#Les chronique de Vidal
Je commençais à plus m'inquiéter lorsque je vis le docteur sortir du bloc opération. Son visage était neutre que mon cœur c'était mis à battre très fort
Docteur : je….je..
Moi: docteur s'il vous plaît dite moi que ma va bien
Docteur : c'est que l'opération c'est très bien passé mais malheureusement elle est tombée dans un coma
Moi: un coma?
Docteur : oui ma fille,un coma mais c'est temporaire elle va s'en remettre.
Moi:( soulagé) merci docteur. Ma tante va arriver demain comme elle l'avait dit à ma mère.
Docteur : d'accord ma chérie. Tu peux rentrer te reposer un peu. Pour ton âge tu est à féliciter pour ton courage.
Moi:( la tête baissée) merci monsieur.
Le docteur s'en va et moi je suis sortie pour me rendre à la maison pour faire quelque chose à manger car depuis la chute de ma mère je n'ai rien mangé. Sur la route j'ai croisé mon ami. Celui avec qui j'étudiais pendant l'école,vu qu'on était en vacances on ne se voyait plus très souvent. On s'est salué et je lui ai raconté ce qui se passait. Ensemble on à cheminée. Arrivé à la maison j'ai rangé un peu avant d'aller chercher de quoi préparer le couscous de fonio ( une spécialité de mon village). Après avoir mangé,je me suis rendu au marché voir ce qu'il c'était passé avec les marchandisesde ma mère car depuis l'incident je ne suis plus revenu. Arrivée,la dame qui m'avait accompagné à l'hôpital avec ma mère avait eu la bonté de s'occuper de nos marchandises. Elle m'a fait les comptes avant de me montrer les marchandises restantes. Je voulais ramasser le reste pour ramener à la maison car je n'aurai pas eu le temps de venir vendre, mais elle a refusé car elle voulait s'en occuper pour me permettre de rester avec ma mère qui apparemment l'aidait de temps en temps. Je l'ai remercié avant de retourner à la maison prendre une douche pour retourner à l'hôpital avec le reste de nourriture. Bien avant de partir j'ai pris le soin de bien fermer notre concession. Quelques minutes plus tard, j'étais à l'hôpital. On m'a alors conduite dans la chambre de ma mère. Elle était allongée avec des fil et des tuyaux. J'avais mal et en même temps contente qu'elle soit en vie. J'ai veillé à son chevet jusqu'au petit matin où l'infirmière est venu me réveiller pour les injections et changer la perfusion. C'est aux alentours de 10h que ma tante était arrivé. Elle est directement allé dans la chambre de ma mère pour là voir avant d'aller ensuite parler au docteur dans son bureau. Après une trentaine de minutes à discuter avec le docteur, ma tante était revenu vers moi pour me demander de l'accompagner à la pharmacie pour acheter les produits demandés par le médecin. Après avoir tout réglé à l'hôpital, nous sommes allés à la maison, c'est t-a dire dans notre concession vu qu'elle ne peut pas aller avec moi chez mes oncles paternelle qui jusqu'ici en veulent encore à ma mère. Arrivée, elle a déposé ses affaires et m'a aidé à faire la cuisine.
Au environs de 15h elle à ténu à discuter avec mon père avant qu'on ne retourne à l'hôpital. Arrivé dans la grande cour, elle me tennais la main, lorsque mon père nous a Vu il s'est directement levé pour demander ce que ma tante fesais et qui l'avait appelé
Ma tante : donc comme ça ma sœur est à l'hôpital entrain de lutter pour sa vie et toi tu est confortablement assis chez toi comme si de rien était ? Même la caution tu as refusé de payer ? Pourquoi ?
