LénaJ’aurais dû me dégager.J’aurais dû lui dire d’arrêter.Mais non.J’ai répondu à son baiser comme si ma vie en dépendait.Comme si chaque seconde passée sans ses lèvres contre les miennes était un supplice.Et maintenant, je suis là, appuyée contre mon bureau, les jambes encore tremblantes, le souffle court, le goût d’Adrian sur ma langue.Qu’est-ce que je viens de faire ?Il me regarde, impassible.Non. Pas impassible.Il essaie de l’être.Mais ses yeux le trahissent.Je le vois, ce feu qu’il tente d’éteindre.Sauf qu’il est déjà trop tard.— Dis-moi d’arrêter.Sa voix est rauque, dangereuse.Je déglutis.Je devrais le faire.Mais je n’ai pas envie.Alors, comme toujours…Je mens.Je garde le silence.Et je m’approche à nouveau.— Je ne suis pas du genre à donner des ordres, patron.Son regard s’assombrit.— Ne joue pas à ça avec moi, Léna.Un sourire étire mes lèvres.— Et si j’en ai envie ?Il serre les mâchoires, ses poings se crispent.Il lutte.Contre moi. Contre lui-même.
LénaJe suis une menteuse.Une excellente menteuse.Mais ce matin, alors que je marche jusqu’au bureau d’Adrian, mon cœur bat trop vite.Quelque chose ne va pas.Depuis son appel d’hier soir, je le sens.Il se passe quelque chose.Et si je veux survivre dans cette jungle, je dois savoir quoi.Je pousse la porte de son bureau sans frapper, comme toujours.— Tu m’as manqué, patron.Il est là, derrière son bureau, l’air impassible.Mais ses yeux…Ses yeux sont froids.Bien trop froids.Merde.Il sait quelque chose.Je souris, m’appuie contre le dossier de la chaise en face de lui.— Tu ne dis rien ?Il fait lentement glisser un dossier sur le bureau.Je le reconnais immédiatement.Et mon cœur manque un battement.Merde, merde, merde.Je garde mon sourire.— C’est quoi ? Un cadeau ?Il ne sourit pas.Il ne bouge pas.Puis, d’une voix glaciale :— Pourquoi tu es là, Léna ?Je hausse un sourcil.— Parce que tu m’emploies ?— Non.Il se lève, contourne lentement son bureau.— Pourquoi tu es
LenaJe prends une inspiration et murmure :— Si c’est ce que vous pensez, pourquoi ne pas faire comme si de rien n’était ?Il me fusille du regard.— Parce que je ne peux pas.Sa voix est basse, mais tranchante comme une lame.Mon ventre se serre.— Vous êtes un problème, Léna.— Et vous, un fichu tyran.Son regard s’embrase une fraction de seconde.Mais il se reprend immédiatement.— Désormais, nous resterons professionnels. Vous me vouvoyez. Vous respectez les limites. Et vous vous concentrez sur votre travail.Je serre les dents.— Très bien. Si c’est ce que vous voulez.— C’est ce que j’exige.Mon estomac se tord.Je me lève, le fusille du regard.— Alors dans ce cas, Monsieur Blackwood… Bonne journée.Je tourne les talons et quitte son bureau en claquant la porte.Si c’est une guerre qu’il veut, il l’aura.AdrianJe fixe la porte par laquelle elle vient de partir.Je serre les poings.Merde.Chaque foutue seconde passée en sa présence est une torture.Elle est partout.Dans mon
LénaAlors moi, je continue.Je souris en regagnant mon bureau, ma respiration encore un peu saccadée.Ce jeu est dangereux.Et pourtant, je ne peux pas m’en empêcher.Je suis encore en train de revivre la tension de notre dernière confrontation quand une notification apparaît sur mon écran.Un mail.De lui.Je fronce les sourcils en cliquant dessus.> De : Adrian BlackwoodÀ : Léna MorelObjet : RappelMademoiselle Morel,J’attends votre rapport dans une heure.Pas une minute de plus.Adrian BlackwoodJe lève les yeux vers son bureau.À travers la vitre, il me fixe.Son expression est impassible, comme s’il n’était pas à deux doigts de perdre patience.Je plisse les yeux.Oh, vous croyez que ça va me calmer, Monsieur Blackwood ?Je clique sur « répondre » et commence à taper.> De : Léna MorelÀ : Adrian BlackwoodObjet : UrgenceMonsieur Blackwood,J’ai une mauvaise nouvelle. Mon rapport a été tragiquement englouti par une faille spatio-temporelle.Promis, je pars en expédition pour
