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Chapitre 193

Author: Jeanne Yoriu
À ce moment-là, Léa et Mathis se regardaient à distance.

Elle n’avait jamais été aussi lucide : leur relation de couple était vraiment arrivée à son terme.

Léa avait remarqué hier que Mathis avait encore des émotions instables. Mais à présent, il semblait complètement calme. Elle n’a rien évité, même si elle savait qu’Élise l’observait aussi. Elle s’est contentée de dire à Mathis : « Demain après-midi à deux heures, je viens te chercher à ton bureau. »

Mathis n’a rien répondu, aucune expression n’est apparue sur son visage. Il l’a seulement fixée d’un regard froid.

Léa n’a rien ajouté, elle a ouvert la portière et est montée dans la voiture, passant devant eux deux.

Mathis, chose rare, l’a regardée partir. Ses yeux allongés se sont abaissés.

La veille déjà, il avait compris : Léa avait été bouleversée par sa fausse couche et par le retour d’Élise en France. Et comme elle travaillait chez Groupe Atech, Arthur en avait profité pour la manipuler. Léa, frustrée, avait laissé cette co
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    Léa a acquiescé d'un hochement de tête. « Tout à fait. La familiarité apporte un réel réconfort. » Elle a étouffé un bâillement derrière sa main. « Attends-moi un instant alors, le temps que je me rafraîchisse et que je me prépare. »« Prends ton temps. » Arthur l'a regardée approuver puis se mettre en mouvement. La nuit dernière l'avait pratiquement laissé insomniaque.Les vêtements que Lisa a demandés à la femme de chambre de préparer étaient d'un style classique intemporel, convenant à tous les âges. Léa a choisi un tailleur-pantalon blanc qu'elle a enfilé dans la salle de bain après sa toilette.Bien sûr, elle n'a pas oublié de mettre des sous-vêtements fraîchement lavés. Jeter ceux portés la veille lui semblait peu pratique, alors elle s'est contentée de les laver rapidement avant de les suspendre dans la salle de bain.Arthur ne passait que rarement la nuit ici. Une fois que le personnel domestique les aurait trouvés, ils pourraient soit les jeter, soit les ranger. L'essentie

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