Mon père : et toi,dis moi qui tu est pour me poser cette question ? D'ailleurs ta sœur ne me sert plus à rien et donc pourquoi je vais payer sa caution ? Pour qu'elle vienne encore nouir à ma femme ? Si c'est à cause d'elle que tu est venu ici repart d'où tu viens
Ma tante :ah bon? C'est comme ça que tu parles de la sœur aujourd'hui ? Ta femme ? La mère de tes enfants ? Tu as oublié ce qu'elle a fait pour toi? Ce qu'elle a enduré pour pouvoir être avec toi ? Aujourd'hui tu t'en fou d'elle parce que tu à une autre femme ? Une autre femme qui d'ailleurs c'est elle qui t'a proposé d'épouser ? Non mais tu n'est qu'un égoïste
Mon père : tout ce que tu dis je m'en fout. Je ne vais pas payer pour une sorcière. D'ailleurs pourquoi je m'explique ? Sortez de chez moi. Et toi ( s'adressant à moi) tu reviendras me trouver ici. Maintenant sortez. Ma tante l'à juste regarder et nous sommes sortis de la cours sans plus rien ajouter
Quelques heures plus tard, nous sommes arrivés à l'hôpital. Ma mère était toujours inconsciente. La voir encore comme ça me faisait mal mais je ne pouvais rien faire.
TROIS SEMAINES PLUS TARD
Trois semaines déjà que ma mère était dans le coma, trois semaines déjà que ma tante à laissé sa famille en ville pour s'occuper de ma mère et moi, trois semaines déjà que mon père m'ignore et en plus s'en fout de nous. Les membres de la famille de ma mère ont appris ce qu'il c'était passé mais personne n'était venu là voir. Pour d'autres c'était bien fait pour elle car elle n'avait pas écouté ses parents, pour d'autres ils s'en foutaient carrément. Pour les frais d'hôpitaux c'est ma tante qui s'en ai occupé. L'argent que j'ai réussi à récupérer chez la dame à servi à nous ravitailler en vivre et consort. L'école approchait et je ne savais même pas si j'allais faire la classe de 4ème cette année-là. Ma tante me rassurait mais j'avais toujours cette peur en moi. 4 jour plus tard nous étions dans la chambre de ma mère quand soudainement elle à bougé son doigt.
Moi: tataaaa tataaa maman elle a bougé le doigt
Ma tante : d'accord attent ici je vais prévenir le médecin
Après que ma tante soit partie appelé le docteur,ma mère à ouvert les yeux. Elle ne disait rien, elle regardait juste dans le vide jusqu'à l'arrivée du docteur. Le docteur nous à demander d'attendre dehors le temps qu'il l'examine. C'est après une dizaine de minutes que le docteur nous à informé qu'elle allait bien et qu'on pouvait aller là voir. J'ai couru jusqu'à sa chambre. Quand j'ai ouvert la porte mes larmes coulaient déjà. Je me suis jeté dans ses bras. Je ne disait rien et elle non plus jusqu'à l'arrivée de ma tante dans la chambre
Ma tante : Lya laisse la comme ça ayiii
Moi: ( avec un petit sourire) d'accord tante
Ma tante : (en s'adressant à ma mère) bien venu parmi nous grande sœur
Ma mère :( avec un sourire et une voix faible) merci petite sœur. Comment allez-vous ?
Ma tante : c'est à nous de te demander comment tu te sans maintenant ?
Ma mère : ça va mieux maintenant. Juste que je me sans un peu faible et j'ai très faim aussi
Ma tante : c'est normal vu combien de temps tu à dormi. Laisse moi te servir une soupe en attendant que j'aille te préparer quelque chose à manger.
C'est ainsi qu'après encore une semaine à l'hôpital nous sommes enfin rentrés à la maison avec l'autorisation du docteur. Ma mère était toujours convalescente mais elle faisait des efforts. Ma tante quant à elle se préparait pour aller rejoindre son mari et son fils car elle avait fait presqu'un mois ici. Elle avait promis qu'une fois en ville elle allait m'envoyer les fournitures et ma scolarité. Le lendemain, elle était repartie. J'étais désormais seul avec ma mère dans notre petite concession. On avait plus de recettes, plus de marchandises, rien du tout. Mais on avait quand même de quoi manger. Quelques jours plus tard, ma mère allait mieux. Elle pouvait se déplacer toute seule. Quant à ma belle et mon père, ils vivaient comme si nous n'existions pas. Et aussi on faisait pareil. Une semaine plus tard ma tante nous à envoyées des vivres et fournitures scolaires, ma scolarité et un peu d'argent pour que ma mère reprennent son activité au marché.
