C'est sur cette discussion que nous sommes allés nous coucher ma mère et moi tandis que les autres continuait la fête.
Le lendemain, tous les parents de ma marâtre étaient rentrés chez eux sauf sa sœur qui était restée pour l'aider dans ses tâches et prendre soin de l'enfant. Quant à nous, durant les jours qui ont suivi personne, ni même mon père ne sait demandé comment nous allons,si nous mangeons, si nous sommes vivant où mort, rien de tout cela. On nous avait catégoriquement interdit de nous approcher de la case de ma marâtre. Mon père à même interdit à ma mère de faire la cuisine pour toute la concession car pour ma belle mère nous sommes jalouse d'eux,et donc mon père à demander à la petite sœur de ma marâtre de faire la cuisine. C'est ainsi que nous vivons depuis cette décision, cette dernière après avoir fait la cuisine nous laisse les restes de marmite où même parfois rien. Ma mère ne voulait pas se plaindre des risques de se faire tabasser à nouveau,ma marâtre vivait aisément avec son fils tandis que nous on souffrait pour pouvoir manger. De mon côté mes notes avaient baissé,mon directeur était dans l'obligation de convoquer mon père à l'école. D'après le directeur j'étais devenu très distrait en classe. Au retour de l'école ce jour là j'ai été bien sermonné et bien insulté ma mère comme quoi selon lui elle avait quelque chose à avoir avec la baisse de mes notes. Nous avons vécu cette situation pendant 3 ans. Trois bonnes années à être ignoré, insulté, maltraité,des complots contre nous. Mon père à un moment fut obligé de nous faire sortir de la consession pour nous construire une petite case à l'arrière de la grande cour avec interdiction de ne jamais nous approcher de la grande cour. Ma mère quant à elle observait juste et ne disait rien car mon père l'à menaçait de me faire quitter l'école si jamais elle osait faire quelque chose pour l'énerver. Au fil des années je ne reconnais plus mon père,il changeait de jour en jour,sa haine envers ma mère augmentait,il ne prenait plus soin de moi, son préféré était mon demi-frère. Lui avait tous les privilèges de la maison, cadeau,sortie, balade et j'en passe. Mon père un jour m'a dit!
Mon père : soit heureuse que je continue à payer tes études,tu as intérêt à réussir sinon ta mère va me rembourser toutes mes dépenses. Maintenant dégage
Depuis ce jour je me suis donnée corps et âme pour réussir et Dieu merci j'ai réussi. A 10 ans j'avais obtenu mon BEPC. Ma mère était très contente et m'a offert une robe en pagne qu'elle a confectionné elle-même. Mon père lui n'a rien dit à par <<je n'ai pas jeté mon argent par la fenêtre>>. L'année qui à suivi je devais aller au collège comme tous les enfants ayant obtenu leurs BEPC. Ma mère à réussi à me confectionner une jupe kaki et une chemise blanche, j'étais très contente d' aller au collège. Ma marâtre et son fils étaient partis rendre visite aux parents de la marâtre. C'est alors que ma mère à pris son courage à deux main pour aller parler à mon père. Dès qu'elle à franchit le seuil du portail mon père pris la parole
Mon père : que fais- tu ici? Ne t'ai-je pas interdit de venir ici?
Ma mère : je suis désolée de te désobéir à mon cher mari, excuse moi. Au faite je voulais te parler de notre fille
Mon père : quelle fille ?
Ma mère : mais de notre fille ! Alya est bien notre fille
Mon père : c'est ta fille à toi! Maintenant parle je t'écoute
Ma mère : au fait c'est pour son école, j'ai reçu à lui confectionner sa tenue mais je n'ai pas les frais d'inscription ni de scolarité. J'aimerais que tu t'en occupes s'il te plaît
Mon père : hahahaha débrouille toi de la manière que tu à fais pour lui confectionner sa tenue pour lui payer sa scolarité. Moi je n'ai pas d'argent
Ma mère : s'il te plaît,je t'en supplie, même si c'est un prêt je vais te rembourser après la vente des mon maïs stpl
Mon père : si c'est un prêt j'accepte, mais tu devras me rembourser à la fin de l'année. Compris ?
