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PARTIE 04

– Pascal, lequel déjà ? 

– Oh je vois que tu n'as pas enregistré mon numéro, raison pour laquelle je n'ai pas eu de tes nouvelles. Mais bon c'est pas grave, je vais me présenter à nouveau. Je m'appelle Pascal NGO, le fils de monsieur Kevin NGO, le partenaire d'affaires de ton …

– Oh je m'en souviens maintenant, comment vas-tu ? 

– Je vais super bien et j'ose croire que tout va bien de ton côté aussi, sauf que tu m'as mis dans l'oublie. 

– Non ce n'est même pas mon cher, le problème est que je suis trop occupé ces derniers temps jusqu'au point où j'ai même pas de temps pour moi même. Tu dois juste m'excuser, je vais bien, je rends grâce à Dieu. Que me vaut l'honneur de ton appel ? Ou bien vous avez contacté mon père et son numéro est injoignable ? 

– Non rien de tout ça, ça m'a juste pris de t'appeler pour avoir de tes nouvelles. Comme ça fait déjà longtemps qu'on n'a plus eu la chance de se voir. 

– Oh je vois c'est vraiment gentil de ta part. 

– C'est rien ça, bon je vais te laisser, car tu serais certainement fatigué. Passe une bonne soirée. 

– Merci beaucoup et passe aussi une bonne soirée. 

Pascal avait coupé l'appel et j'avais déposé mon téléphone, sans même poser des questions parce que je ne m'intéresse pas trop à ces gens. J'avais fini de me changer et comme je commençais par sentir la chaleur, je me suis juste rendu sous la douche après m'avoir déshabillé. 

De l'autre côté ( BÉNIN) 

C'était la soirée et nous étions tous au salon, la télévision était éteint parce que ma sœur faisait des révisions et elle ne doit pas être dérangée. Ma mère avait au moins retrouvé un peu de courage et n'arrêtait de me rappeler de tous les conseils qu'elle n'arrêtait d'ailleurs de me donner. 

J'avais déjà informé monsieur Gabin que j'étais déjà au point et au lieu d'aller chez lui très tôt le lendemain, il m'avait dit qu'il passera le lendemain avec son équipe et nous irons ensemble. Là, il aurait l'opportunité d'échanger quelques mots avec ma mère. 

De l'autre côté ( CAMEROUN ) 

Chez les NGO…

*** PASCAL *** 

J'étais au salon en compagnie de mon ami Freddy et je réfléchissais à comment mettre en place mes plans. Car pour cette fois-ci, ce n'est pas seulement le sexe que je veux, mais je veux me marier et ce serait avec cette fille. 

– « Cette fille m'avait fait quoi au juste et j'ai complètement oublié que j'ai son numéro dans mon téléphone. Mais bon ça n'a plus d'importance, une fois que j'ai déjà fait le premier pas, il me reste juste à me lancer dans l'action. Brenda est une fille est désiré par beaucoups de mecs. Elle est tellement belle avec sa femme qui envoûte. Sans oublier que cette dernière est une actrice mannequin et elle est aussi la fille d'une famille très riche et puissante. Mon ami, je dois tout faire pour conquérir le cœur de cette Brenda. 

FREDDY : Je ne suis pas si sûr Pascal, parce que ces genres de filles sont super intelligentes. Je sais très bien que tu ne veux pas te mettre avec elle pour une bonne raison ou pour l'avoir, elle seule dans ta demeure. Mais juste pour faire lier vos deux famille sans oublier que c'est dans le but de ne pas perdre ta place d'hériter que tu veux à tout prix te marier. Alors que ces genres de fille qui sont comme Brenda sont toujours à la recherche du vrai amour, d'un amour pur, d'un homme digne du nom qui les acceptera telle qu'elles sont et non d'un coureur de Jupon comme toi mon frère. 

– Oh donc tu penses que moi je ne suis pas à la hauteur pour avoir cette fille ? 

