Lorsque le reflet d'un secret oublié émerge, le fils d'un amour façonné par le mensonge se retrouve face à un miroir troublant. La quête de vérité s'amorce, comme un chemin obscur à travers une forêt dense, où chaque pas pourrait révéler des vérités enfouies. Les échos du passé résonnent, et les masques commencent à se fissurer, menaçant d'exposer l'obscurité tapie au cœur de cette existence façonnée par l'illusion.
もっと見るLe domaine Harrington, symbole de richesse et de pouvoir depuis des générations, baignait dans une tranquillité apparente ce soir-là. Les couloirs étaient déserts, les vastes pièces plongées dans une demi-obscurité. Pourtant, l'air semblait lourd, comme si les murs eux-mêmes retenaient leur souffle. Une vérité longtemps enfouie commençait à s'agiter dans l'ombre.
Nathan Harrington, âgé de vingt ans, était assis dans le salon familial, l'esprit rempli de questions qu'il ne savait pas comment formuler. L’image qu’il avait vue plus tôt dans la journée refusait de quitter son esprit. C’était une photo qu’un ami lui avait montrée, une photo prise lors d’un événement en ville. Ce qui avait attiré l’attention de Nathan n’était pas l’événement en lui-même, ni les personnes présentes, mais un visage en particulier. Le garçon sur la photo, n’était pas quelqu’un qu’il connaissait personnellement. Il semblait plus âgé, probablement vingt deux ans ou un peu plus, et Nathan n’avait jamais croisé son chemin avant aujourd’hui. Mais ce visage, ces traits, c’était comme regarder une version plus mature de lui-même. Il avait essayé de rire de cette étrange coïncidence, mais l’inconfort s’était installé comme une ombre, refusant de se dissiper. Ce sentiment d’étrangeté l’avait conduit à poser des questions. — Qui est-ce ? avait-il demandé à son ami Max, qui lui avait montré la photo. Max avait haussé les épaules. — C’est Noah, un gars qui traîne souvent dans le coin. Il a emménagé en ville il y a quelques mois. Je crois qu’il travaille au café près de la place centrale. — Tu trouves pas qu’on se ressemble ? On dirait un doppelgänger, avait-il répondu avec un petit rire — N’est-ce pas ! C’est pour ça que j’ai prit une photo. S’il n’était pas plus âgé et qu’il n’était pas du coin j’aurais juré que vous étiez jumeau. Ajouta Max sur le ton de l’humour Nathan ne dit rien de plus. Les yeux fixés sur la photo, il ne pouvait s’empêcher d’avoir l’impression de regarder une version plus âgée de lui-même. Ne pouvant ignorer cette sensation troublante, Nathan se retrouva face à face avec Noah le jour suivant. Quand il était entré dans le café où Noah travaillait, il l’avait immédiatement repéré derrière le comptoir. Celui-ci essuyait des tasses avec une aisance décontractée. Son visage, bien que légèrement plus anguleux et mature, était une copie presque parfaite de celui de Nathan. Nathan s’approcha, son cœur battant la chamade. Il ne savait pas quoi dire, mais il savait qu’il devait parler à cet homme. — Salut, dit-il finalement, sa voix légèrement tremblante. Noah leva les yeux et le regarda, ses sourcils se fronçant légèrement. — Salut, répondit-il, posant la tasse qu’il tenait, tu veux quelque chose ? Nathan hésita. — Je… euh… Je m’appelle Nathan. Noah haussa un sourcil, un sourire amusé jouant sur ses lèvres. — Enchanté, Nathan. Moi, c’est Noah, dit-il en montrant le badge accroché à son t-shirt où on pouvait lire son nom. Tu veux un café ou quelque chose ? Nathan secoua la tête. — Non, je… Je voulais juste… Il s’arrêta, cherchant ses mots. Comment pouvait-il expliquer ce qui le troublait sans sembler fou ? — Désolé si ça semble bizarre, mais… on se ressemble beaucoup, tu ne trouves pas ? Noah le regarda attentivement cette fois, ses yeux parcourant le visage de Nathan. Un silence s’installa entre eux, jusqu’à ce que Noah éclate de rire. — Ouais, je vois ce que tu veux dire, dit-il enfin, mais bon c’est pas comme ci tout le monde n’avait un clone quelque part. Nathan sourit nerveusement et ne pouvant s’empêcher de se demander s’il n’en faisait pas toute une montagne. Noah, lui, semblait détendu et demanda à Nathan une fois de plus s’il n’avait besoin de rien. Ce dernier répondit par la négative et lui demanda en retour s’il était originaire du coin en essayant de paraître détaché. — Plus ou moins. Ma mère est originaire d’ici mais moi j’ai grandit à Sunnyvale. On a emménagé ici il y a quelques mois. Rien de bien excitant. Il marqua une pause, puis ajouta, et toi ? — Je suis né ici. Toute ma famille vit ici depuis des générations, répondit Nathan. Noah hocha la tête mais ne dit rien. Le silence qui suivit était presque comfortable. Finalement, un client entra dans le café, rompant celui-ci. Noah s’excusa pour aller s’occuper de la commande, laissant Nathan dans ses pensées.Le tintement familier de la clochette accompagna l’entrée de Nathan et Max dans le petit café chaleureux où Noah travaillait. Une douce odeur de café moulu et de pâtisseries fraîches flottait dans l’air, mêlée au brouhaha paisible de conversations étouffées et de frappes de clavier.Max fit claquer ses mains, visiblement ravi.— Ah, l’antre du travailleur ! Où est notre cher barista préféré ?Derrière le comptoir, Noah leva les yeux de la machine à espresso, un sourire fatigué mais sincère aux lèvres.— Si ce n’est pas les deux piliers du chill, murmura-t-il en ajustant son tablier. Prenez une table, je vous rejoins dès que j’ai fini cette commande.Nathan et Max s’installèrent près de la grande baie vitrée, là où la lumière du jour éclairait les grains de café entassés dans des bocaux étiquetés à la main. Nathan avait l’air distrait, ses yeux fixant le vide alors que Max s’étirait paresseusement.— Tu veux un truc ? demanda Max.— Peu importe. Un truc pas trop sucré.Max le fixa un i