Ma mère : ( au bord des larme) oui c'est compris. Merci
Mon propre père prêtait de l'argent à ma mère pour pouvoir m'envoyer à l'école. Deux mois après les récoltes ma mère à commencer à vendre son maïs au petit marché du village. Elle avait réussi à gagner un peu d'argent alors elle eu une brillante idée de faire un petit commerce de plus pour pouvoir prendre plus soins de moi. 1 ans était passé et elle avait réussi à tous rembourser à mon père et continuait sont commerce. Mon demi-frère a maintenant 4 ans. Il voulait parfois venir dans notre case mais sa mère lui interdisait. Moi je passais en classe de 5eme avec une bonne moyenne. Ma mère était fière de moi et à promis faire de son mieux pour que je continue les études. Ma tante qui était venu nous rendre visite 4ans plutôt était venu nous rendre visite et m'avait apporté des cadeaux et des fournitures scolaires. Cette année là ma mère n'avais pas eu à payer ma scolarité car ma tante s'en était occupé. Elle était mariée et avait un petit garçon de 5 mois. Ma mère avait profité du fait que ma tante à tout fait pour mes études pour bien économisé pour l'année qui allait suivre. Ma marâtre et mon père s'en foutaient pas mal du tout. Moi j'avais un objectif, réussir à l'école. Entre travaux champêtres et marché, ma mère se battait jour et nuit pour que mes études se passent bien, elle refusait que je l'aide, pour elle les études avant tout. Elle voulait que je me concentre sur les études. Ce que je fis. Un soir nous étions entrain de manger lorsque mon père entra dans notre concession, c'était étonnant car depuis plus de 4 ans il n'est jamais venu dans notre cour. Ma mère c'est levé et l'a accellie comme la femme qu'elle était. Mais mon père refusa et dit:
Mon père : donc comme ça ! Maintenant tu t'es trouver un amant pour prendre soin de toi et ta fille
Ma mère :( sous le choc) quoi? Komi moi avec un homme ?
Mon père : ne fait pas l'étonné car assibi t'a vu avec le notable ayama
Ma mère :ah je vois
Mon père : donc c'est vrai ce qu'elle a dit
Ma mère : c'est vrai que j'étais avec le notable ayama aujourd'hui quant je rentrais du marché mais il voulait simplement me faire la commande de wassassa( nourriture fait à bas couche d'igname) pour la réception de la dot de sa fille rien du tout
Mon père : de toute les façons je m'en fout, mais si jamais j'apprends que tu as quelque chose à avoir avec lui tu quittes cette maison avec ta fille. J'espère que tu m'as compris
Ma mère : oui c'est compris.
Mon père quitta alors notre concession et ma mère était revenue manger avec moi. Je voyais qu'elle était préoccupée par le comportement de mon père mais ne disait rien. Quelques jours plus tard,au retour de l'école avec mon camarade de classe, avec qui d'ailleurs je cheminais d'habitude on causait.
Moi: tu sait quoi, cette année on doit redoubler d'efforts pour passer en 4eme avec une bonne moyenne
Lui: oui oui tu as raison. J'ai d'ailleurs une idée
Moi: oui je t'écoute
Lui: et si on apprenait en groupe. Genre on se retrouve chez toi où chez moi pour faire des exercices ensemble. Tu en dis quoi ?
Moi: oui c'est une bonne idée. Laisse moi parler à ma mère et je te dis.
Lui : d'accord on fait comme ça. Moi aussi je vais en parler à mes parents en plus j'ai un tableau d'études
Moi: voilà ça nous arrange. On va donc faire ça chez toi car même si ma mère est d'accord nous n'avons pas de tableau à la maison. Il faut alors convaincre tes parents
Lui: d'accord ça marche.
