Chapitre 5

#VIE_DE_SECTE

#EPISODE_5

Frank avait récupéré les enfants et ils étaient directement rentrés à la maison.

Il n'avait pas peur des menaces de Michaël. À la maison, en voulant brancher son téléphone, il avait trouvé une clé qu'il ne reconnaissait pas à son chevet du lit.

Frank : chérie c'est la clé de quoi ici ? 

Astrid : je ne la connais pas, elle appartient sûrement aux anciens propriétaires de la maison, il faut la jeter.

Là il s'était souvenu que Michaël lui avait dit que la clé de la cave l'attendait à la maison, mais ne comprenait pas comment il avait procédé pour introduire une clé dans leur maison.

Frank : à mon absence, qui est venu ici ?

Astrid : personne ! Dailleurs, qui connait déjà notre nouvelle maison ? À moins que tu avais rendez-vous avec une personne ici ?

Frank : je n'avais rendez-vous avec personne.

Peu importait la manière par laquelle la clé avait fait pour se retrouver chez lui, il ne comptait pas la garder.

Il l'avait introduit dans le sac poubelle avant d'aller la jeter au bac à ordures.

Les enfants étaient très heureux d'être dans une nouvelle maison. Pendant qu'ils planifiaient ensemble la déco qu'allait avoir la maison, Frank avait la tête loin parce qu'il ne comptait plus utiliser cet argent, même s'il pensait que Michaël avait seulement inventé cette histoire pour faire pression sur lui.

Quand les enfants étaient allés dormir, Astrid voulait savoir comment s'était passé sa rencontre avec Michaël pour le contrat.

Astrid : en sortant d'ici tu m'as dit que tu allais voir ton ami, ça s'est passé comment ? Parce que depuis que tu es rentré, tu n'as rien dit par rapport.

Frank : le contrat qu'il me proposait avait trop de détails sur ça où je n'étais pas d'accord avec. Alors j'ai demandé qu'il parte modifier encore.

Astrid : d'accord c'est toujours prévu que tu signes ça dimanche ?

Frank : oui si nous sommes tous d'accord sur les termes du contrat.

Il ne savait pas comment dire à sa femme qu'elle avait raison depuis le début, lorsqu'elle lui demandait de se méfier de son ami.

Dans la nuit, il dormait sans dormir. Après chaque instant, il allait dans la chambre de ses enfants vérifier qu'il ne leurs arrivaient rien.

Sa femme avait constaté tous ses allés et retours nocturnes.

Astrid : c'est quoi qu'à chaque instant de la nuit tu sors pour aller dans la chambre des enfants ?

Frank : j'ai la pression de cette nouvelle phase de vie que je vais bientôt entamer et je perds facilement le sommeil. Je profite pour veiller sur mes enfants.

Astrid : t'es un champion, je sais que tu vas bien gérer.

Les premières nuits étaient passées et c'était un soulagement pour Frank que rien ne soit arrivé à sa famille. Le matin en préparant les enfants pour l'école, depuis son balcon, il avait remarqué que la voiture de Michaël était garée en bas.

Il était allé chercher ce qui lui restait sur l'argent qu'il avait ramassé, c'était 3,5 millions et était descendu avec.

Frank : maintenant tu me surveilles c'est ça ?

Il avait ouvert la portière et était entré, parce qu'il ne voulait pas attirer l'attention des gens dans son nouveau quartier.

Frank : en tout cas voilà d'abord une partie d'argent que vous prétendez m'avoir donné, je ne sais comment. J'accepte que vous avez gagné, je vais te donner le reste après.

Michaël : quand tu me vois, tu vois ma voiture, tu penses sérieusement que je suis là pour 3 ou 5 millions ?

C'est plus qu'une affaire d'argent, tu es mon ami, et je suis là pour essayer de te faire changer d'avis sur une décision qui va te faire regretter.

Frank : gars je ne suis pas dans vos trucs, c'est ma décision.

Michaël : nous avons des moyens pour te faire changer d'avis, on ne va pas manquer loccasion de nous en servir. Quand je te vois, tu es inoffensif, voici la clé que tu as jetée à la poubelle, prends là et demain samedi tu viens signer ton contrat. 

Frank : gars votre contrat va être sans moi. (En sortant de la voiture)

Michaël : au moins demain tu ne vas pas dire que je ne t'avais pas prévenu.

Sa femme l'avait vu sortir de la voiture.

Astrid : qui vient te chercher le grand matin comme ça ?

Frank : c'était Michaël, il voulait me montrer le nouveau contrat mais jusque là, il n'est pas toujours correct.

Astrid : heureusement que tu as une grosse tête pour bien vérifier.

Il ne comprenait pas comment Michaël avait fait pour savoir qu'il avait jeté la clé. Il prenait désormais la menace de son ami un peu plus au sérieux, mais ne savait pas sur quel pied se tenir pour riposter contre ses attaques.

