Il m’a rachetée comme on achète une voiture. Maintenant… je suis à lui. Quand son père perd tout au jeu, Léna se retrouve vendue à un riche inconnu pour éponger les dettes. Elle croit à une mauvaise blague… jusqu’à ce qu’elle reconnaisse le regard glacial de l’homme face à elle. Ilyès Blackwood. L’homme qu’elle a giflé en public deux ans plus tôt après une nuit trouble qu’elle a préféré oublier. L’homme qu’elle n’a jamais revu. L’homme qui la déteste. Il ne veut ni son amour, ni son respect. Il veut sa soumission. Son silence. Et son corps. Il fera ce qu’il faut pour qu’elle lui appartienne entièrement avec ou sans son accord.
View MoreLa nuit était tombée, couvrant la villa d’un voile silencieux. Dans les couloirs, seul le frottement léger du vent contre les vitres osait rompre le calme. Mais dans le cœur d’Ilyes, c’était le chaos. Il n’avait pas quitté son bureau depuis l’après-midi, depuis le rêve, depuis la gifle silencieuse de la vérité. Son reflet, ses souvenirs, ses silences… Et cette question murmurée par Léna dans son sommeil : Pourquoi ? Il avait hésité à venir. Longuement. Mais maintenant, il devait lui parler. Il gravit les escaliers sans bruit. Arrivé devant la porte de sa chambre, il ne frappa pas tout de suite. Il posa simplement la paume sur le bois, comme si cela suffisait à capter ce qu’il ignorait encore. Puis, enfin, il entra. Léna était assise sur le lit, adossée aux oreillers. Un gilet sur les épaules. Le visage fatigué. Mais les yeux vifs. Elle le vit aussitôt, et son corps se raidit légèrement. Mais elle ne détourna pas les yeux. Pas cette fois. — Tu n’as p
Le lendemain matin, la maison baignait dans un silence étrange. Dalia s’affairait dans la cuisine. Les volets étaient entrouverts, laissant passer une lumière pâle. On aurait dit que la maison elle-même retenait son souffle. Léna s’était réveillée plus tôt. Elle n’avait presque pas dormi. Les images de la nuit, son cauchemar… ou ses souvenirs, ne l’avaient pas quittée. Elle avait descendu les escaliers sans bruit, croisé Dalia sans parler, et était allée s’installer dans un coin du salon, avec un livre ouvert sur les genoux qu’elle ne lisait pas. Ilyes, lui, était resté absent. Pas une parole. Pas un regard. Comme si l’épisode de la veille son geste tendre, puis son rejet l’avait glacé jusqu’à la moelle. Vers 11 h, Dalia lui signala qu’il était dans son bureau depuis tôt le matin. — Il n’a pas pris de petit-déjeuner, dit-elle doucement à Léna. — Et il a l’air… tendu. Plus que d’habitude. — Laisse-le, répondit-elle sans le regarder. — Il fait toujours ça quand
Silvia recula, le visage rouge de honte. Puis, sans un mot, elle tourna les talons et sortit. La porte se referma dans un grincement long. Le silence qui suivit fut lourd, étouffant. Le père de Ilyes se leva enfin, un soupir dans la gorge. — Il fallait que ça éclate, un jour ou l’autre. Sa mère, elle, croisa les bras. — Une gifle publique… Bravo, Ilyes. Tu n’as plus qu’à te faire oublier pendant quelques semaines. La presse va se régaler. Il se tourna vers elle, droit, le visage dur. — Qu’ils se régalent. Moi, je vais enfin vivre. Puis il revint près de Léna. Elle était toujours assise, les mains sur son ventre, silencieuse. Il s’agenouilla lentement devant elle, baissant les yeux. Pas un geste de pitié. Juste… une présence. — Tu mérites mieux que tout ça, murmura-t-il. — Mais je suis là. Et je ne bougerai plus. Elle mit longtemps avant de répondre. Et sa voix, quand elle sortit, fut à peine un souffle : — Alors… prouve-le. Le trajet du retour fut
La table était dressée avec une précision militaire. Nappe ivoire. Argenterie alignée. Chandeliers allumés malgré la lumière encore vive du jour. Le domaine des Blackwood déployait toute sa froide majesté. Léna s’était assise, droite, dans la robe noire que la mère de Ilyes lui avait fait livrer plus tôt Pas trop voyante. Pas trop sobre non plus. Assez pour ne pas faire honte. Mais chaque pli du tissu sur sa peau lui rappelait qu’elle n’était pas chez elle. Et surtout, qu’elle n’était pas la bienvenue. En face d’elle, la mère de Ilyes élégante, glaciale, les yeux vifs d’une femme habituée à contrôler découpait son saumon avec une grâce mécanique. Le père, lui, gardait le silence, le regard plus tendre, presque inquiet. Seul Ilyes semblait détendu. Mais Léna le connaissait maintenant. Trop bien. Ce calme n’était qu’un masque. Une armure. — Alors, dit enfin la mère, en posant sa fourchette, vous êtes donc… la mère porteuse. Le mot tomba comme une pierre dans
Les pas résonnaient dans le vaste couloir marbré. Petits. Précipités. Étouffés. Ilyes courait. Pieds nus. Le pyjama trop grand glissait de ses épaules. Il avait à peine six ans, et pourtant, il savait déjà ce que signifiait fuir. Dans la grande maison froide, chaque recoin résonnait d’échos secs et tranchants : les voix de ses parents, les disputes, les insultes, le bruit des verres brisés, et parfois… le silence encore plus glaçant. Ce soir-là, il s’était réfugié derrière le grand rideau du salon, serrant contre lui une vieille peluche sans yeux. Son cœur battait fort. Il savait que s’il faisait un bruit, s’il éternuait, ou même si le rideau bougeait… son père le trouverait. Et alors… ce serait encore les gifles, les hurlements, les menaces. Ou pire : l’indifférence glacée de sa mère. — Tu es faible, Ilyes. Tu pleures pour rien. Tu veux quoi ? De l’amour ? On ne t’a pas conçu pour être aimé. Tu es un héritier, un nom, un devoir. Tu n’as pas besoin d’être consol
Le grondement des pneus sur le gravier se fit entendre à travers les vitres de la chambre.Léna, allongée sur le lit, sentit une tension glacée remonter le long de sa colonne vertébrale.Ce n’était pas l’heure du retour d’Ilyes. Et ce n’était pas le bruit de sa voiture.Elle se redressa lentement et se dirigea vers la fenêtre.Une silhouette féminine, mince, élégante, perchée sur des talons aiguilles, descendait d’un SUV noir.Silvia.Léna eut un frisson.Elle regarda autour d’elle, se demanda si elle devait se cacher, prévenir Dalia, ou simplement… attendre.Mais elle n’eut pas le temps de réagir.Déjà, Silvia avait poussé la porte principale et pénétré dans la maison comme si elle en était toujours la maîtresse.— Ilyes ?! appela-t-elle d’une voix forte et tranchante.Léna recula de quelques pas.Elle savait que Silvia n’ignorait pas sa présence. Elle le sentait.Et l’idée d’un affrontement lui donnait la nausée.Elle ferma la porte de sa chambre, verrouilla doucement. Puis ell
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