Nous avons continué à discuter jusqu'à la maison. Le soir, lors du repas j'en ai parlé à ma mère qui à trouvé l'idée très bien et m'a donné son accord. Le lendemain mon ami m'a informé que ses parents aussi était d'accord donc on devait faire un programme pour soumettre à nos parents respectifs. Une semaine après, nous avons commencé à étudier ensemble chez les parents de mon ami. Ils étaient très gentils et parfois même je mangeais là-bas avant de rentrer. Les examens du premier trimestre approchaient à grand pas et nous étions vraiment acharnés sur nos cahiers. Quelques semaines plus tard c'était fini les examens, on allait juste à l'école pour les corrections des épreuves passées et pour plus de compréhension. Je voulais coûte que coûte avoir une très bonne moyenne au premier trimestre pour bien maximiser car très souvent les trimestres suivants était très rude donc il faut maximiser au premier trimestre.
Quelques semaines plus tard, c'était la remise des bulletins pour qu'on aille en congés. Je n'avais pas l'esprit tranquille quant je pensais au bulletin. Ma mère me rassurait mais j'avais toujours cette peur en moi. Le jour j était enfin arrivé. J'étais à l'école pour la remise de bulletin. J'avais le cœur qui battait très fort jusqu'à ce que..
A suivre…...
Le jour j était enfin arrivé. J'étais à l'école pour la remise de bulletin. J'avais le cœur qui battait très fort jusqu'à ce que j'entende mon nom. J'étais là première de la classe,et mon amie était directement dernière moi c'est-à-dire la deuxième. Notre titulaire de classe m'a félicité car j'ai eu une moyenne de 16,71/20. Avec mon ami on était pressé de rentrer à la maison annoncer la nouvelle à nos parents. Quand ma mère à apris la nouvelle elle était contente et m'a promis une nouvelle paire de chaussures,je me rappelle même que ce jour elle à ramasser des articles pour rentrer à la maison me faire à manger. C'était la joie à la maison. Les semaines passaient et rien ne changeait par rapport au comportement de mon père et de ma marâtre. Même ayant appris que j'étais là première de ma classe il n'a pas essayer de l'encourager où de me féliciter. J'étais maintenant habitué à notre mode de vie. Des semaines,des mois sont passés et grâce aux effort
#Les chronique de VidalJe commençais à plus m'inquiéter lorsque je vis le docteur sortir du bloc opération. Son visage était neutre que mon cœur c'était mis à battre très fortDocteur : je….je..Moi: docteur s'il vous plaît dite moi que ma va bienDocteur : c'est que l'opération c'est très bien passé mais malheureusement elle est tombée dans un comaMoi: un coma?Docteur : oui ma fille,un coma mais c'est temporaire elle va s'en remettre.Moi:( soulagé) merci docteur. Ma tante va arriver demain comme elle l'avait dit à ma mère.Docteur : d'accord ma chérie. Tu peux rentrer te reposer un peu. Pour ton âge tu est à féliciter pour ton courage.Moi:( la tête baissée) merci monsieur.Le docteur s'en va et moi je suis sortie pour me rendre &
Cette fois, ma mère ne s'était pas laissée faire. Elle répliquait à toutes les injures de ma marâtre. J'essayais tant bien que mal de tirer ma mère mais c'était peine perdue jusqu'à ce que les voisins n'arrivent et les séparent.ma marâtre s'en allait en jurant de faire payer ma mère pour ce qui venait de se passer.Après cet incident,ma mère est retournée dans la case très en colère, c'était d'ailleurs la première fois que je là voit aussi fâchée.je suis donc retourner à mes occupations pour là laisser digérer un peu son mal. Après la cuisine elle s'était calmée et nous avons mangé. Pour la première fois, je mangeais avec ma mère dans un silence absolu. Elle ne voulait pas parler et moi non plus je n'avais pas envie de l'énerver encore plus. Que
