Chapitre 76

Si Paul avait dit ces mots devant la maison de Rayan, Anna ne serait pas montée dans sa voiture.

« M. Sheng, je sais que vous êtes impatient de lui faire plaisir... » Anna a parlé.

« Vous avez tort ! Vous n’avez jamais fait de cadeau à votre ami ? » Paul l'a corrigée en souriant : « Il nous offre des cadeaux pour nos anniversaires. »

« Oh... Il a dit qu'il n'avait pas besoin de cadeaux, alors vous ne les lui offrez pas ? Ça veut dire que vous ne le considérez pas comme un ami, mais comme un patron, a dit-elle, vous feriez mieux de ne pas m'impliquer dans cette affaire, n'avez-vous pas entendu parler que celui qui a tiré profit de quelqu'un serait freiné par sa grâce ? Si j'accepte un cadeau de votre part pour lui faire plaisir, c'est comme si j'acceptais un cadeau de sa part, et je serai trop gênée pour le gronder librement quand il me mettra en colère à l'avenir. »

Paul s'est figé sur place.

Le gronder librement ?

C'est comme ça qu'elle s'entendait avec lui d'habitude ?

Paul a comm