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Chapitre 7

Author: Ursule Joly
À l’origine, Paulin n’avait jamais pensé à l’épouser, mais puisqu’ils se sont mariés, il ne se souciait pas de ses origines tant qu’elle était sage et obéissante. Après tout, il avait assez d’argent pour subvenir aux besoins d’une femme. Néanmoins, elle avait cherché à semer le trouble à plusieurs reprises, et maintenant, elle a cessé de faire semblant d’être docile et s’est montrée sous son vrai jour.

Paulin aurait dû se sentir soulagé, mais lorsqu’il a vu l’accord de divorce qu’elle a signé, il a soudain éprouvé un sentiment étrange.

Janine avait une expression triste, et elle a rapidement baissé la tête. Avant de partir, elle voulait garder sa fierté.

Voyant que la situation n’était pas positive, Carole s’est empressée de demander :

« Janine, si tu étais si pressée de signer l’accord de divorce, c’est parce que tu es amoureuse d’un autre homme, n’est-ce pas ? »

Après avoir entendu cela, Paulin a fixé Janine d’un air furieux.

Janine a vu l’expression méfiante de Paulin, et elle a répondu malgré elle :

« Oui. Mon nouvel amoureux est meilleur que mon ex-mari ! »

Paulin s’est mis en colère.

« Tu dépenses mon argent, mais tu m’as trahi ? »

Janine a jeté un coup d’œil aux vêtements sur le sol et a dit :

« Je te les rends. »

Elle n’a pris que quelques vêtements qui n’avaient pas l’air remarquables. Quant aux sacs à main de marques et aux bijoux, elle n’en a pas pris une seule.

Paulin n’a même pas regardé les vêtements sur le sol. Son regard se posait toujours sur Janine.

« Et il y a également ceux que tu portes. C’est moi qui les ai achetés. »

« Je te les rends aussi. »

Paulin, avec un regard froid, fixait Janine.

Les yeux de Carole s’illuminaient d’excitation. Elle a furtivement sorti son téléphone portable pour filmer cette scène merveilleuse.

Janine restait sur place et a pris une longue respiration. Ensuite, elle a légèrement déboutonné sa chemise, révélant ses belles et délicates clavicules, ainsi qu’une grande partie de ses seins.

Paulin a froncé les sourcils, ne s’attendant pas à ce qu’elle ose vraiment se défaire de sa chemise ! Il a crié d’un air fâché :

« Arrête ! Janine, tu es la femme la plus impudique que j’ai jamais vue. Va te faire foutre ! Je ne veux plus te revoir ! »

Après avoir dit ces mots, Paulin s’est retourné et est parti.

Janine a arrêté de déboutonner sa chemise. N’était-ce pas Paulin qui lui avait demandé d’enlever sa chemise ?

En fait, les paumes de Janine étaient ouvertes de sueur. Tout à l’heure, elle avait pris son courage à deux mains.

Carole a éteint son téléphone portable avec regret. Elle a haussé les sourcils et dit avec condescendance :

« Même si tu es prête à enlever tes vêtements, aucun homme ne s’intéresse à toi. Puisque tu es issue d’un milieu modeste, je te suggère de ne pas rêver à devenir un personnage pour le reste de ta vie. »

Janine a ramassé son sac sale et a soupiré. Parfois, elle enviait vraiment les gens qui étaient nés avec une vie aisée. À chaque fois qu’elle était malmenée, elle rêvait que sa famille apparaisse à temps et l’aide à s’en sortir. Néanmoins, elle savait que de tels fantasmes ne pouvaient être réalisés que dans les feuilletons télévisés, et que même si elle retrouvait sa famille maintenant, il serait impossible qu’une telle scène se produise.

À ce moment-là, un grand bruit s’est fait entendre, et un hélicoptère s’est garé sur la pelouse.

Plusieurs gardes du corps vêtus de noir sont descendus de l’hélicoptère.

Après avoir entendu le bruit de l’hélicoptère, Paulin est sorti et s’est tenu à l’entrée du hall pour observer les gardes du corps vêtus de noir qui se tenaient devant Janine.

Un garde du corps a respectueusement dit :

« Mlle Janine, nous sommes venus vous emmener ! »

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