Chapitre 4 La personne la plus impressionnante

« Regardez, regardez, qui est cette femme derrière le PDG, elle est si belle et a une telle allure ! »

« Wow, wow, wow, ses jambes sont si droites, si fines, mais elle est bien agressive ! Chère sœur est vraiment mon plat ! »

« Ce ne serait pas la fiancée du PDG non ? »

« Comment est-il possible ? Mais pas possible. »

Tout le monde spéculait sur l’identité d’Inès, pensant d’abord qu’elle était juste une partenaire commerciale, jusqu’à ce qu’Inès et Marion se séparent et qu’elle se dirige vers le département des secrétaires, cette nouvelle de son arrivée s’est répandue dans toute l’entreprise.

La belle femme qui était venue travailler avec le PDG était justement Inès Lopez.

Tout le monde se trouvait qu’il était bien incroyable et se demandait si l’environnement de la campagne était tellement magique pour pouvoir cultiver une telle beauté.

Inès est allée au département des ressources humaines pour compléter les procédures. Pendant ce temps, les quatre secrétaires discutaient chaleureusement.

« Inès est vraiment trop belle, encore plus que Liliane ! »

Véronique Roux, la directrice du département des secrétaires, a laissé transparaître un mépris dans ses yeux : « Être belle, à quoi ça sert ? Elle, une campagnarde, est-elle digne d’accompagner notre PDG, monsieur Hubert ? »

Inès est arrivée juste à temps pour entendre ces mots. Un éclair de sarcasme a traversé ses yeux et d’une voix claire, elle a rétorqué : « Si je ne suis pas à sa hauteur, mais ce qui le mérite c’est alors toi ? »

Véronique a été prise de court et se retournant, elle n’a pas osé répliquer, face au statut de fiancée d’Inès.

« Le PDG a dit que, si tu rejoins le département des secrétaires, tu en fais partie à part entière. Voici une publicité que l’entreprise Hubert doit tourner aujourd’hui, tu en es responsable. »

Inès a pris le dossier avec un rire froid et est partie.

D’autres se sont de nouveau rassemblés autour.

« Véronique, c’est la publicité que Jean Guillot doit tourner aujourd’hui, n’est-ce pas ? Inès ne va-t-elle pas tout gâcher ? »

Un éclair de malice a brillé dans les yeux de Véronique. Jean Guillot était une star montante, jeune, au tempérament difficile et personne ne pouvait le supporter. Si Inès gâchait le tournage dès son premier jour, ce serait parfait.

Inès a regardé le processus de tournage de la publicité. Jean Guillot ? Elle a légèrement froncé les sourcils, ce nom lui semblait familier.

Dans le bureau de Marion, l’assistant a demandé : « Monsieur le PDG, Véronique a confié le tournage d’aujourd’hui de Jean à mademoiselle Inès, faut-il changer de personne ? »

Le frère aîné de Jean et celui de Marion étaient amis depuis l’enfance et le caractère difficile de Jean était bien connu, plein de mauvaises habitudes. Il était probable qu’Inès subisse son harcèlement.

Marion a marqué une pause, se souvenant des paroles d’Inès ce matin et a déclaré : « Non, ce n’est pas nécessaire. »

Il était plutôt curieux de voir Inès se faire tourmenter.

Le tournage de la publicité a été fixé chez Hubert. Inès et quelques responsables sont descendus pour accueillir Jean.

Une Bentley noire est arrivée à l’entreprise et Jean Guillot, âgé de dix-neuf ans avec des millions de fans, est descendu, dégageant une aura de rébellion et d’indiscipline.

Inès s’est avancée pour l’accueillir : « Bonjour, monsieur Guillot, je suis Inès Lopez, responsable de ce tournage. »

Jean n’a même pas écouté ce qu’Inès disait, se plaignant seulement : « Il fait si chaud et vous ne m’avez même pas préparé de parasol ! Le tournage est-il prêt ? D’abord, allez m’acheter un café au centre-ville, à cette adresse... »

Il n’avait pas fini de parler lorsqu’il a aperçu le visage d’Inès et a été stupéfait.

« Putain, Inès ! Je ne rêve pas, non ? »

Jean a enlevé ses lunettes de soleil, toujours incrédule.

Il a serré Inès dans ses bras avec émotion.

« Inès ? Tu es ici aussi ? Responsable ? Ne devrais-tu pas être en train de voyager autour du monde ou de te prélasser sur un grand lit de cinq mètres ? »

Inès a caressé sa tête en souriant : « Petit Jean, ça fait longtemps, tu voulais boire quoi déjà ? »

« Rien ! Je n’ai rien dit, qu’est-ce que tu veux boire, sœur ? Je vais te l’acheter. »

Tout le monde a été choqué par cette scène.

Jean a serré Inès dans ses bras. Inès a caressé la tête de Jean. Et Jean est allé acheter à boire pour Inès ?

Était-ce le même Jean Guillot qu’ils connaissaient ?

Était-il parce que Inès était la fiancée de Marion que Jean agissait ainsi, mais non, Jean était aussi arrogant devant Marion.

En fait, Inès et Jean se connaissaient depuis deux ans.

À l’époque, Jean, alors âgé de dix-sept ans, tournait un film à la campagne, près de chez Inès.

Jean a été kidnappé et Inès l’a sauvé par hasard.

À ce moment-là, voyant la jeune fille battre les ravisseurs sans hésitation, Jean l’a trouvée extrêmement cool.

Inès l’a ramené chez elle et en voyant le manoir, plus grand que le château de Versailles, Jean a été encore plus étonné.

En somme, pour Jean, Inès était simplement la personne la plus impressionnante !