C'est ainsi qu'on sait couchée ce jour avec les mots réconfortants de ma mère. Le lendemain comme convenu je m'étais préparer pour l'école et ma mère voulait qu'ensemble pour qu'elle parle à mon père.arrivé dans leurs concession nous avions trouvé ma marâtre en train de sortir de la case avec son fils, elle nous a toisé avant de nous demander ce que nous venons fait iciAssibi: qu'est ce que vous venez faire ici ? Ça ne vous à pas suffit ce que vous m'avez fait l'autre fois ?Ma mère : ( ignorant les propos de ma marâtre) bonjour assibi. J'aimerais stpl que tu appelles ton mari je voudrais vous parler tout les deuxAssibi: tu veux parler avec qui? Et pourquoi ? Pardon il fait trop tôt et j'ai pas envie de me disputer donc repart avec ta dévergondée de filleMa mère :( avec un ton très ca
Elles ont continué à causer et moi je suis allée écrasé les épices comme me l'avait demandé ma mère. Après avoir fait la cuisine. On est passé à table et c'est ma tante qui pris la paroleMa tante : alya comment ça avance à l'écoleMoi: ça va tata, sauf les mathématiques qui me dérange un peu mais je continue de l'exercer.Ma tante : d'accord ma chérie. Bon courage à toi toiMoi: merci tataMa tante :( s'adressant à ma mère) grando on ira quand pour voir papaMa mère : dès demain si si tu peux l'accompagner on iraMa tante : d'accord. Demain alorsNous avons continué à manger et à discuter, même si je ne disais pas grand chose je les écoutais.après le repas ma tante est rentré retrouver son mari à l'h&
Au retour du marché,j'ai informé ma mère de l'organisation des cours de vacance et elle était d'accord que je participe une fois les bulletins remis.Les semaines sont passées et c'était enfin la remise des bulletins. Dieu merci je passais en classe de 3eme avec une moyenne de 16,65/20. J'étais première de ma classe, tellement j'étais contente. Mon ami était juste derrière moi avec une moyenne de 26,60/29. Notre travail avait payé. Nos parents étaient très contents pour nous. Ma mère m'a donc offert une jolie robe en pagne traditionnelle. Les parents de mon ami nous ont organisé une petite fête. J'y étais avec ma mère qui à d'ailleurs offert une chemise traditionnelle à mon ami.Après cela, mes vacances se sont très bien passées entre les cours de vacances, j'ai aidé ma mè
Le lendemain matin, c'est mon père qui est venu nous réveiller avec des cris partout dans la cour.Mon père : heeeeyi vous la réveillez vous, alya et sa mère! Où êtes-vous ?C'est ma mère qui s'est levée pour sortir voir ce qu'il se passait. Moi je l'ai suivi quand elle a ouvert la porte de la case.Ma mère : mais komi oooh pourquoi tu cris si tôt le matin ? Tu ne vois pas que les gens dorment encore ?Mon père : eeeeh oooh donc maintenant tu m'appelles par mon nom ? Qui t'a donné ce droit ? N'oublie pas que je suis toujours ton mari et que tu me dois du respectMa mère : tu dis quoi? Mon mari? Pardon j'ai pas envie de me chamailler avec toi ce beau matin donc dis ce que tu est venu dire et tu pars.Mon père : c'est pas vrai ! Tu me parles comme ça maintenant hein ? D'accord je vais te dire ce que je suis ve
Maintenant lève toi on va rentrer se coucher car le marché nous attend demain, on doit aussi aller à la cabine du village pour informer tout à ta tante.c'est comme ça qu'on est finalement allée se coucher ce jour.Le lendemain matin comme programmée, avant d'aller au marché nous sommes passés à la cabine téléphonique pour informer ma tante. Ce qui fut fait, elle était très contente pour moi, on à même parler à son mari qui a promis m'offrir un cadeau.La journée s'est bien passée comme d'habitude. On a eu beaucoup de commandes durant cette période de vacances. Ma mère économise beaucoup d'argent pour que je puisse continuer les études dans le chef-lieu de la préfecture qui est kantè. Kantè est le chef-lieu de la préfecture de la keran, une préfecture situ&ea