Lahat ng Kabanata ng Le Retour de la Reine Alpha: Kabanata 51 - Kabanata 60

‎L'Alpha Farquhar se pencha en avant, son regard sérieux et inquiet. "Raïhm, je pense que cette information , c'est quelque chose de très important. Nous avons discuté de la puissance de Konia et de son potentiel en tant que Souverain Lycan, mais nous devons également considérer les dangers qui la menacent." ‎ ‎ ‎ ‎ Raïhm hocha la tête, son regard attentif. "Je sais ce que vous voulez dire, Alpha Farquhar. Vous pensez à Indé et à la sorcière, n'est-ce pas ?" ‎ ‎ ‎ ‎ L'Alpha Farquhar hocha la tête, son regard grave. "Oui, exactement. Si Konia tombe entre leurs mains, ce serait la catastrophe du siècle. Les sorcières peuvent faire mille et un usages du sang d'un puissant Lycan, et Indé l'Usurpateur, qui s'est allié avec l'une d'elles, a déjà prouvé qu'il est prêt à tout pour atteindre ses lugubres objectifs." ‎ ‎ ‎ ‎ Raïhm serra les dents, son regard déterminé. "Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger

Les Deltas étaient les gouverneurs, les chefs des clans de loups constituant une meute. Les Sigmas, loups plus puissants après les Deltas, ont une forte corpulence, un poids et une force physique supérieure à la moyenne des autres loups. Ils sont la police interne de la meute, chargés de maintenir l'ordre et la discipline au sein de la communauté lycane. Partout ailleurs, dans toute autre meute, les Sigmas jouent un rôle similaire, garantissant la sécurité et la stabilité de leur groupe. Cependant, dans la meute de Zanzibar, les choses étaient différentes. Après le coup d'état, beaucoup de Sigmas avaient vite vu leur travail sécuritaire entravé par la corruption et les intimidations des Deltas à la solde d'Indé. Ces Deltas, avec leur ruse et leur influence, avaient réussi à infiltrer les rangs des Sigmas, les empêchant de faire leur travail correctement, multipliant les exactions envers les membres de la meute. Les Sigmas étaient frustrés et en colère. Ils avaient juré de protég

De l'autre côté, à l'aile opposée du château, dans le laboratoire de Karaba, la sorcière était assise sur son tabouret, courbée en deux, l'air renfrogné. Elle avait les mains crispées sur son ventre, comme si elle essayait de contenir la douleur qui la dévorait de l'intérieur. Tous les antalgiques et tous les anesthésiques naturels ou surnaturels qu'elle avait utilisés ne faisaient même pas la moitié de leur travail, c'est-à-dire inhiber la douleur. Elle avait essayé tout ce qu'elle connaissait, tout ce qu'elle avait appris au cours de ses années d'étude et de pratique de la magie. Mais rien n'y faisait. La douleur persistait, lancinante et dévastatrice. Karaba hurla intérieurement, mais elle savait que hurler sa souffrance ne servirait plus à rien. Elle l'avait compris depuis longtemps. Elle avait déjà crié, pleuré, supplié les dieux et les esprits de la soulager. Mais rien n'avait changé. La douleur était toujours là, présente, constante. Elle se sentait comme si elle était en

‎Indé fit irruption dans le laboratoire de Karaba, son regard impérieux et impatient balayant la pièce avant de se poser sur la sorcière elle-même. Il la regarda avec un mélange de dégoût et de mépris, son visage reflétant son écœurement face à l'état lamentable dans lequel Karaba se trouvait, se tordant en une grimace de répulsion. ‎ ‎"Alors, Karaba," dit Indé d'une voix arrogante et détachée, "je vois que tu es toujours en train de lutter contre tes démons récents. Ou plutôt, contre ton propre bras." ‎ Il ricana méchamment, son regard se posant sur le bras infecté de Karaba. ‎"Je suppose que c'est une métaphore illustrant ta propre inutilité, n'est-ce pas ?" ‎Karaba, pour sa part, ne se souciait même plus de l'attitude de Indé à son égard, préoccupée par sa propre santé. ‎Elle était assise, voûtée, sur le siège de rotin vieilli, son bras droit entièrement exposé à la vue d'Indé. En fait, son bras était entièrement exposé à la vue de n'importe qui. ‎Karaba elle-même ava

Karaba prit une profonde inspiration avant de commencer son récit. "Je l'avais suivie jusqu'à la forêt, où je pensais qu'elle se cachait. J'avais tissé un piège d'illusion pour la museler et la capturer. Je pensais que cela serait facile, que je pourrais la maîtriser sans problème." Mais Khary s'était avérée être plus forte que Karaba ne l'avait pensé. "Elle a résisté à l'illusion, puis elle s'est transformée en Lycane avant même que je puisse réagir," continua Karaba. "Elle m'a attaquée avec une férocité que je n'avais jamais vue auparavant. Je n'ai pas pu la contenir, elle m'a blessée gravement." Indé écoutait attentivement, son visage sombre. "Et puis ?" demanda-t-il, son ton impatient. Karaba reprit la parole, son regard fixé sur Indé. "Je veux dire... il s'est passé quelque chose," dit-elle, sa voix basse et sérieuse. "Pendant l'attaque, j'ai senti une aura phénoménale émaner de la Lycane. C'était comme si elle projetait une énergie incroyable, une puissance qui m'a brû