Tous les chapitres de : Chapitre 111 - Chapitre 120

Je lui ai indiqué ma destination et nous sommes partis. Le chauffeur de taxi s’y est arrêté. Après avoir versé de l’argent, je l’ai regardé s’éloigner.Alors que je me tenais là, mes yeux ont examiné le bâtiment de bureaux imposant et luxueux. En face se trouvait le café où j’avais surpris Sydney en train d’écouter ma conversation avec Isaac. Puisqu’elle prétendait travailler ici, alors vérifions.Je me suis approchée du bâtiment, impressionnée. De près, il était magnifique. Les murs miroirs du dernier étage scintillaient au soleil, reflétant le ciel et les autres bâtiments alentour. Je ne pouvais m’empêcher de me demander à quoi ressemblait l’intérieur, comment étaient les sièges de bureau…J’ai secoué la tête et me suis concentrée sur la raison principale de ma venue. Je n’avais pas beaucoup de temps à perdre ici, où je pouvais facilement être dépistée. Je pourrais admirer tout cela plus tard, une fois que le bâtiment m’appartiendrait.Avec cette pensée, j’ai balayé du regard les

POINT DE VUE DE MARK« Monsieur, mademoiselle Bella est venue vous voir. Elle vous attend en bas, » m’a informé la voix à travers l’interphone.J’ai relevé la tête des documents qui encombraient mon bureau en me demandant pourquoi elle était là cette fois-ci. A-t-elle concocté un nouveau mensonge qu’elle est convaincue que je vais croire ? Je ne serais pas surpris si elle prétendait maintenant avoir le cancer.Je me suis penché en avant pour appuyer sur le bouton d’appel. « Faites-la entrer ! »Voyons ce qu’elle a dans son sac cette fois-ci.« Tout de suite, monsieur, » a répondu aussitôt la voix à l’autre bout.Quelques secondes plus tard, j’ai vu la porte s’entrouvrir doucement. Bella est entrée.Je l’ai dévisagée de la tête aux pieds ; elle portait une robe noire à col roulé qui moulait gracieusement sa silhouette, ses lèvres couleur prune étaient recouvertes d’un rouge vif et de grandes lunettes de soleil à monture noire dissimulaient son expression.« Bonjour, Mark, » a-t-

POINT DE VUE DE SYDNEYJ’ai fixé l’homme qui nous fournissait du coton, la bouche ouverte. Sa mâchoire était serrée et il refusait de croiser mon regard, restant ferme dans sa décision.« Pourquoi ?! » ai-je répété. J’avais posé cette question mille fois, mais tout ce que l’homme me disait, c’est qu’il ne voulait plus faire affaire avec Luxe Vogue.Maintenant, un seul fournisseur nous disant qu’il n’était plus intéressé à nous fournir de matières premières, ne serait plus un problème. Je veux dire, nous pourrions facilement chercher un autre fournisseur de la même qualité. Oui, le processus de trouver un fournisseur légitime de la même haute qualité serait fastidieux, mais nous en trouverions un.Le problème était que, depuis des semaines, tous les fournisseurs de Luxe Vogue se retiraient. Certains, comme celui assis devant moi, étaient assez polis pour venir nous rencontrer en personne et retirer leurs services, tandis que d’autres ne se donnaient même pas la peine - ils envoyaien

« Pourquoi ne vendons-nous pas simplement l’entreprise à ces gens ? Vendons-la tant qu’on le peut encore. Je ne veux vraiment pas finir avec rien. » Sa voix a commencé à trembler tandis qu’elle parlait : « Je suis désolée, mais j’ai vraiment peur de redevenir pauvre. Je ne veux même pas imaginer revivre ces moments difficiles. Je ne peux pas », elle a secoué la tête frénétiquement et serré plus fort le bord de ma robe, « je ne peux pas retourner à cette époque ».Elle s’est remet à pleurer et je l’ai réconfortée : « N’aie pas peur, je suis là. On est dans le même bateau. Continuons à tenir bon. Qui que soit celui qui se cache derrière tout ça, il finira par se montrer. Et alors, on saura quoi faire. » Je l’ai fait me faire face, soutenant fermement son regard : « Ne t’inquiète pas, ce n’est pas le moment de paniquer. C’est le moment de rester forte et de garder espoir. »Grace a reniflé et hoché la tête, hoquetant : « D’accord. »***Ça faisait des jours que nous recevions de mauva

J’ai hoché la tête lentement, absorbant cette information. « Pourquoi n’avez-vous pas mis à jour votre propre profil ? Ça aurait évité ce malentendu énorme. »Elle a roulé des yeux. « J’étais trop occupée avec mes études et à chercher mes parents, et puis boum, je suis redevenue ta femme. Où aurais-je trouvé le temps de traiter de ça, Mark ? »Je l’ai regardée un moment. « Tu as raison. Mettre à jour un profil professionnel devait être le dernier de tes soucis. » Puis je me suis levé de ma chaise et me suis dirigé vers la machine à café placée dans le coin de la pièce. J’ai repassé tout cela dans ma tête en préparant deux tasses de café. Même en restant là, je pouvais sentir son regard brûlant dans mon dos.J’ai déposé doucement une tasse de café devant elle. « Assieds-toi et calme-toi. Je te promets que c’est tout un malentendu. Détends-toi et nous allons le régler amicalement. »Elle a attrapé la tasse et l’a vidée d’un coup. Elle m’a fixé d’un regard appuyé. « Maintenant, résolv