– C'est tout simplement ce que je te fais comprendre et je sais aussi que tu auras du mal à me comprendre. Ces filles avec qui tu fais tes trucs, beaucoup d'entre elles sont juste attirées par ton argent, le luxe et tout le reste. Mais tu sais très bien que pour cette fois-ci c'est totalement le contraire. 

– Comment ça ? 

– Qu'est-ce que tes parents disposent et les parents de Brenda n'en disposent pas? Qu'est-ce que tu as et tu peux donner à cette fille et elle n'en a pas ? Rien du tout, la seule chose que tu peux lui donner et qu'il ne serait pas peut-être à sa possession,c'est de l'amour. Alors que tu sais très bien que moi, que tu n'en disposes pas du tout. Et pour l'avoir, il te faudra encore beaucoup de temps mon frère. Commence en même temps à ne pas changer tes visions des choses, sinon tu vas te faire ridiculiser. Je crains même ce jour, car si elle le fait en public là tu seras à la première page de tous les journaux. Tu connais très bien les stars. 

– Mais Freddy, on dirait que tu es jaloux de moi. Sinon au lieu de me soutenir, tu es là à me décourager, c'est pas gentil de ta part. 

– Mon frère je te dis une vérité et je ne pense pas être à la base de ta honte. Tout d'abord qui t'a dit que cette fille n'a pas encore quelqu'un dans sa vie ? 

– Mon frère dans tous les cas, tu me connais très bien que je ne suis pas genre à abandonner sans même essayer. Une fois qu'elle ne s'est pas encore mariée, si elle est en relation ou pas, ça ne me concerne pas. La seule chose qui doit me préoccuper est comment je ferai pour qu'elle commence par me voir dans son sommeil et tout le reste. Cette fille sera vraiment douce à croquer je te jure. 

– Personne ne t'a dit le contraire, mais tu dois savoir que tu n'es pas cet homme qui aura cette chance. 

– Nous allons parier combien ? Parce que je sais qu'avec mon père à mes côtés, l'opération sera un succès absolu.

– Alors si je comprends bien, tu veux mettre ton père aussi dans le fonctionnement de ton plan? 

– Bon oublions cette affaire, reste juste tranquille et observe, tu vas tout comprendre dans peu de temps. 

Sans plus écouter les sottises de mon ami Freddy qui se voyait déjà perdant, Je me suis levé pour aller prendre une bouteille de vin, dans le but de me mettre à l'aise. Parce que je me disais que c'est une petite affaire. 

Chez les SEIGNING 

*** BRENDA ***

J'avais déjà fini de prendre ma douche et je l'habillais quand mon portable s'est mis à sonner, je l'avais pris en pensant que c'était encore le fils de monsieur NGO et c'était ma copine Julia. 

Je décroche l'appel et après que nous avons échangé quelques mots de salutations, nous avons commencé par discuter de tout et de rien. Julia ne faisait que me taquiner et je faisais que rigoler, car c'était la seule chose que j'avais à faire.  

Nous avions passé beaucoup de temps à converser, j'étais toujours au téléphone en discutant avec elle quand notre cuisinière était venu me dire que la table était déjà prête et que tout le monde m'attendait pour passer à table. Alors j'étais dans l'obligation de fausser compagnie à ma copine et descendre rejoindre ma famille qui m'attendait dans le salon. 

Une fois au salon, nous nous sommes rendus dans la salle à manger et passâmes à table. 

Nous nous sommes régalés en se taquinant et en faisant des blagues. Ce que maman n'aime pas du tout, mais elle n'avait pas le choix et était obligée de garder son calme. Parce que le maître de maison aussi était bien impliqué dans tout ce qui se passait. Mon père est tout simplement waouh, et je l'adore vraiment, ma prière est que mon mari soit comme lui enfin d'être un merveilleux père pour ses enfants. 

Après avoir passé un bon moment autour de la table, chacun avait rejoint sa chambre, en tout cas, moi j'ai regagné ma chambre, parce que la fatigue avait commencé par le localiser. 