AdrianMa tête tourne légèrement.J’ai peut-être un peu trop bu hier.Et j’ai définitivement envoyé trop de messages à Adrian.Un sourire étire mes lèvres.Rien que d’y repenser, j’en ai encore des frissons.Je secoue la tête.Il faut que je reprenne mes esprits.Je file sous la douche, puis m’habille en vitesse.Aujourd’hui, il va falloir affronter Adrian Blackwood.Et ça promet d’être… explosif.---Quand j’arrive au bureau, il est déjà là.Droit, impassible, concentré sur son écran.Comme si hier soir n’avait pas existé.Comme s’il n’avait pas failli…Je frémis.Je m’approche de son bureau.Il ne lève même pas les yeux.— Monsieur Blackwood.Rien.— Vous avez bien dormi ?Un muscle tique sur sa mâchoire.Oh.Je le dérange.Parfait.Il finit par lever un regard glacial vers moi.— Avez-vous terminé votre rapport ?Je bats des cils.— Je croyais que nous parlions de sommeil.— Léna.Sa voix claque.Mais ça ne m’arrête pas.— Vous perdez le contrôle, Monsieur Blackwood.Ses doigts se
Adrian Elle pose un doigt sur son menton, feignant la réflexion.— Je crois que je ne vois pas de quoi vous parlez.Je ferme les yeux une fraction de seconde.Quand je les rouvre, elle sourit toujours.Elle est infernale.— Vous pensez que tout est un jeu, n’est-ce pas ?Elle hausse les épaules.— Je pense que vous avez besoin de vous détendre.Je lâche un rire sans joie.— Et vous pensez être la solution ?Elle se mord la lèvre.Merde.Je suis foutu.— Qui sait ? murmure-t-elle.Mon regard se pose sur sa bouche.J’ai envie de l’embrasser.De la faire taire.De lui prouver que ce jeu est bien plus dangereux qu’elle ne le croit.Je tends la main…Mais je me stoppe net.Putain.Je recule.Elle arque un sourcil.— Vous voyez ? Vous perdez le contrôle.Je reprends mon souffle.— Retournez travailler, Mademoiselle Morel.Elle ne bouge pas tout de suite.Puis elle se détourne lentement, ouvrant la porte.Avant de partir, elle me jette un dernier regard.— À tout à l’heure, Monsieur Blackwo
Adrian Je devrais détourner le regard.Elle aussi.Mais on ne le fait pas.Finalement, elle se lève, lisse sa robe et prend son sac.— Merci pour le dîner, Monsieur Blackwood.Je l’observe, intrigué.— Vous partez déjà ?Elle incline légèrement la tête.— Je préfère quand c’est moi qui mène la danse.Elle me lance un dernier regard, un sourire mystérieux aux lèvres.Puis elle s’éloigne.Je la regarde s’éloigner, une tension dans les épaules.Elle croit qu’elle a gagné ce round.Elle se trompe.Ce jeu ne fait que commencer.LénaJe crois rêver.Non.Je crois cauchemarder.Parce que ce qui m’attend au bureau le lendemain matin dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer.Je passe la porte, la tête haute, convaincue d’avoir gagné la bataille du dîner.Et là…Tout le monde me regarde.Pas un regard normal.Non.Des regards étranges. Soupçonneux. Insistants.Je fronce les sourcils.— Qu’est-ce qu’il se passe ? je murmure en m’avançant.Ma collègue, Juliette, se précipite vers moi.— Léna… Es
LénaJ’ai gagné.Je le vois à sa mâchoire serrée, à son regard plus sombre, à son silence trop long.Il ne s’attendait pas à ce que je riposte.Pauvre Adrian Blackwood.Il voulait jouer à son propre jeu.Mais il a oublié une règle fondamentale : je suis imbattable.Je me redresse, un sourire innocent sur les lèvres.— Alors ? Qu’en dites-vous, Monsieur Blackwood ? Vous voulez que j’officialise notre relation ?Il me fixe. Longtemps. Trop longtemps.Puis il se lève lentement, imposant, dominant l’espace entre nous.— Léna.Sa voix est basse. Un avertissement.Mais moi, j’ai décidé que j’étais intouchable.Alors je me contente d’un sourire faussement sucré.— Oui, Adrian ?Je le fais exprès.Je sais que ça l’agace.Je veux que ça l’agace.Parce que si je l’énerve suffisamment, peut-être qu’il lâchera prise.Mais il fait exactement le contraire.Il s’avance, lentement, jusqu’à ce que je sois coincée entre lui et son bureau.Son parfum m’enveloppe, une odeur de cèdre et de menace silencie
Léna MorelMa gorge se serre, mais Alejandro m’entraîne à sa suite, sa main brûlante posée dans mon dos. Un geste de contrôle autant que de possession.Quand nous atteignons leur table, personne ne parle.Le silence est un champ de bataille.Puis Isabela rompt l’instant avec une légèreté feinte.— Léna, Alejandro. Vous êtes pile à l’heure.Alejandro m’installe sur la chaise en face d’Adrian et prend place à mes côtés.Je n’arrive pas à détacher mes yeux de celui que j’aimais encore hier.Celui qui, aujourd’hui, est fiancé à une autre.Adrian me fixe, son regard chargé d’émotions trop complexes pour être décryptées. Il serre les poings sur la table, comme s’il se retenait de tout renverser.— Pourquoi on est là ? demande-t-il finalement, sa voix tendue.Alejandro se sert un verre de vin, parfaitement détendu.— Un dîner de famille, voyons. Il faut bien fêter les fiançailles, non ?Je sens la tension dans chaque fibre de mon corps.— Ne joue pas avec moi, Vásquez.Alejandro esquisse un
