Work, work, work, work, work, nani nana na na na na na… Bref je ne connais pas les paroles mais c’est cette magnifique chanson de Riri qui caresse mes oreilles et derrière moi un homme fort, grand et tendre se frotte à mon cul. L’ambiance est si paisible que j’oublie que nous sommes sur la piste de danse au milieu d’une foule immense. Je me laisse aller au rythme doux de la musique. Le mec est un peu trop timide alors je prends les choses en main. Je me saisis de sa main et la place directement sur ma poitrine, il essaie de la retirer mais je la ramène sur moi et commence à me caresser tendrement. Oh ça m’excite !
Un homme en blouse blanche pénètre dans la pièce ce doit être le médecin mais j’ai des doutes, il semble trop relax, un médecin doit un minimum crispé quand-même !
Déjà une semaine que je suis dehors, mon état semble s’être amélioré même si j’ai quelques fois des nausées matinales. Ce doit-être une réaction allergique à cette maudite école. Depuis ma chute spectaculaire tout le monde est super cool avec moi surtout Raymond. Il est très gentil. C’est le garçon le plus serviable en plus d’être le plus mignon. J’ai manqué quelques cours et il m’aide à me mettre à jour.
C’est le week-end et j’ai décidé de me faire une soirée cinéma tranquille. Il est presque minuit et j’entends frapper à ma porte ce que bien évidemment j’ignore mais la personne persiste. Je m’habille rapidement et vais ouvrir. Il y’a devant ma porte deux bons gaillards en costume. Étrange ! S’habiller en costume à minuit, ils vont à un dîner gala ou bien. Je les laisse entrer sans trop de cérémonie et referme la porte derrière eux. Je leur propose de s’asseoir ils refusent ma proposition. Alors je m’assois et écoute sans trop d’attention ce qu’ils me disent. De ce que j’ai compris, ils sont ingénieurs ESCA première année. Par leur attitude je sens que c’est censé m’impressionner. Pendant de longues minutes ils me parlent avec passion et ardeur de leur filière. Ça transpire le bois l’eau. Combien d’heures ont-ils gaspillé devant leurs miroirs à répéter ce texte ? Pendant qu’ils parlotent une féroce envie de vomir me prend. Je cours vers ma douche et déverse tout mon estomac dans le lavabo.
Ils récupèrent mes affaires, appellent l’ambulance et me voici à l’infirmerie.
La nuit a été rude, nous sommes dimanche matin et je prie Dieu de me venir en aide. Les messieurs qui m’ont déposé-là ont disparu, encore une fois Raymond est à mes côtés, ainsi que Marie-Christine, la fille avec qui j’avais cheminé jusqu’à l’amphithéâtre. Ils sont heureux de voir que je suis réveillée. Une dame en blouse blanche, qui ressemble réellement à un médecin, pénètre dans la pièce et demande à mes amis de sortir.
Elle respire profondément, prend un air compatissant et pose sa main sur la mienne. Oh mon Dieu ! Je vais mourir.
Je la regarde avec étonnement, c’est impossible, elle ne sait pas ce qu’elle dit cette vieille folle.
Je n’arrive pas à y croire c’est véritablement impossible. Je reprends mon souffle en évitant de fondre en larmes. Ce doit être une erreur. C’est impossible que je sois enceinte.
Elle se lève et commence à rire de moi. Pourquoi ne me croit-elle pas ? Ai-je l’air d’une fille qui a déjà connu le plaisir charnel ? Elle éclate de rire en quittant la pièce. Je me lève prends mes affaires et quitte cet endroit de malheur. En partant une infirmière me poursuit et me conseille d’acheter un test pour vérifier si je suis réellement enceinte. Je me demande bien qui d’autre ici sait ce mensonge.
Nous sommes lundi, il est presque quinze heures. Dans la nuit j’ai continué de vomir et me sentir mal. Je ne voulais pas prendre ce que l’infirmière m’a dit au sérieux par ce que je suis convaincu de ne pas être enceinte. J’ai seize ans et de toute ma vie jamais un homme n’est allé plus bas que ma bouche d’ailleurs aucun homme ne m’a déjà donné envie de passer à l’acte. Néanmoins j’ai acheté le test de grossesse. Il est notifié dessus qu’une barre veut dire pas de problème et deux barres veut dire que tu es dans la merde.
Je suis dans la douche un peu réticente mais sereine. Je pisse sur le test et attends environ une minute pour voir le résultat. La minute la plus longue de toute ma vie. Pendant cette minute j’ai vu ma vie défiler devant mes yeux et elle se résume à trois choses : Étudier – Manger – Dormir.
La minute fatidique se termine le résultat apparaît : JE SUIS DANS LA MERDE.
