Chapitre 50

Mais ces répétiteurs ne se rendaient jamais compte de la raison ou du motif qui lui faisait couler des larmes. Tout ce qu’elle leur répondait, c’était : « ça peut aller ». Et quand celles-ci continuaient à lui répéter la même question, elle gardait son silence et ne répondait plus mot.

Et puisque tout début concourt toujours une fin, la voilà encore cette année, admise à son examen avec une très bonne moyenne.

***

Ce soir-là, la nuit était fade et calme.

Irina était dans sa chambre. A la pendule murale, elle voyait zéro heure. Elle avait sommeil mais puisqu’elle avait un tas de trucs dans la tête, le sommeil lui avait faussé compagnie.

Dans la chambre opposée à la sienne, ses parents étaient quant à eux aussi en éveil. Ils discutaient d’un thème.

– Es-tu sûre que cette fille accepterait ta proposition ? demandait la maman au père d’un air sérieux.

– Ce n’est pas à elle de choisir ni vouloir ce qui lui semble le meilleur ou agréable ! Je suis son père et elle n’a rien à contredire au s