Un matin, j'étais en train de faire à manger pour ma mère lorsque ma marâtre est entrée dans notre concession. J'étais d'abord très étonnée car depuis la dernière fois que je l'ai vu sortir d'ici je ne l'avais plus revu maître les pieds dans notre concession, même quand ma mère était rentrée de l'hôpital elle n'était pas venue. Je me demandais ce qu'elle venait fait un si beau matin chez nous.
Assibi : ( s'adressant à moi) ta mère est là ?
Moi: oui mère attend que j'aille là chercher
Je suis donc allée chercher ma mère qui est venu voir ma marâtre. Elle était en pleine causerie jusqu'à ce que les voix commencent par monter. Je suis alors sortie pour voir ce qu'il se passait. J'ai donc trouvé ma marâtre en train d'insulter ma mère là traitant de tous les noms.
Cette fois, ma mère ne s'était pas laissée faire. Elle répliquait à toutes les injures de ma marâtre. J'essayais tant bien que mal de tirer ma mère mais c'était peine perdue jusqu'à ce que les voisins n'arrivent et les séparent.ma marâtre s'en allait en jurant de faire payer ma mère pour ce qui venait de se passer.
A suivre…..
Cette fois, ma mère ne s'était pas laissée faire. Elle répliquait à toutes les injures de ma marâtre. J'essayais tant bien que mal de tirer ma mère mais c'était peine perdue jusqu'à ce que les voisins n'arrivent et les séparent.ma marâtre s'en allait en jurant de faire payer ma mère pour ce qui venait de se passer.Après cet incident,ma mère est retournée dans la case très en colère, c'était d'ailleurs la première fois que je là voit aussi fâchée.je suis donc retourner à mes occupations pour là laisser digérer un peu son mal. Après la cuisine elle s'était calmée et nous avons mangé. Pour la première fois, je mangeais avec ma mère dans un silence absolu. Elle ne voulait pas parler et moi non plus je n'avais pas envie de l'énerver encore plus. Que
C'est ainsi qu'on sait couchée ce jour avec les mots réconfortants de ma mère. Le lendemain comme convenu je m'étais préparer pour l'école et ma mère voulait qu'ensemble pour qu'elle parle à mon père.arrivé dans leurs concession nous avions trouvé ma marâtre en train de sortir de la case avec son fils, elle nous a toisé avant de nous demander ce que nous venons fait iciAssibi: qu'est ce que vous venez faire ici ? Ça ne vous à pas suffit ce que vous m'avez fait l'autre fois ?Ma mère : ( ignorant les propos de ma marâtre) bonjour assibi. J'aimerais stpl que tu appelles ton mari je voudrais vous parler tout les deuxAssibi: tu veux parler avec qui? Et pourquoi ? Pardon il fait trop tôt et j'ai pas envie de me disputer donc repart avec ta dévergondée de filleMa mère :( avec un ton très ca
Elles ont continué à causer et moi je suis allée écrasé les épices comme me l'avait demandé ma mère. Après avoir fait la cuisine. On est passé à table et c'est ma tante qui pris la paroleMa tante : alya comment ça avance à l'écoleMoi: ça va tata, sauf les mathématiques qui me dérange un peu mais je continue de l'exercer.Ma tante : d'accord ma chérie. Bon courage à toi toiMoi: merci tataMa tante :( s'adressant à ma mère) grando on ira quand pour voir papaMa mère : dès demain si si tu peux l'accompagner on iraMa tante : d'accord. Demain alorsNous avons continué à manger et à discuter, même si je ne disais pas grand chose je les écoutais.après le repas ma tante est rentré retrouver son mari à l'h&