J’ai repris ma vie en main.Cette phrase est juste magnifique, elle contient toute la douleur et le bonheur qui ont mouvementé ma vie durant ces deux dernières années. C’est pourquoi je vais le redire encore une fois.J’ai repris ma vie en main.Cela n’a pas été facile ni de tout repos mais je l’ai fait.Nous sommes à quelques mois du second anniversaire de Gabriella et je me réjouis de pouvoir fêter avec elle dans la plus grande quiétude. Je ne sais pas exactement à quel moment j’ai pris conscience de la nécessité de me focaliser sur ma personne mais je l’ai fait et c’est l’essentiel.Ma première action en tant que nouvelle Raïssa est de véritablement me lancer dans ce qui me passionne depuis toujours, la haute-couture, le travail de designer est tellement fascinant et
C’est fou! Ma propre vie et j’ai l’impression que quelqu’un d’autre est aux commandes, le pire étant que cette personne trouve amusant de me faire vivre un tel cauchemar. Je n’arrive pas à croire que Jonathan, que je ne connais pas, puisse venir exiger de voir ma fille sous prétexte qu’il en est le géniteur. Désolé mais donner sa semence ne suffit pas pour être père, n’importe qui peut en donner. D’ailleurs j’en ai marre d’être passive et de subir les aléas de la vie, je vais reprendre ma vie en main et tous les obstacles sur mon chemin vont tomber les uns après les autres. Après tout, moi aussi j’ai droit à cette chose qu’on appelle le bonheur.Je me rends compte aujourd’hui que j’ai été obsédé pendant une année et demi par un homme qui n’existe pas et
Les choses sont devenues très claires dans ma tête. Maintenant je me souviens de tout, absolument tout. Jonathan, le jumeau de Gabriel, est le véritable père de Gabriella. Je ne l’ai pas encore dit à maman, toute façon elle n’a jamais été ma confidente alors tant que Cindy ne sera pas là je ne dirais rien à personne.Ce matin, certainement pour la première fois depuis longtemps, nous prenons le petit déjeuner en famille, papa, maman, Gabriella et moi. Seule chose étrange nous n’avons rien à nous dire. D’habitude on parlait de mes études ou encore de mes projets d’avenir enfin ceux que papa nourrissait pour moi. Mais j’ai passé beaucoup de temps sans aller à l’école, j’ai eu une fille qui fêtera bientôt son deuxième anniversaire et franchement mon père c’est inévitable
Aujourd’hui est certainement le meilleur jour de ma vie et j’espère vivre des moments encore plus magnifiques les uns que les autres. J’ai obtenu mon bac avec mention, j’ai rendu fier mes parents et toute ma famille au grand complet. Après une année de bosse intense l’heure est à la détente et avec les filles nous avons tout prévu pour fêter notre réussite en grande pompe. En gros nous avons organisé le Bal des Bacheliers, un événement magique qui va durer tout le week-end à Grand-Bassam, une fête comme y’en a jamais eu. De toute ma vie, je n’ai jamais participé à ce genre de chose. Je suis toujours à la maison, en train de jouer à la famille parfaite avec mes parents, en train de mourir d’ennuie.Ce week-end je me laisse aller, je m’autorise tout, en restant raisonnable bien-sûr. Un petit moment d&rsq
Je me lève et me dirige vers les toilettes pour me refaire une beauté. Je suis extrêmement sexy dans ma petite robe noire, un make-up sobre avec un rouge à lèvre rouge, mes cheveux tirés en chignon, un collier en or avec les boucles d'oreilles assorties, des talons aiguilles au pied pas du tout adaptés à la marche, ni la danse. Cette fille dans le miroir, devant moi, est si belle, c'est à elle que j'ai toujours voulu ressembler. Ma confiance en moi est au max et rien ne pourra l’ébranler ce soir. Je me sens belle, désirable et surtout heureuse. Je suis au top physiquement et moralement aussi. Je ne ressens presque pas les effets de l’alcool. Cependant il va falloir ralentir un tout petit peu.Je sors des toilettes en mode séduction. Je retourne au bar et tire notre bel inconnu par la main. Je ne lui demande pas son avis, toute façon il n’a pas son mot à dire. Nou
Soudain il pose sa main sur ma cuisse elle est froide, mes poils se dressent, mon pouls s'accélère. Sa tête est dans mon cou, je sens sa respiration chaude sur ma peau. Je suis extrêmement sensible du cou et même des cuisses d'ailleurs. Sa main remonte lentement le long de ma cuisse vers mon vagin. Le mélange chaud froid de sa respiration et sa caresse me fait prendre une grande inspiration. Il m'excite ! Il lèche doucement mon oreille gauche et avec sa main se rapproche dangereusement de la terre promise. Je frissonne, je suis partagé entre retirer sa main et le laisser me faire du bien. C’est excitant! Mon héros sans nom au visage angélique et au corps d’Apollon me fait découvrir des sensations qui m’étaient jusque-là inconnues. Subitement il s’arrête et retire sa main de mon corps puis s’éloigne. Quoi? Pourquoi? Qu’est-ce que j