Le week-end était passé, Frank n'était pas allé à la signature de son contrat comme prévu et il n'avait vu aucune menace de Michaël se réaliser. Il se disait finalement que Michaël faisait juste du bleuff.

Pendant qu'il était plongé dans ses pensées, il avait reçu un appel de Michaël.

Michaël : je voulais juste te souhaiter d'être fort dans cette zone de turbulences que tu traverses.

Frank : quelle zone ? S'il te plaît ne m'appelle plus.

Pendant qu'il parlait fort au téléphone, Michaël avait coupé l'appel.

Frank : il m'appelle pour me raccrocher au nez ?

Sa femme qui était à la cuisine avait suivi ses cris et était venu pour savoir ce qui se passait.

Astrid : qui t'a énervé au téléphone Jusqu'a tu parles seul ?

Frank : personne 

Astrid : tu es maintenant fou au point de parler au téléphone seul ?

Frank : non, c'est juste que la personne n'est pas importante.

Pendant qu'elle questionnait son mari, son téléphone avait également sonné.

Au téléphone 

- allô... C'est la directrice d'école de vos enfants

Astrid : oui madame la directrice, je peux faire quoi pour vous ?

Directrice : votre fils Christian a eu un choc aujourd'hui en jouant avec l'un de ses camarades à la pause et nous sommes à l'hôpital avec lui actuellement.

Astrid : comment ça ? Et vous êtes où avec mon enfant ?

Directrice : comme l'infirmerie de lécole était incapable de stabiliser son cas, nous l'avons transféré à l'hôpital de Deido. Venez sur place enfin d'avoir plus d'informations.

Frank : je demande depuis que c'est quoi tu ne réponds pas ?

Astrid : on-dit que Christian a eu un choc à l'école et ils sont à l'hôpital de Deido actuellement.

Astrid était sortie en catastrophe tout en pleurant, contrairement à elle, Frank qui la suivait par derrière, d'une part il avait peut être compris ce qui s'était passé, les larmes coulaient juste.

Après environ 30 minutes, ils étaient à l'hôpital de Deido.

À l'entrée de l'hôpital, Astrid avait reconnu la directrice de l'école.

Astrid : que qu'est-ce qui est arrivé à mon enfant ?

Directrice : à la pause, pendant qu'il jouait à la balançoire avec ses camarades, il a eu un accident et son crâne s'est ouvert.

Astrid : que le crâne de l'enfant de qui est ouvert ?

On l'a seulement poussé ou quoi ? 

Directrice : l'urgence ne m'a pas permis de faire une enquête sur ce qui s'est passé. Je sais juste qu'il jouait avec ses amis.

Astrid s'était jetée au sol et avait commencé à pleurer

Frank : calme-toi d'abord. Madame les Docteurs disent quoi ici ?

Directrice : quand nous sommes arrivés, ils sont directement allés au bloc opératoire avec lui.

Pendant qu'Astrid pleurait comme si on lui avait déjà annoncé le deuil de son fils, Frank doutait encore si c'était juste un accident ou une attaque de la loge de Michaël.

Il avait soutenu sa femme Jusqu'a la salle d'attente que la directrice leur avait indiquée.

Même là-bas Astrid pleurait tellement fort qu'un docteur était obligé de venir leur parler.

- monsieur je comprends que vous avez sûrement eu une mauvaise nouvelle, mais ici nous sommes dans un hôpital et les pleures de votre femme dérangent les patients. Si vous ne pouvez pas la calmer, nous serons obligés de vous demander de sortir et de revenir lorsqu'elle va être plus posée.

Frank : tu comprends Astrid ? Ne fais pas venir le deuil sur nous avant le moment.

- c'est vous les parents du petit Christian ?

Frank : Oui docteur c'est nous

- je n'ai pas envie de vous faire peur, mais votre fils se trouve actuellement dans un état très critique et nous faisons tous les efforts pour le stabiliser d'abord. Sachez déjà qu'il a perdu une quantité de sang importante, et après ça, il aura besoin de donneurs.

Frank : oui docteur ma femme est du même groupe sanguin que lui.

- elle doit déjà faire les examens pour voir si son sang ne contient pas de maladies.

Le docteur était parti avec Astrid pour les examens comme il avait dit. Par derrière, le téléphone de Frank lui montrait qu’il avait un appel entrant de Michaël.

Michaël : l'état de ton fils est comment ?

Frank : Michaël c'est vraiment toi qui es derrière ça ?? Hum je vois que tu veux mourir de mes mains si la situation de mon fils ne change pas.

Michaël : présentement tu n'es pas bien placé pour me menacer mon frère. Reviens à de meilleurs sentiments et retrouve-moi à la cave que tu connais.

Il avait raccroché.

À suivre...