Le tintement familier de la clochette accompagna l’entrée de Nathan et Max dans le petit café chaleureux où Noah travaillait. Une douce odeur de café moulu et de pâtisseries fraîches flottait dans l’air, mêlée au brouhaha paisible de conversations étouffées et de frappes de clavier.Max fit claquer ses mains, visiblement ravi.— Ah, l’antre du travailleur ! Où est notre cher barista préféré ?Derrière le comptoir, Noah leva les yeux de la machine à espresso, un sourire fatigué mais sincère aux lèvres.— Si ce n’est pas les deux piliers du chill, murmura-t-il en ajustant son tablier. Prenez une table, je vous rejoins dès que j’ai fini cette commande.Nathan et Max s’installèrent près de la grande baie vitrée, là où la lumière du jour éclairait les grains de café entassés dans des bocaux étiquetés à la main. Nathan avait l’air distrait, ses yeux fixant le vide alors que Max s’étirait paresseusement.— Tu veux un truc ? demanda Max.— Peu importe. Un truc pas trop sucré.Max le fixa un i
— Tu vas lâcher ce sac ou tu comptes l’épouser ? La voix de Max tira Nathan de sa rêverie. Il baissa les yeux vers le tote bag à moitié vidé qu’il tenait encore à la main, suspendu entre deux gestes. Il le balança sur le banc et haussa les épaules, l’air de rien. — J’pensais à un truc, murmura-t-il. Max le connaissait trop bien pour ne pas remarquer le ton distant. Il plissa les yeux et suivit instinctivement le regard de son ami. Un peu plus loin, il aperçut Monsieur Harrington et Mme Carter se séparer après une discussion. Tandis que Mme Carter venait sans doute de lui dire au revoir avec un sourire poli, Mr Harrington, lui, ne la lâchait pas du regard. — C’est pas ta prof, ça ? demanda Max. — Ancienne prof, répondit Nathan un peu trop vite. Max arqua un sourcil. — Peu importe. Nathan détourna les yeux et fourra son téléphone dans sa poche. — T’as peur qu’elle remplace ta mère ? lança Max, à moitié sérieux. Nathan sursauta. — Quoi ? Non, pas du tout ! C’est pas du tout ça
Le froid mordant de janvier enveloppait le campus d’une brume hivernale. Laureen, emmitouflée dans son manteau, traversa la grande cour menant au bâtiment principal. La pause d’hiver était passé en un éclair, et bien qu’elle ait apprécié cette pause, elle ne pouvait ignorer cette légère appréhension à l’idée de replonger dans le rythme effréné des cours et des obligations universitaires. Elle monta les escaliers menant au bâtiment des professeurs et poussa la porte, son souffle créant un nuage blanc dans l’air glacé. À l’intérieur, l’agitation était déjà bien présente. Des étudiants cherchaient leurs salles, des professeurs discutaient en petits groupes, et quelques retardataires couraient dans les couloirs. Alors qu’elle ajustait l’écharpe autour de son cou, une voix familière l’interpella. — Mme Carter. Elle se retourna et tomba sur Daniel Turner, un sourire aux lèvres, les mains dans les poches de son manteau. — M. Hartman, répondit-elle en lui rendant son sourire. Il la rega
L’air hivernal piquait agréablement les joues, et la ville était animée en cette période de fin d’année. Noah et Laureen marchaient côte à côte sur l’avenue principale, leurs sacs de shopping ballottant à chaque pas. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas pris une journée rien que pour eux, et ils en profitaient pleinement. — Je crois qu’on a un peu abusé, souffla Laureen en jetant un regard amusé aux nombreux sacs qu’ils transportaient. — Pas du tout, maman, répondit Noah en ajustant ceux qu’il portait. C’est notre journée, on se fait plaisir ! Elle sourit, attendrie par son enthousiasme. — J’espère juste que tu n’auras pas besoin de nouvelles baskets dans trois mois. — Eh, j’y peux rien si je grandis encore ! Ils arrivèrent devant un café et décidèrent de s’y arrêter pour une pause bien méritée avant leur partie de bowling. Une fois installés, Noah attrapa son chocolat chaud et s’enfonça dans son fauteuil avec un soupir satisfait. — Alors, ton boulot au café, ça se passe
— Flashback —Sarah avançait à grands pas dans les couloirs du campus, son cœur battant à un rythme effréné. Chaque seconde qui passait sans nouvelles de Laureen renforçait son angoisse.Elles avaient parlé la veille. Laureen n’allait pas bien, mais jamais elle ne serait partie sans prévenir. Ce n’était pas son genre.Sarah arriva devant la chambre de son amie et frappa avec insistance. Rien. Elle réitéra, plus fort cette fois.Après quelques secondes, la porte s’ouvrit sur une jeune femme aux cheveux en bataille, visiblement à moitié endormie.— Qu’est-ce qui se passe ? grogna la colocataire de Laureen.— Où est Laureen ? demanda Sarah sans détour.L’étudiante fronça les sourcils, perplexe.— Elle est partie.Une vague glaciale parcourut Sarah.— Partie ? Où ça ?— J’en sais rien, elle a fait ses bagages tôt ce matin et s’est barrée.Sarah la fixa, cherchant un indice dans son regard.— Elle a dit quelque chose ?— Non, elle avait l’air pressée, c’est tout. Elle était bizarre ces der
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