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Penulis: RS WILD
last update Terakhir Diperbarui: 2025-12-16 00:39:44

TESSA

Chaque mot qu’elle a échangé avec lui me brûle comme de l’acide versé directement dans la gorge. Je les imagine, assis l’un en face de l’autre, la lumière un peu trop douce de la brasserie, la nappe blanche, les verres qui s’entrechoquent doucement. Lui qui parle avec ce ton tranquille, presque tendre, celui qu’on prend quand on veut plaire sans en avoir l’air. Elle qui penche la tête, juste assez, ce geste qu’elle fait quand elle baisse la garde, quand elle devient la version la plus douce d’elle-même. Celle qu’on a envie de protéger. Celle qu’on a envie de garder pour soi. Et elle lui a offert ça. Gratuitement. À lui.

Je les vois marcher côte à côte dans la rue. Leurs épaules qui se frôlent presque. Leurs pas qui se calquent l’un sur l’autre sans même y penser. Comme si leurs corps se reconnaissaient déjà. Comme si, pendant une heure, ils avaient formé un duo. Un couple en devenir. Un monde où je n’existe pas.

Elle a ri. Ce rire léger, aérien, celui qui monte du ventre et qui
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  • mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie   CHAPITRE 193

    TessaJe n’attends pas sa réponse. Je n’attends rien du tout. Je suis déjà en train de traverser le parking comme une furie en talons.Le vent me fouette le visage, mais je ne sens rien. Mes mains tremblent. Mon cœur bat trop vite. Ma gorge est nouée. Je suis un mélange de rage, de dégoût, de peur, de possessivité, de “il est à moi mais merde c’est quoi cette histoire ?”Je pousse la porte arrière du bâtiment. Je remonte le couloir. Je passe devant le service logistique. Je bouscule presque le concierge.— Ça va, Tessa ? — OUI ÇA VA TRÈS BIEN !!!!Je monte les marches deux par deux, même si mes fesses protestent à chaque pas. La douleur n’a plus aucun pouvoir. Je suis en mode guerre.Son bureau. Je marche droit dessus comme une flèche.Je n’ai même pas besoin de toquer. La porte est entrouverte.Il est dedans. Debout. Téléphone en main. En train de lire mon message, justement.Il relève la tête.Et il voit ma tête.Et là… pour la première fois depuis que je le connai

  • mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie   192

    NOAHL’appartement est plongé dans cette lumière orangée du soir, celle qui rend tout plus doux, plus dangereux. La télé diffuse une émission dont je n’ai rien écouté depuis vingt minutes. Je suis juste là, avachi dans le canapé, les jambes écartées, une bière tiède à la main, l’esprit encore en train de bouillir de la journée.La porte s’ouvre. Elle rentre.Je ne lève pas les yeux tout de suite. Je l’entends poser son sac, balancer ses chaussures dans l’entrée, pousser ce petit soupir fatigué qui finit toujours en gémissement léger quand elle s’étire. Ce son. Ce putain de son qui me fait bander en deux secondes chrono. Mais je reste immobile. Je fais genre je suis absorbé par l’écran.Elle s’approche. Je sens son parfum avant même de la voir : vanille, peau chaude, et ce truc un peu musqué qu’elle dégage quand elle est déjà excitée. Elle a dû se rafraîchir dans les toilettes de l’hôtel, je le sens. Elle l’a fait exprès.Elle s’arrête devant moi. Je sens ses genoux frôler les miens.J

  • mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie   191

    NOAHL’après-midi est un désastre complet.Je respire mal, comme si l’air était trop épais.Mes doigts tremblent sur mon stylo quand je prends des notes.J’oublie les instructions les plus basiques.Je réponds à côté de la plaque.Par moments, je sens le regard d’Alexandre posé sur moi, inquiet.Ce n’est pas le travail qui me met dans cet état.C’est lui.Son regard de ce matin.Ce qu’il m’a dit.Et surtout ce qu’il n’a pas dit.Je l’aime.Je l’aime à en avoir mal partout.Et je suis convaincue de l’avoir blessé sans même m’en rendre compte.Vers seize heures, Alexandre me tend un dossier.— Il faut faire signer ça à Monsieur Delmas. C’est urgent.Rien que ce nom me fait chanceler.Je prends le dossier et me dirige vers son bureau.Chaque pas ressemble à une marche vers le vide.Je frappe doucement à la porte.— Entrez, dit-il d’une voix parfaitement calme.J’entre.Il est assis derrière son bureau, absorbé par un document.Droit.Froid.Maîtrisé.Il ne lève pas les yeux tout de suite

  • mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie   190

    TESSALa porte se ferme derrière moi et, avant même que je puisse me retourner, j’entends le verrou glisser. Un cliquetis sec. Net. Sans hésitation.Je pivote brusquement.Noah est là. Debout, immobile, les épaules tendues, et ses yeux restent fixés sur moi avec une intensité qui me traverse de part en part. On dirait qu’il ne respire même plus.Je sens ma gorge se serrer.— Pourquoi tu fermes ? demandé-je en essayant de garder une voix stable.Il s’avance d’un pas, sans me quitter des yeux.— Parce que je ne veux pas être interrompu pendant que je te parle.Je recule aussitôt, par réflexe. Il continue d’avancer. Je me cogne contre le bord du meuble. Impossible d’aller plus loin.Il pose sa main sur le bois, juste à côté de ma hanche. Il ne me touche pas, mais sa présence est si proche que je sens la chaleur de son corps traverser mes vêtements.— Noah… on est au travail, soufflé-je.— Très bonne remarque. Il penche légèrement la tête, son regard accroché au mien. — Et tu cr

  • mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie   189

    TESSAChaque mot qu’elle a échangé avec lui me brûle comme de l’acide versé directement dans la gorge. Je les imagine, assis l’un en face de l’autre, la lumière un peu trop douce de la brasserie, la nappe blanche, les verres qui s’entrechoquent doucement. Lui qui parle avec ce ton tranquille, presque tendre, celui qu’on prend quand on veut plaire sans en avoir l’air. Elle qui penche la tête, juste assez, ce geste qu’elle fait quand elle baisse la garde, quand elle devient la version la plus douce d’elle-même. Celle qu’on a envie de protéger. Celle qu’on a envie de garder pour soi. Et elle lui a offert ça. Gratuitement. À lui.Je les vois marcher côte à côte dans la rue. Leurs épaules qui se frôlent presque. Leurs pas qui se calquent l’un sur l’autre sans même y penser. Comme si leurs corps se reconnaissaient déjà. Comme si, pendant une heure, ils avaient formé un duo. Un couple en devenir. Un monde où je n’existe pas.Elle a ri. Ce rire léger, aérien, celui qui monte du ventre et qui

  • mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie   188

    NOAH Le retour vers l’hôtel se fait au ralenti, comme si quelqu’un avait appuyé sur un bouton invisible et que le monde entier tournait en slow motion.Alexandre parle. Il est gentil, vraiment. Il me raconte une anecdote sur le resto, sur le serveur qui a renversé la sauce sur un client la semaine dernière, il rit, il me regarde avec cette petite lueur inoffensive dans les yeux. Je réponds. Des « ah oui ? », des « c’est trop drôle », des sourires automatiques. Mais je suis ailleurs. Complètement ailleurs. Mon corps est là, à côté de lui, mais mon esprit est resté collé à mon téléphone. À ces trois messages qui me brûlent la rétine depuis que je les ai lus dans les toilettes de la brasserie.« Ce soir, tu me regarderas. » « Je prends les commandes. » « Tu vas comprendre ce que tu déclenches quand tu me défies. »Trois phrases. Seules. Sans smiley. Sans point d’exclamation. Juste lui. Son ton froid, net, définitif. Le genre de message qui ne laisse aucune place à la négociation. Et qui

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