je compte travailler dur et à la sueur de mon front.

Moi: vraiment ton histoire fait vraiment triste. Je vois qu'on a la même détermination et les mêmes ambitions.

Voilà Comment ce simple récit m'avais fais aimé davantage mon ami Laurent. Nos liens s'étaient serrés et nous étions devenus les meilleurs amis du monde.

                     1 mois plus tard

Laurent : tu sais Junior ce chantier est finit on va faire comment maintenant. J'ai cherché dans tout le quartier mais je ne vois pas d'autres opportunités.

Moi: oui mon frère là tu as raison on va devoir chercher d'autres choses à faire sinon ça sera pas bon. Ma grande soeur est toujours en congé de maternité. Elle ne peut pas travailler actuellement c'est à moi d'envoyer de l'argent à la maison.

Laurent : oui tu as raison on va devoir trouver un autre job à faire mon sinon nous sommes foutu.

Tu sais mon fil. Laurent et moi ont avait une chose en commun. La misère et la pauvreté. On avait donc décidé de se serrer les coudes. Nous avons fais le tour des chantiers et cela à pied à la recherche d'un seul endroit pour travailler. Mais c'était comme si le sort voulait s'abattre sur nous. On trouvait rien. Jusqu'à ce que Laurent le grand grouilleur qu'il était finisse par trouver une solution.

Laurent : Tu sais Junior dans la vie il faut savoir s'adapter. Comme on le dit si la vie t'offre des citrons fais de la limonade.

Moi: vas droit au but Laurent.

Laurent : Voilà ce qu'on va faire. Nous allons louer des brouettes et être des porteurs de bagages dans les marchés. Et le soir on donne l'argent du propriétaire.

Moi: oui c'est une très bonne idée mais comment ferons nous pour louer la brouette puisqu'on n'a pas d'argent.

Laurent : voilà pour arriver à le faire nous allons ramasser du fer qu'on va peser chez les revendeurs tu sais c'est 50f le kilogramme. Et avec cet argent nous pourrions louer des brouettes jusqu'à ce qu'on en achète pour nous.

Moi: très bonne idée mon frère. Je d'accorise

Laurent : quoi!! C'est quoi ce français ???

Moi: MDR

Laurent : bon assez parlé mon frère mettons nous au travail. Le futur nous attend et il doit se souvenir de nous.

Moi : oui mon frère je d'accorise

Laurent : quitte devant moi.😂😂

Voilà comment nous sommes passés d'aides maçons à des porteurs de bagages. C'est ainsi que mon frère Laurent et moi prîmes le chemin de la commune commerciale d'Abidjan, Adjamé. C'était devenu nôtre routine quotidienne. Et on travaillait dur pour avoir nos rations quotidiennes. Moi j'étais quand même un peu fier de moi car c'était moi celui qui arrivait à prendre soins de ma soeur. Elle était gêné mais c'était plus le contraire et mon petit neveu qu'elle avait accouché grandissait à grande allure.

Moi: Tu vois Laurent nous sortons un peu la tête du trou on n'arrive maintenant à manger à notre faim.

Laurent : oui frère c'est vrai mais cela n'est pas suffisant on doit être plus que ce qu'on est actuellement. À ce que je sache on ne compte pas des millions.

Moi: oui oui c'est vrai mais c'est pas à pas. Bientôt nous serons des incontournables.

Pendant qu'on parlait un jeûne homme est venu nous interrompre.

____ Bonjour mes gars comment allez vous ??

Laurent : oui ça va. On se connaît ??

_____non désolé je me présente. Moi c'est Théodore mais vous pouvez m'appeler Théo.

Moi: Ah OK enchanté moi c'est Junior et lui c'est Laurent.

Théo: voilà enchanté. Cela fait un bon moment que je vous vois dans ce carrefour. Et j'aime beaucoup votre coopération. Je veux aussi si ça vous dérange pas me joindre à vous. Car je travail seul et j'ai besoin de compagnons.

Laurent : ok tant que tu nous donne des astuces pour avoir plus de clients. Parce-que à te voir là je sens que tu es nouveau ici.

Théo: là c'est vrai. Affaire conclue.

C'est ainsi que nous sommes passés se duo à trio. Mais à vrai j'ignorais la cause mais mon instinct me disait que ce nouveau type n'était pas clair. Comme si mon coeur me dictais de me méfier. Mais j'espérais juste que je me trompais.

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