Léna MorelLa nuit pèse comme un secret trop lourd à porter.Je suis enfermée dans une cage dorée, piégée entre ces murs, prisonnière d’un destin que je n’ai pas choisi.Alejandro dort à côté de moi, ou du moins, il fait semblant. Sa respiration est calme, régulière, mais je sais qu’il est toujours en alerte. Qu’il guette le moindre de mes mouvements.Il croit m’avoir brisée.Il croit que je vais finir par plier.Je serre les dents, mon regard se perdant sur le plafond. Je refuse d’être une pièce sur son échiquier.Mais alors, pourquoi mon cœur bat-il encore plus fort chaque fois qu’il pose les yeux sur moi ?Un frisson me parcourt lorsque je sens son bras s’étendre sur les draps, frôlant ma hanche.— Tu es encore éveillée, mi reina ?Sa voix est rauque, empreinte de cette langueur nocturne qui me trouble plus que je ne veux l’admettre.Je ne réponds pas.Je sens son souffle contre mon cou, lent, mesuré.— Tu réfléchis trop.Un rire amer m’échappe.— J’essaie surtout de comprendre à q
Léna MorelLa tension dans la pièce est suffocante.Alejandro me fixe, appuyé contre son bureau, les bras croisés, une lueur dangereuse dans les yeux. Il sait. Il sait que chaque fois qu’il s’approche, mon souffle se brise. Que mes jambes se figent, prêtes à fuir, mais que mon corps trahit mes pensées.Et il s’en amuse.— Assieds-toi, murmure-t-il.Je reste debout.Son sourire s’étire lentement. Il n’aime pas qu’on lui désobéisse.— Léna, ne me force pas à me répéter.Sa voix est douce. Trompeuse.Je serre les poings et obéis, m’asseyant sur le fauteuil en cuir devant lui. Mon cœur cogne dans ma poitrine. Quelque chose cloche.Alejandro contourne le bureau et s’accoude à son rebord, me surplombant.— Je t’ai dit que tu étais à moi. Et je tiens mes promesses.Un frisson me parcourt l’échine.— Va droit au but, Vásquez.Son sourire s’efface légèrement, et il se penche vers moi.— Ton cher Adrian.Je me fige.— Qu’est-ce que tu veux dire ?Alejandro sort un dossier d’un tiroir et le fait
Léna MorelMa main frappe son torse, tentant de le repousser. Il ne bouge pas.— Lâche-moi.Ma voix tremble, trahissant tout sauf la colère.Son regard s'assombrit.— Tu mens.Un frisson me parcourt.Je me débats encore, je tente de me dégager, mais il raffermit son emprise, me forçant à croiser ses yeux brûlants.— Tu veux que je te lâche, hm ? murmure-t-il contre ma peau.Ses lèvres effleurent ma mâchoire, lentement.— Alors pourquoi ton corps me supplie du contraire ?Je me déteste de sentir le feu se propager en moi.Je tente un dernier coup, posant mes mains sur son torse, essayant de le repousser avec force. Cette fois, il recule légèrement, un sourire dangereux étirant ses lèvres.— C’est mieux comme ça, non ? souffle-t-il.Je le fusille du regard, mais il ne recule pas davantage.— Tu es un salaud.Il rit doucement.— Et toi, une menteuse.Je ne réponds pas.Parce que je ne sais plus où finit mon jeu et où commence la réalité.---Alejandro VásquezLéna tremble entre mes mains
Alejandro VásquezJe referme la porte derrière moi et m’appuie contre le bois massif, laissant échapper un souffle lourd. Mon corps brûle encore du contact avec elle, de ce goût interdit que je viens de prendre sans son accord… mais auquel elle a répondu avec une rage égale à la mienne.Léna Morel.Elle est un poison qui s’insinue en moi, une obsession dont je ne veux pas me débarrasser.J’effleure mes lèvres, encore marquées par la morsure de son désir et de sa haine.Je souris.C’était un avant-goût. Un défi.Et je vais gagner.Javier, mon frère, m’attend au bout du couloir, appuyé contre le mur, bras croisés, un sourire narquois plaqué sur son visage.— Elle a failli te gifler ? plaisante-t-il en haussant un sourcil.Je passe une main dans mes cheveux, exaspéré.— Elle a failli m’arracher la langue, ouais.Il éclate de rire.— Je vois que tu prends ton pied.Je ne réponds pas.Parce que oui, j’y prends un plaisir malsain.Et ça, c’est dangereux.---Léna MorelJe suis encore dans c