Je suis monté dans ma chambre et après avoir jeté un coup d'œil dans mon téléphone pour lire quelques commentaires de mes fans qui m'ont arraché un sourire, je me suis allongé tranquillement en me laissant emporter par dame morphée. 

Le lendemain…

De l'autre côté..( BÉNIN)

Il sonnait cinq heures trente minutes du matin, je me suis déjà levé comme de coutume pour faire certains trucs que j'avais prévu de faire dans la maison avant mon départ. Après avoir fini, je me suis rendu sous la douche pour me doucher afin de m'apprêter. Parce que monsieur Gabin m'a déjà appelé pour me dire qu'il allait prendre la route dans peu. 

J'avais fini de m'apprêter et ma mère m'avait appelé pour entrer dans sa chambre. J'étais parti la rejoindre et cette dernière était à genoux avec sa bible et chapelets dans les mains. 

Sans même perdre une seule seconde, je me suis aussi mis à genoux et ma mère avait commencé par prier avec ses yeux qui étaient inondés de larmes. 

Nous étions sur le point de terminer la prière quand Ernestine, ma sœur, était venue nous dire que monsieur Gabin était déjà venu. 

Ernestine aussi avait les yeux mouillés de larmes et on dirait que si je pars, je ne reviendrai plus. Alors en sachant que cette dernière est en composition, j'avais décidé de lui changer un peu les idées. En ce moment, monsieur Gabin et ma mère étaient au salon et discutaient. 

– Ma sœur tu sais que nous ne sommes pas beaucoup et que si je pars, tu seras le seul pilier pour notre mère. Alors je veux que tu sois forte, je pars juste au Ghana à cause du travail et je reviendrai une fois terminé. Est-ce que tu m'as compris ? 

– Oui je sais grand frère, mais tu vas nous manquer, tu n'es pas encore parti, mais tu nous manques déjà. Je veux que tu nous envoies tes nouvelles à travers la femme de monsieur Gabin, parce que j'irai voir cette dernière chaque jour que Dieu fera. Grand sois prudent, et n'oublie pas que c'est toi l'homme de la famille. Tu es notre force, grand frère. 

– Arrête de pleurer ma sœur, je te promets que je vais rester sur mes gardes et que je ne vais pas me créer des ennuis. Parce que mon seul souci est de nous faire sortir de cette vie dans laquelle nous sommes. Je ferai de mon possible pour envoyer de l'argent à maman si je vois que je ne serai pas vite de retour. Là vous allez pouvoir m'appeler quand vous voulez, tu pourras même configurer l'Internet sur le portable, ce qui nous permettra d'être en contact par les réseaux sociaux. Ma sœur chérie, tu vas beaucoup me manquer aussi. Sois forte et concentre toi sur les études, parce que l'année prochaine tu iras au baccalauréat. 

– J'ai bien compris grand frère et je te promets que je ne vais pas te décevoir. 

– Bien. 

« Rick où es-tu ? » C'était ma mère qui me demande, j'avais demandé à ma sœur d'aller s'apprêter pour se rendre à la composition et j'ai fait mon entrée à l'intérieur. 

D'après la conversation que monsieur Gabin et ma mère avaient eue, nous n'allons pas vite revenir au pays. Parce que monsieur Gabin a signé un contrat avec un grand restaurant au Ghana. Ce qui voudrait dire qu'après le travail pour lequel nous voulons nous rendre au Ghana, il a un grand autre travail qui va nous maintenir là-bas durant des mois. Mais monsieur Gabin avait promis à ma mère que chaque deux mois s'il voulait venir voir sa famille, je viendrai avec lui. 

Ce qui avait donné un peu d'assurance à ma mère. Nous avons échangé quelques mots, et après m'avoir aidé à mettre mes bagages dans le bus, j'ai fait des câlins à ma mère et sœur et avec les larmes aux yeux, je suis monté dans le bus avec monsieur Gabin et le chauffeur a démarré. 

