Je relève les yeux et nos regards se croisent. Il y a une tension douce mais palpable, une promesse silencieuse dans ce simple échange. Je détourne les yeux, le cœur battant à tout rompre.— Bon… je devrais y aller, dis-je en ouvrant la porte, incapable de détacher mon regard du sien.— Oui… murmure-t-il, mais son sourire reste, charmant et perturbant à la fois.Je referme doucement la porte derrière moi, laissant derrière moi Henri et ce frisson qui persiste dans tout mon corps. Le souvenir de sa main dans mes cheveux, de son regard… reste gravé dans mon esprit alors que je monte dans ma chambre, seule mais étrangement troublée.Mon téléphone vibre dans ma main. C’est ma mère. Je décroche rapidement, un large sourire aux lèvres.— Allô ? dis-je, toute excitée.— Lara ! s’exclame-t-elle de l’autre côté, comment ça va ?— Maman ça va j'espère que toi aussi… j’ai une super nouvelle ! dis-je en sautillant presque sur place.— Oui ? raconte !Je lui explique tout, de la maison d’édition à
Je sors de la douche, l’esprit encore embué par la chaleur de l’eau et les souvenirs de la matinée, mais Andrew n’est plus là. Je me sèche rapidement, enfile mes vêtements et me prépare comme si tout était normal. Chaque geste est automatique, mais mon cœur reste un peu suspendu à notre conversation.Je pars pour le travail, les rues encore calmes, le soleil montant doucement. Arrivée à la maison d’éditionEn arrivant, je remarque un petit mot sur mon bureau : « Félicitations pour le contrat ! » Mon cœur s’emballe légèrement.Ma voisine, surprise et enthousiaste, s’avance et me prend dans ses bras pour un câlin :— Bravo, Lara ! je suis vraiment fière de toi !Un autre collègue, un jeune homme sympathique qui travaille avec nous depuis peu, s’avance à son tour :— Ça mérite un bon repas, non ?Je rougis légèrement, un peu gênée :— Merci… merci, mais ce n’est pas nécessaire… dis-je, un sourire timide aux lèvres.— Non, non… c’est moi qui offre ! insiste-t-il, un sourire joueur sur le
La lumière du matin glisse doucement sur son visage, soulignant chaque trait que j’ai appris à connaître, à aimer. Je reste immobile un instant, simplement à le contempler, mon cœur battant encore plus vite que la normale.Ses paupières s’entrouvrent lentement, et ses yeux viennent accrocher les miens. Un sourire étire ses lèvres, ce sourire qui me désarme à chaque fois.— Bonjour, dit-il d’une voix encore rauque de sommeil.Je ris doucement, un peu gênée.— Bonjour…Sa main se glisse dans mes cheveux, les écartant de mon visage avec une tendresse inattendue.— Tu sais que tu es encore plus belle au réveil ?Je rougis, incapable de soutenir son regard trop longtemps.— Tu dis ça pour me taquiner.Il secoue la tête et se rapproche, son souffle effleurant ma peau.— Non, Lara. Hier soir… c’était la preuve que je n’ai plus envie de jouer. Je te veux dans ma vie.Mon ventre se serre, mes lèvres s’entrouvrent, et je reste un moment sans voix. Je n’aurais jamais imaginé entendre ces mots so
Je lui souris, posant doucement ma main sur ses lèvres pour l’arrêter.— Ce serait mieux… en haut.me soulève dans ses bras comme si je ne pesais rien. Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression qu’il pourrait s’échapper de ma poitrine. Son parfum m’envahit, cette odeur enivrante qui me rend presque dépendante. Je passe mes bras autour de son cou et dépose ma joue contre son torse, savourant la chaleur qui s’en dégage.Chaque pas qu’il fait en montant les escaliers accentue mon impatience. Je sens la fermeté de ses muscles sous ma main, et une chaleur douce monte en moi, se transformant peu à peu en une brûlure délicieuse.Arrivé dans la chambre, il me dépose doucement sur le lit. Je reste un instant allongée, le regard fixé sur lui. Il me domine de toute sa hauteur, la chemise entrouverte, ses yeux rivés sur moi avec une intensité presque sauvage.Je me redresse légèrement, mes doigts s’égarent sur sa chemise encore ouverte. Lentement, je fais glisser le tissu le long de ses épaules.
Le crépuscule avait teinté le ciel de teintes orangées lorsque j’entendis le moteur de voiture s’arrêter devant la maison. Quelques secondes plus tard, on frappa doucement à la porte. Je l’ouvris et le vis, Andrew, un sourire chaleureux aux lèvres, tenant dans ses mains un bouquet de fleurs fraîches et une bouteille de champagne. — Pour toi, murmura-t-il en me tendant les fleurs. Et ça… ajouta-t-il en montrant la bouteille avec un petit clin d’œil, pour fêter ta nouvelle vie ici. Je restai un instant figée, touchée par sa délicatesse et sa présence rassurante après cette journée remplie de surprises et de tension. — Andrew… soufflai-je, un peu émue. Tu n’avais pas besoin… — Si, j’en avais besoin, dit-il en haussant les épaules avec ce petit sourire espiègle qui me faisait fondre. Et puis, tu mérites bien un peu de célébration après tout ce que tu traverses. Je pris les fleurs, sentant leur parfum frais, puis il me tendit la bouteille de champagne. Nos mains se frôlèrent et un lé
Henri démarra la voiture et lança une playlist jazzy, douce mais rythmée, très différente de la musique d’Andrew. Le changement me fit sourire malgré moi.— J’aime bien ce style, dis-je en hochant la tête au rythme de la musique.— Ah oui ? Je me suis dit que c’était plus… relax pour un café. Pas besoin de trompettes dramatiques ou de paroles mélancoliques pour cette après-midi.Je ris doucement. Sa façon de parler, légère et un peu taquine, me fit oublier toute la tension des derniers jours.— T’as toujours ce côté rassurant, hein ? lui dis-je, les yeux sur la route.— Rassurant ? Ou tu veux dire un peu trop charmant ? répondit-il en me lançant un regard malicieux.Je rougis un peu, détournant le regard pour regarder par la fenêtre. Le vent faisait danser quelques feuilles dans les rues, et je sentais que ce moment, simple et tranquille, avait quelque chose de différent.— Tu sais, ajouta-t-il après un instant, j’aime bien ces petits moments où tout semble normal, sans drame, sans r