Semua Bab La Bête et la Bénie: Bab 401 - Bab 410

Point de vue de Charlie « Tu t’es sentie en danger ? » a demandé Damien, et j’ai secoué la tête, mais il y a eu un léger retard dans ma réaction. La vérité, c’était qu’il y a eu plusieurs moments où je me suis sentie en danger. Il y a eu plus de fois, pendant mon séjour au château, où j’étais soit en danger immédiat, soit constamment à l’affût, qu’il ne m’était agréable d’admettre. « Pas avec lui. Mon frère m’a souvent effrayée, il a laissé sa colère et sa bête prendre le dessus, mais il s’est toujours éloigné. Il ne m’a jamais fait de mal physiquement. Il a juste crié et s’est transformé pour intimider tout le monde autour de lui. C’est ce pour quoi la meute le connaît. » Je n’ai rien dit sur le nombre de personnes qu’il a tuées dans sa vie, parce qu’il y en avait trop pour les compter. Les exécutions seules étaient dans les dizaines élevées ; si l’on comptait toutes les guerres et batailles auxquelles il a participé, Killian a tué au moins plusieurs centaines de créatures,

« Bien. » Sa voix grave m’a fait frissonner, et je me suis sentie tellement hors de contrôle autour de lui que je savais qu’il était temps d’aborder ce qui s’était passé entre nous hier. « Damien, » ai-je commencé, et le grognement bas qu’il a émis en réponse a fait monter en moi une bouffée de plaisir. « Hier. C’était… bon ? Je veux dire, tu as aimé… » J’étais aux anges après son départ, mais mon esprit a commencé à me jouer des tours. Chaque action, chaque mot de la veille était en boucle dans ma tête jusqu’à ce que je me sois remise en question tellement que j’ai fini par tout éteindre et décider de lui en parler aujourd’hui. Et maintenant, nous y étions. Il était temps d’en parler, et je me sentais complètement humiliée en abordant le sujet tabou. Sa main calleuse s’est resserrée sur ma jambe, et j’ai fixé sa main, trop gênée pour croiser son regard. « Oui, Charlotte. J’ai aimé. » Mes yeux se sont fermés alors que je laissais échapper un soupir de soulagement. Je ne

Ses yeux émeraude brûlaient de choc et d’amusement en me fixant. Sa poitrine humide se pressait contre la mienne, se soulevant et s’abaissant rapidement. C’est à ce moment-là que ma retenue a craqué. « Qu’est-ce que tu me fais ? » Je ne lui ai pas laissé le temps de répondre à ma question. Mes lèvres se sont écrasées sur les siennes au moment où le seau qu’elle tenait dans l’autre main est tombé sur le sol, l’eau éclaboussant nos jambes. Elle a lâché la poignée pour laquelle nous nous battions, et j’ai gémi lorsque sa main a saisi l’arrière de ma tête, me retenant à elle. En quelques secondes, j’avais abaissé le seau qui se trouvait au-dessus de nous, je l’avais laissé tomber en toute sécurité et je l’avais fait tourner pour qu’elle se retrouve dos au réservoir d’eau. Charlotte gémissait bruyamment dans ma bouche, m’encourageant à saisir ses fesses et à la soulever jusqu’à ce qu’elle ait enroulé ses jambes autour de ma taille. « Damien ». Le cri qu’elle a poussé en prononçant m

Point de vue de Damien Mes paumes glissaient sur le tissu de mon short pendant que je me frottais les jambes, essayant de me distraire de ce que j’avais fait. J’avais l’impression d’être un vrai connard. Je n’arrivais pas à dormir et j’ai fini par me torturer toute la nuit en y pensant. J’avais de nouveau envie de Charlotte. J’avais tellement envie d’elle. Pourtant, la culpabilité d’avoir non seulement pris sa virginité, mais de l’avoir fait si fort, si profondément et sur ce putain de canapé, alors qu’il y avait un lit dans la pièce à côté, me rendait malade. Elle méritait tellement mieux. J’aurais dû lui préparer à manger et l’emmener dans mon lit. Nous aurions pu y aller doucement jusqu’à ce qu’elle s’adapte à ma taille. Je n’avais pas besoin d’enfoncer Charlotte comme je l’avais fait. Je me rattraperais et ferais en sorte qu’elle ait une meilleure expérience la prochaine fois. Des fleurs, des bougies... du romantisme. Les femmes adoraient ça. Je ne pouvais pas rester les

Ses joues se sont illuminées d’une douce lueur rose lorsqu’elle souriait plus largement que je ne l’avais jamais vu. « Tu t’inquiétais pour moi. Tu es venu me chercher. » « Bien sûr que je l’ai fait. Pourquoi ne serais-je pas venu te chercher ? Je devais m’assurer que tu allais bien, Charlotte. » J’ai baissé la voix et j’ai commencé à la faire marcher à reculons, hors du chemin d’un couple qui passait. Elle a semblé comprendre le double sens de mes paroles, et elle m’a embrassé à nouveau, hochant la tête pour me rassurer : « Je vais plus que bien. Je n’ai jamais été aussi heureuse. Je ne pourrais pas supporter toutes les femmes humaines qui regardent mon compagnon torse nu, mais à part ça, je suis merveilleuse. » Je n’ai pas pris la peine de regarder autour de moi pour voir si elle plaisantait ou si les gens s’étaient arrêtés pour me regarder. « J’ai failli me montrer avec ma fourrure. J’aurais été nu. » « Si tu t’étais montré nu, nous leur aurions offert un tout autre spectacl