C'est comme ça que j'ai changé de pays, juste dans le but de réaliser mes rêves et ceux de ma mère et sœur. J'étais super content parce qu'il avait du travail là-bas et grâce à ça, je serai en mesure de venir au bout de mes rêves. Ce que je me disais, mais seul Dieu sait la raison pour laquelle il m'a envoyé dans ce pays et vous n'allez pas tarder à connaître cette raison.  

De l'autre côté…( CAMEROUN ) 

CHEZ LES SEIGNING…

*** BRENDA ***

Nous ne sommes pas rendus au boulot, mon père avait décidé qu'on reste à la maison pour pouvoir mettre au point nos affaires pour le voyage qui est prévu dans deux jours. Alors nous étions concentrés dans les programmes et tout le reste. 

Je me posais toujours la question à savoir la raison pour laquelle mon père était super excité pour ce voyage. J'avais même demandé à ma mère concernant ce voyage, mais cette dernière aussi m'avait fait comprendre qu'elle aussi n'est pas au courant de quelque chose, c'était tout comme si elle gardait jalousement le secret de son mari. 

Deux jours plus tard…

*** RICK ***

Nous sommes déjà au Ghana et tout se passait à merveille, il n'y avait pas de problème. Monsieur Gabin m'avait déjà amené faire le tour de la ville dans laquelle nous sommes ( Accra) qui est la plus grande des villes du Ghana. 

Nous avons entamé le travail qui nous amené là, c'était une grande maison de production qui veut être inaugurée et nous devons faire les décorations, sans oublier tout ce qui concerne la fête et tout le reste. 

J'étais en train de travailler lorsque monsieur Gabin m'avait appelé pour m'envoyer au supermarché en compagnie de Gédéon, l'un de ses employés. 

Nous avons pris la liste de la commande avec lui et prîmes la route du supermarché. 

Quelques minutes plus tard…

Nous étions au supermarché, une fois devant le supermarché, nous étions sur le point de faire notre entrée quand nous avons commencé par entendre « Oh voleur, il a pris mon sac, attrapez le » nous avons tournés la tête pour voir ce qui se passait et c'était une belle demoiselle qui criait, l'homme qui avait pris le sac était en train de courir, je ne savais même pas ce qui m'avait pris et j'avais poursuivi ce dernier après avoir demandé à Gédéon d'aller faire les emplettes. 

Après avoir parcouru quelques mètres toujours derrière ce délinquant qui ne pouvait pas se cacher quelque part parce qu'il n'y avait pas une ruelle dans laquelle il pouvait s'échapper, en me servant des petits mots que je maîtrise en Anglais. L'homme en question a été bloqué par des gens et sans plus tarder la police avait fait son apparition. 

Je leur ai tout expliqué et après avoir menotté le voleur, ils m'ont dit de monter dans leur véhicule et m'ont conduit jusqu'au supermarché. La victime était toujours là et après avoir eu quelques discussions avec elle, les policiers sont partis. 

Je voulais faire mon entrée à l'intérieur du supermarché après avoir remis le sac à son propriétaire, quand la jeune demoiselle qui voulait me faire un geste et j'ai refusé, m'avait arrêté une fois encore.  

– Monsieur, s'il vous plaît, comment puis- je vous remercier alors comme vous avez refusé de prendre cette petite chose que je vous donne? 

– Non il n'y a rien là qui mérite un remerciement. 

– Bien sûr que si, vous avez laissé ce qui vous a amené ici pour poursuivre cet homme, alors que vous n'êtes pas la seule personne ici qui voyait ce qui s'est passé. Vraiment merci beaucoup à vous. 

– Je vous ai déjà dit d'oublier, vous voulez aussi faire des achats non ? 

– Oui. 

– Alors entrons parce que moi je dois rejoindre mon second. 

– Ok, c'est quoi votre nom ? Moi c'est mademoiselle Brenda, Brenda SEIGNING,  

– Enchanté Moi c'est Rick, Rick MOUSS. 

Sur ces mots nous avons fait notre entrée à l'intérieur du supermarché et j'avais faussé compagnie à la demoiselle pour rejoindre Gédéon. 

À suivre…

RICHY PLUME-RAM 

GOD’S INSPIRATION 

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