Au retour du marché,j'ai informé ma mère de l'organisation des cours de vacance et elle était d'accord que je participe une fois les bulletins remis.Les semaines sont passées et c'était enfin la remise des bulletins. Dieu merci je passais en classe de 3eme avec une moyenne de 16,65/20. J'étais première de ma classe, tellement j'étais contente. Mon ami était juste derrière moi avec une moyenne de 26,60/29. Notre travail avait payé. Nos parents étaient très contents pour nous. Ma mère m'a donc offert une jolie robe en pagne traditionnelle. Les parents de mon ami nous ont organisé une petite fête. J'y étais avec ma mère qui à d'ailleurs offert une chemise traditionnelle à mon ami.Après cela, mes vacances se sont très bien passées entre les cours de vacances, j'ai aidé ma mè
Le lendemain matin, c'est mon père qui est venu nous réveiller avec des cris partout dans la cour.Mon père : heeeeyi vous la réveillez vous, alya et sa mère! Où êtes-vous ?C'est ma mère qui s'est levée pour sortir voir ce qu'il se passait. Moi je l'ai suivi quand elle a ouvert la porte de la case.Ma mère : mais komi oooh pourquoi tu cris si tôt le matin ? Tu ne vois pas que les gens dorment encore ?Mon père : eeeeh oooh donc maintenant tu m'appelles par mon nom ? Qui t'a donné ce droit ? N'oublie pas que je suis toujours ton mari et que tu me dois du respectMa mère : tu dis quoi? Mon mari? Pardon j'ai pas envie de me chamailler avec toi ce beau matin donc dis ce que tu est venu dire et tu pars.Mon père : c'est pas vrai ! Tu me parles comme ça maintenant hein ? D'accord je vais te dire ce que je suis ve
Maintenant lève toi on va rentrer se coucher car le marché nous attend demain, on doit aussi aller à la cabine du village pour informer tout à ta tante.c'est comme ça qu'on est finalement allée se coucher ce jour.Le lendemain matin comme programmée, avant d'aller au marché nous sommes passés à la cabine téléphonique pour informer ma tante. Ce qui fut fait, elle était très contente pour moi, on à même parler à son mari qui a promis m'offrir un cadeau.La journée s'est bien passée comme d'habitude. On a eu beaucoup de commandes durant cette période de vacances. Ma mère économise beaucoup d'argent pour que je puisse continuer les études dans le chef-lieu de la préfecture qui est kantè. Kantè est le chef-lieu de la préfecture de la keran, une préfecture situ&ea
1h….2h… il ne s'est rien passé. Mon grand-père et moi étions très inquiets jusqu'à ce que le docteur ne fasse son apparition. Nous sommes tous allés vers lui.Docteur :je… je….je. nous avons fait tout notre possible mais…Moi:( en lui coupant la parole) non non docteur 😭😭😭 dite moi que ma mère va bien s'il vous plaîtMon grand père : oui docteur dite nousDocteur : je suis vraiment désolée mais nous n'avons pas pu arrêter l'hémorragie interne. Vraiment désolée, mes condoléancesJ'avais commencé à crier et à m'agiter dans tous les sens. Mon grand-père essayait d'être fort pour me calmer mais c'était peine perdue. Après m'avoir fait sortir de l'hôpital car je faisais trop de bruit, mon grand père à réuss
C'est ainsi qu'après quelques conditions, la réunion prit fin et c'était clair pour tout le monde que je vais désormais vivre avec mon père,ma marâtre et ses enfants. C'est là que mon vrai calvaire commence.Celà fait déjà quelques jours que je vie sous la responsabilité de mon père et ma marâtre. Le jour même où nous étions arrivés à la maison j'ai eu plein de conditions avant qu'on ne me permette de regagner l'ancienne chambre qu'occupait ma mère et moi quelques années en arrière. Cette chambre me rappelait les bons moments passés avec ma mère. Du côté de ma marâtre, elle voulait que je fasse toutes les corvées de là maison. Celà ne me dérangeait pas car moi j'aime travailler. C'était pour elle une manière de me montrer que j