22h30 - Lundi 9 juillet 2002
Plaine des Palmistes- La *kaz mémé La véranda de Mémé Anya - Nous 4 POV de Juliette Les plus jeunes décident d'aller dormir. Nous, on reste autour du feu, chacun avec un plaid sur les jambes. Les garçons profitent de l'absence des enfants pour rouler et fumer leur cannabis. Vincent mélange : cigarette + cannabis, Jouns prépare la feuille slim avec le filtre en carton. Vincent roule le joint. Jouns commence à fumer, Vincent me regarde et me propose d'essayer, mais je refuse immédiatement, je ne fume pas. - Vincent : Allez Juliette, ne fais pas ta petite bouche ! - Moi : Laisse-moi tranquille, Vince, j'ai dit que je ne fume pas ! Jouns ne dit rien, mais me fixe avec un sourire qui me fait craquer. Oulala, qu'est-ce que je raconte ? Il est vrai qu'il est ultra sexy quand il sourit comme ça, ce tombeur. - Moi : Vicky, aide-moi, non ? - Jouns : Ce n'est pas la peine, sœurette. Juliette, arrête de mentir, je t'ai déjà surprise plusieurs fois en train de fumer en cachette. - Moi : Vous me faites chier, oui, c'est vrai que je fume. C'est bon, vous êtes contents ? Je boude et ne leur parle plus. Ma choupinette me prend dans ses bras et m'embrasse sur la joue en me disant : - Ne les écoute pas, ma chérie, je suis là. Ça suffit, laisse ma copine d'amour tranquille. Finalement, je prends le joint dans la main de Vince et fume tranquillement. Punaise, c'est bon, qualité pays, avec un goût mangue-carotte. Pow pow, c'est de la bombe. Je ne dirai rien, ils seront trop fiers. Vicky me chuchote qu'elle doit se trouver un moment seule pour câliner son mec. Eh oui, Vince est son copain depuis six mois. Les deux tourtereaux se voient en cachette, et je suis la seule à le savoir. - Moi : Vicky pupuce, tu peux nous faire ton merveilleux cocktail, stp stp, ma choupinette ? - Vicky : Ne me fais pas tes yeux de biche, je vais les faire, mais il faudra quelqu'un pour m'aider à couper les fruits. - Vincent : Je viens avec toi, parce que je crois que ta copine est défoncée, regarde, elle n'arrive même plus à faire ses yeux de biche ! Je les envoie balader en lui montrant un doigt d'honneur. - Moi : Ta gueule, connard ! - Vicky : Allez, viens, Vincent, avant que Juju te saute dessus. Alors, 3 mojitos citron et 1 virgin mojito pour ma belle. Oui, je ne bois pas d'alcool quand je fume du cannabis. Du coup, je me retrouve toute seule avec le beau caf sexy, alias Mister Jonathan. - Moi : Jouns ? - Jouns : Oui, cafrine de miel. - Moi : Tu recommences avec ce surnom ? Je rougis. Heureusement, il fait nuit, il ne voit pas à quel point il me fait de l'effet quand il m'appelle comme ça. - Jouns : Avoue, je sais que tu aimes ce surnom, mon cafrine de miel. Je le vois, tu rougis. - Moi : Bon, ça suffit avec tes belles paroles, ta merveilleuse copine Lorenza ne sera pas contente si elle t'entend me parler comme ça. - Jouns (souriant) : Je ne pense pas que ça la dérange. - Moi : Ah bon ? Je croyais qu'elle ne partageait pas sa propriété. - Jouns : Je vais te dire quelque chose que même Vincent ne sait pas. Je reste attentive et surprise. - Jouns : Lorenza me trompe depuis plus d'un an, avec plusieurs mecs. - Moi : Quoi ? C'est une blague ? La connasse ! Je vais lui refaire son portrait, elle ne va rien comprendre, cette petite sainte-nitouche. - Jouns (souriant) : Non, ne t'inquiète pas, elle n'en vaut pas la peine. - Moi : Je ne comprends pas. Jonathan, comment tu peux accepter ça ? Je suis choquée par cette révélation. *kaz = maison POV Inconscient Parfois, la nuit devient le théâtre des vérités qu’on n’ose pas dire le jour. Entre rires, provocations et confidences, Juliette découvre que grandir, ce n’est pas seulement savoir dire non à ce qu’on ne veut pas, mais aussi affronter les vérités qui dérangent. Derrière les regards et les surnoms qui troublent son cœur, elle comprend que même les plus sûrs d’eux, comme Jonathan, portent des blessures invisibles. Les apparences trompent : un sourire peut cacher une trahison, une relation peut être bâtie sur un mensonge, et un surnom affectueux peut être plus sincère qu’un “je t’aime” prononcé ailleurs. Cette soirée lui rappelle que les liens se tissent dans la complicité, mais aussi dans la vérité partagée. Et qu’au fond, ce n’est pas la fumée qui étourdit le plus, mais bien ce frisson étrange qu’on ressent quand deux âmes commencent, malgré elles, à se rapprocher.18h45 – Mardi 16 juillet 2003 Plaine des Palmistes - Le jardin de mémé Anya Fête d’anniversaire - Merci ma meilleure amie POV Juliette Nous sommes garés à l’arrière de la maison de Mémé Anya, devant le petit portail que personne n’utilise jamais, toujours fermé à double tour. L’air est chaud, la tension aussi. Jonathan recule son siège, m’attire à califourchon sur lui. Ses mains se perdent sur mon corps, ses lèvres s’emparent des miennes avec urgence. Nos souffles s’accélèrent. Je glisse mes lèvres jusqu’à son oreille, la mordille doucement, puis la lèche en le sentant frissonner sous moi. Mon désir brûle. Je me soulève légèrement, glisse mon string le long de mes cuisses, le laisse tomber au sol. Sous moi, son short et son caleçon tombent à la hâte. Sa verge est déjà dure, tendue comme un arc. Je me frotte lentement contre lui, laissant nos peaux nues se chercher, se taquiner. Puis je le guide en moi, dans un gémissement retenu, nos corps enfin réunis. Je le chevauche à
16h30 – Mardi 16 juillet 2003 A Saint-André - Dans un appartement Une surprise remplie d’orgasmes POV Juliette Je me retourne et l’embrasse, lentement, profondément, avec cette faim que lui seul sait déclencher. Mes mains glissent sous son t-shirt, je le lui retire. Il m’enlève mon haut, défait mon soutien-gorge du bout des doigts, sans me quitter des yeux. En un instant, je me retrouve coincée entre le mur et son torse brûlant. Il se penche, attrape un de mes seins avec sa bouche, sa langue chaude tourbillonne autour de mon téton durci. Il le lèche, le mordille avec douceur, puis s’occupe de l’autre avec la même dévotion. Mon dos se cambre, mes mains se crispent sur sa nuque. Il fait glisser ma jupe et mon string d’un seul geste fluide. J’en fais de même avec son short et son caleçon, laissant tomber les derniers voiles. Ses doigts s’aventurent entre mes cuisses. Deux d’entre eux trouvent mon intimité déjà humide, il explore lentement, remonte vers mon clitoris, joue avec, pr
12h30-Mardi 16 juillet 2003Plaine des Palmistes – Déjeuner chez mémé AnyaDans le jardin – La surprise de JonathanPOV Juliette Nous nous installons à table. C’est mémé Anya qui a cuisiné chez sa copine. Tous ces petits plats préparés avec amour sentent divinement bon. Je me sers avec gourmandise : salade de riz, rôti de porc, pommes de terre sautées à l’ail, salade verte, poulet croustillant et brochettes de crevettes. Un vrai régal.14h00Je suis dans le dortoir avec les enfants. On regarde Aladin, projeté sur le mur. Vicky vient s’allonger à côté de moi et me glisse à l’oreille :— Vicky : Tu peux accompagner Dada Jo ? Il doit récupérer un truc à St-Benoît avec un pote… Sinon, il va y aller avec Vincent, et franchement, j’aimerais bien passer un moment tranquille avec lui pendant que les marmailles regardent le film.— Moi : Tu m’énerves… J’suis bien là.(Je râle pour la forme, évidemment. Comme si j’allais dire non à un moment seule avec son frère…)— Vicky : Allez, s’i
