Tous les chapitres de : Chapitre 241 - Chapitre 250

Puis il a respiré mon nom.•Hector a sursauté légèrement lorsque je l’ai poussé sur mon matelas avec peut-être plus de rudesse que je ne l’avais prévu.À son crédit, il ne semblait pas s’en soucier outre mesure, et dans la foulée, je me suis hissée sur lui.Il ne portait qu’un t-shirt, mais son pantalon et la robe d’été que j’avais choisie plus tôt dans la journée gisaient abandonnés en un misérable amas au pied de mon lit. Tandis que mes mains vagabondaient sur son torse, ses yeux scintillaient d’une combinaison de désir et de malice.Deux jours s’étaient écoulés depuis notre temps au lac, et tout comme je le soupçonnais, nous n’avions pas été capables de nous empêcher de nous toucher depuis lors.J’étais accro à cet homme, et heureusement, la sensation brûlait mutuellement entre nous.Il a continué ses réunions avec Michel, et j’ai continué à faire bonne figure, à m’entraîner au gymnase avec les membres de la Meute de la Lune Bleue alors que Cédric et le reste de la suite de la Meut

« Quand prévoies-tu de partir ? » J’ai fini par lâcher avant que je ne puisse m’arrêter.Hector a tourné pour croiser mon regard brièvement.« Demain », a-t-il marmonné.Ma respiration s’est arrêtée net dans ma gorge à cette révélation, et je me suis assise tandis qu’une série de rire montait dans ma gorge sans être invoquée.« Tu avais l’intention de partir demain et tu ne m’as pas dit », ai-je déclaré.Le lit a s’affaissé quand Hector s’est assis près de moi, et même si son regard brûlait le côté de mon visage, je refusais de croiser ses yeux... du moins jusqu’à ce que ses doigts effleurent doucement mon menton.Mon cœur a battu dans ma poitrine et j’ai écarté ses mains, mais ce contact peau à peau avait déjà m’adouci.J’étais trop têtue pour le montrer cependant, et donc je me suis tournée pour regarder Hector, faisant de mon mieux pour imiter mon interprétation de ce qui passerait pour un regard froid et dur.Entre nous pourtant, je ne pouvais tromper personne - un coin des lèvres

Après une minute de réflexion, Palmer a soupiré légèrement avant de se retourner et de commencer à marcher dans la direction opposée. Elle avait dit ce qu’elle avait à dire, et pendant que je regardais sa silhouette qui s’éloignait, j’ai éprouvé un sentiment d’urgence qui me traversa.Cette nuit avait eu des conséquences à long terme sur moi, mais je ne pouvais plus laisser cela me retenir, et donc juste avant qu’elle ne disparaisse, je l’ai appelée, expliquant que je n’avais pas de vêtements à porter.Se retournant, Palmer avait un sourire sournois, et après avoir dit que ce n’était pas un problème, elle m’a emmenée dans sa chambre, où deux ensembles de robes et de chaussures attendaient - car apparemment, elle avait prédit que j’accepterais son offre.« Tu as une silhouette un peu plus plantureuse que la mienne », a-t-elle murmuré en me remettant les robes. « Mais celles-ci devraient convenir. »Je revenais de chez elle, les robes à la main, quand j’ai croisé Hector, et comme on a di

Point de vue de LaylaUn regard significatif a été échangé entre Hector et moi alors que le coup de poing devenait insistant quand aucun de nous n’a bougé pour répondre. Ensuite, sans avertissement, il y a eu une pause.« Layla Fournier. » J’ai froncé les sourcils à l’écoute de mon nom, la manière exagérée dont Palmer a prononcé chaque syllabe. « Il est temps », a-t-elle ajouté. « Toc Toc, je sais que tu y es. Ouvre la porte. »Quand je n’ai pas répondu à cela, elle a repris le frappement, appelant mon nom avec une énergie renouvelée qui m’a fait frémir.Devant moi, j’ai vu un tic se former dans le menton d’Hector alors qu’il fermait les yeux, maudissant bas sous son souffle.Des mesures se sont écoulées avant qu’il ne les ouvre à nouveau, et alors que son regard froid et bleu a balayé mon visage, j’ai vu quelque chose en eux adoucir légèrement. Mon visage s’est chauffé.« On dirait qu’elle ne va pas me laisser tranquille si je ne réponds pas », j’ai finalement observé par-dessus le va

Point de vue de LaylaDe nombreuses manières, ce soir m’a rappelé la première et dernière fête à laquelle j’avais assisté à ma Meute : l’air chaud et étouffant, et le mouvement de la foule au rez-de-chaussée, se dandinant à la musique qui résonnait des enceintes à basse fréquence.Si je fermais les yeux, j’aurais même pu me convaincre que je suis revenue en arrière, retournant à cette nuit.Mais quelques choses m’ont empêchée de le faire.La première grande différence était le fait que, tandis que j’avais été une observatrice à ce moment-là, cette fois-ci je me tenais au milieu de tout, entourée de toutes parts par la foule des filles de Lunes Bleues qui se dandinaient contre elles-mêmes.Mais je ne pouvais pas m’y mettre. J’étais trop consciente de moi-même pour vraiment me laisser aller, pas pour manque de tentatives. Je gardais une main sur l’ourlet de ma robe de peur qu’elle ne remonte et ne révèle mon sous-vêtement si je me déplaçais trop librement.La Lune des moissons était en s