Chapitre 2

En fermant les yeux, Céleste a dit sérieusement : « Louis, je t’attends à la maison. »

Céleste a raccroché le téléphone, elle était à bout de force. Elle s’est laissée couler le long du mur. Dehors, la pluie torrentielle tombait, le vent sifflait, elle s’est fait asperger par la pluie. Céleste tenait fermement le téléphone et se mordait la manche en pleurant.

L’appel a soudainement coupé, Louis fixait le téléphone, perdu dans ses pensées. Cela faisait un an qu’il ne parlait plus à Céleste. Mais elle s’obstinait à ne pas vouloir divorcer. « Pourquoi a-t-elle soudainement changé d’avis aujourd’hui ? Elle avait l’air de sangloter. »

Louis a jeté un coup d’œil à la pluie battante qui tombait par la fenêtre et quitté la salle de diagnostic.

« Louis, où vas-tu ? » Sarah le suivait avec l’enfant dans les bras. Mais elle n’a vu que la silhouette de Louis qui s’éloignait. Le visage de Sarah s’est assombri, elle s’est dit : « Salope, elle ne sait pas abandonner. »

Cela faisait longtemps que Louis n’était pas rentré à la maison. Il pensait que Céleste préparerait une table avec des plats qu’il aimait. Mais lorsqu’il est arrivé, la maison vide était sans vie et sans lumière. La nuit tombe tôt en hiver. À un peu plus de six heures, il faisait déjà noir à l’extérieur.

Louis a jeté un coup d’œil aux fleurs fanées sur la table. Céleste n’aurait jamais laissé les fleurs se faner sans les jeter. Il n’y avait qu’une seule possibilité, elle n’était pas rentrée ces derniers jours et restait probablement à l’hôpital.

Céleste a poussé la porte et vu la silhouette grande de Louis qui était en costume. Il se tenait près de la table. Sur son beau visage, on ne voyait que de froideur et d’indifférence, et lorsqu’il regardait Céleste avec ses yeux noirs, on pouvait sentir une haine furieuse.

Céleste avait tout le corps trempé. Elle a couru sous de grosses pluies après être descendue de la voiture.

Lorsqu’elle a rencontré le regard indifférent de Louis, elle avait un frisson de froid.

« Où étais-tu ? » La voix froide de Louis a résonné. Les yeux autrefois brillants de Céleste étaient à présent dépourvus de vie. Elle regardait Louis d’un air indifférent et a dit : « Est-ce que tu te soucies encore de moi ? »

Louis a ricané : « Je crains que tu ne puisses pas signer les documents si tu meurs. »

Ces mots ont transpercé le cœur blessé de Céleste comme une épine acérée. Céleste est entrée, toute mouillée. Sans pleurer ni faire d’histoires, elle a sorti l’accord de divorce du sac avec un calme surprenant. « Ne t’inquiète pas, j’ai déjà signé les papiers. »

Elle a posé l’accord sur la table, le mot « divorce » était très clair. Entendant ses mots, Louis était agacé.

Céleste n’avait qu’une seule demande. Elle voulait une compensation de 1,3 millions d’euros.

« Je savais que tu n’accepterais pas de divorcer si ce n’était pas pour de l’argent », a dit Louis d’un air moqueur.

Céleste le regardait, si c’était dans le passé, elle aurait argumenté, mais aujourd’hui elle était épuisée. Elle restait immobile et lui a répondu tranquillement avec une voix faible : « M. Leroy, j’aurais pu vous prendre la moitié de ta fortune, mais je n’ai demandé que 1,3 millions d’euros. Je suis trop gentille. »

Louis a fait un pas en avant et l’ombre de sa grande silhouette a enveloppé Céleste. Il lui a tenu le menton de la main, il a dit d’une voix froide et grave : « Tu m’appelles quoi ? »

« M. Leroy, si cette appellation ne te plaît pas, je veux bien t’appeler ex-mari. Une fois que tu auras signé les papiers, tu pourras partir. »

Le regard défiant de Céleste déplaisait à Louis. « C’est chez moi. Pour qui te prends-tu pour me faire partir ? »

Céleste a souri : « Tu as raison. Je ne suis pas qualifiée. M. Leroy, ne t’inquiète pas. Une fois que j’aurai obtenu l’acte de divorce, je déménagerai. »

Après avoir dit cela, Céleste a dégagé la main de Louis. Elle le regardait droit dans les yeux et lui a dit froidement : « M. Leroy, apporte l’accord de divorce à la mairie à 9 heures demain matin. Nous nous y retrouverons. »