10h30- Mardi 16 juillet 2003Plaine des Palmistes - Chez mémé Anya Chambre de Vicky - C'est mon anniversaire POV JulietteJ'ai quitté le lit de Jonathan à contrecœur quand son réveil a sonné à 5h00 du matin. Il m'a tirée du sommeil avec une tendresse qui m'a fait fondre. Ses mains, ses lèvres, sa voix... tout en lui m'appelait à rester. Mais on n'a pas le droit à l'erreur. Alors, j'ai enfilé doucement mon short et mon débardeur, et je suis retournée à pas de loup dans la chambre de Vicky.Maintenant, je me réveille doucement, le corps encore marqué de la nuit qu'on a partagée. Je m'étire, un sourire aux lèvres, les muscles un peu raides mais le cœur léger. C'était intense. Animal, doux, passionné... Il m'a aimée dans toutes les langues du corps. Aucune parcelle de moi n'a été oubliée. Et même si je sens encore les traces de son passage en moi, je ne ressens rien d'autre qu'un plaisir immense. Un frisson de bonheur.Je repense à ses yeux noirs dans le noir. À ses mains qui savaient e
00h00 - Mardi 16 juillet 2003 Plaine des Palmistes - La kaz mémé Sous la véranda- Exprime toi POV de Juliette On est toujours sous la véranda à discuter, à rigoler comme si le temps s’était arrêté. Vicky se lève d’un coup et revient avec une part de gâteau et une bougie allumée. Là, ils se mettent tous à chanter "Joyeux anniversaire", à me serrer fort dans leurs bras les uns après les autres. Ça me touche trop. Vicky : "Joyeux anniversaire ma biche ! Happy birthday pour tes 17 ans, ma femme !" Moi : "Merci ma baby d’amour !" On saute dans les bras l’une de l’autre, comme deux gamines trop contentes, on rigole, on crie, on saute partout. Vincent : "Joyeux anniversaire, grosse tête !" Il rigole. Je lui tire la langue mais je lui fais quand même un câlin. Moi : "Merci mon Vinsou !" Je ris et j’entraîne tout le monde dans ma bonne humeur. Jouns : "Joyeux anniversaire, Juju." Il me prend dans ses bras, son étreinte est douce et chaude. Puis il me chuchote à l’oreille, sa voi
10h00 - Lundi 15 juillet 2003 Plaine des Palmistes - La kaz mémé La nature – Cascade biberon POV de Juliette Je suis assise sur un transat dans le jardin avec Vicky. Le soleil tape déjà fort, les oiseaux chantent, et on entend encore les échos des feux d’artifice d’hier dans nos têtes. Vicky a ses lunettes de soleil vissées sur le nez et Malya est étalée sur une serviette à côté, en train de jouer avec une poupée. Mon téléphone vibre. —Allô ? —Yo Juliette ! C’est David ! Je souris instinctivement. —Eh David ! Ça va ou quoi ? —Tranquille ! Dis-moi, j’vous embarque toi et Vicky pour une sortie à Biberon ? J’vous récupère dans une heure, j’ai la caisse. Je me tourne vers Vicky avec un sourire en coin. —T’es chaude pour une virée à Cascades Biberon avec David ? —Grave ! Ça va nous faire du bien. Il a toujours un bon délire, ce gars. Je raccroche, pleine d’entrain. Avant de monter me préparer, je vais voir Vincent et Jonathan qui sont en train de fumer un joint tranq