Léna MorelMon souffle est encore saccadé, mes lèvres brûlantes sous l’empreinte de son baiser. J’aurais dû le repousser. J’aurais dû lui cracher à la figure. Mais au lieu de ça, je suis restée figée, enchaînée à cette attraction insensée qui me dévore de l’intérieur.Alejandro me scrute avec ce regard sombre, un sourire arrogant étirant ses lèvres. Il sait. Il a senti ma résistance vaciller. Et il compte en profiter.— Tu trembles encore, princesa.— Ne me touche plus.Ma voix est dure, tranchante. Pourtant, lui, il ne bouge pas. Il me laisse un mètre d’espace, juste assez pour me rappeler que je suis toujours prisonnière de son monde.— Tu veux que je te libère ? demande-t-il, jouant avec le cristal de son verre de whisky.— Oui.— Tu mens.Mon sang bouillonne.— Tu es vraiment un enfoiré.Il éclate de rire. Un rire grave, rauque, qui me fait vibrer malgré moi.— Ça, je le savais déjà.Il s’approche lentement, traçant un cercle autour de moi comme un prédateur. Je le suis du regard,
Léna MorelLa douleur pulse derrière mon crâne, un tambour sourd qui m’arrache à l’obscurité. L’odeur du cuir et du tabac flotte dans l’air. Je connais cette odeur.Vasquez.Mon cœur rate un battement.J’ouvre les yeux brutalement. La lumière me brûle un instant avant que la silhouette apparaisse. Grande. Dominante.Vasquez.Il est là.Vivant.Un sourire paresseux étire ses lèvres alors qu’il s’accoude nonchalamment au bureau.— Surprise, princesa ?Je ravale un frisson de terreur. Ce n’est pas possible. Adrian l’avait abattu. Il avait vu son corps s’effondrer.— Tu devrais me remercier, murmure-t-il en jouant avec un couteau entre ses doigts. J’ai été patient avec toi.Mon regard balaie la pièce. Spacieuse. Élégante. Trop luxueuse pour être une cellule classique. Mais il n’y a aucune issue apparente.— Comment ? soufflé-je, ma gorge sèche.Il rit doucement, un rire rauque et menaçant.— Crois-tu vraiment qu’un homme comme moi se laisse tuer si facilement ?Je me tends. Il avance, len
Léna MorelL’atmosphère est lourde. Chargée.Autour de la grande table du QG, les regards sont sombres, les mâchoires serrées. Chacun sait que la tempête approche.Vasquez ne va pas attendre. Il va frapper. Et cette fois, il ne s’agira pas d’un simple avertissement.Je croise les bras, appuyée contre le mur, observant Adrian. Il est debout, dominant la pièce d’une présence qui impose silence et respect.— On verrouille tout, annonce-t-il d’une voix glaciale. Personne ne sort sans mon autorisation. Léna reste ici, sous protection constante.Je me tends.— Je ne vais pas me cacher.Son regard acéré se pose sur moi.— Ce n’est pas une discussion.Je serre les dents, mais je me tais. Devant ses hommes, je ne vais pas le défier. Pas maintenant.Mais une chose est sûre : je ne compte pas rester enfermée comme une proie traquée.---Adrian BlackwoodQuand la réunion se termine, je la retrouve dans mon bureau.Elle est là, assise sur mon fauteuil, une jambe repliée sous elle, l’autre battant
Léna MorelL’entrepôt pue le métal chaud et la sueur froide. Javier est au sol, le souffle court, la main plaquée sur sa jambe ensanglantée. Il grogne, mais son regard ne reflète aucune douleur. Seulement une lueur d’amusement.— C’était nécessaire ? crache-t-il, levant les yeux vers Adrian.— Tu ressemblais à une mouche qui bourdonne trop près de mon oreille.La voix d’Adrian est tranchante, glaciale.Javier ricane. Il a l’air trop serein pour quelqu’un qui vient de se prendre une balle.— Tu crois que ça change quoi ?Il relève la tête vers moi.— Je ne suis qu’un homme, Léna. Mon organisation, elle, est un hydre. Coupe une tête, il en repoussera dix.Je serre les poings.— Alors on coupera les dix.Son rire est rauque, amer.— Tu n’as pas encore compris ? Ce n’est pas moi que tu dois craindre. Ce sont ceux qui viendront après moi. Et crois-moi, ils viendront.Adrian s’accroupit près de lui et attrape son col.— Dommage que tu ne sois pas là pour les voir.Il l’assomme d’un coup sec