Semua Bab L'omega et l'alpha sanguinaire: Bab 171 - Bab 180

AlinaLe ciel est sombre, le vent glacé. Damon marche devant moi, ses muscles tendus sous le poids de Dante qu'il porte toujours sur son épaule. Sa silhouette massive se fond dans l'obscurité de la forêt, une ombre mouvante prête à frapper.Je sens la tension dans l’air, le goût métallique du danger suspendu dans le silence oppressant qui nous entoure. Chaque bruissement dans les buissons me fait sursauter, mais Damon continue d’avancer avec une détermination froide, implacable.— Tu es sûr que c’est par ici ? murmuré-je en resserrant ma cape autour de mes épaules.Damon tourne légèrement la tête vers moi, ses yeux d’un gris sombre perçant l’obscurité.— Oui. L’odeur de sang est encore fraîche. Ils ne doivent pas être loin.Je m’approche de lui, posant une main sur son bras. Il s’arrête net, le poids de mon contact semblant le ramener à la réalité.— On ne peut pas foncer dans le tas, murmuré-je. Si Dante a été blessé comme ça, c’est qu’ils sont préparés.Damon me fixe un instant, sa

AlinaLa douleur explose dans mon crâne quand mon dos heurte violemment le mur de pierre. L'air quitte mes poumons dans un gémissement étouffé, et mes jambes flanchent sous le choc. Je sens une main invisible se refermer autour de ma gorge, coupant mon souffle.— Alina !La voix de Damon transperce le brouillard dans mon esprit. J'ouvre difficilement les yeux et je le vois : il est sur Kieran, ses griffes enfoncées dans sa chair, mais Kieran ne faiblit pas. Son sourire cruel s’élargit tandis qu'il lève une main couverte de sang vers moi.— C’est inutile, Damon, murmure-t-il. Elle est à moi maintenant.Je lutte contre la magie qui me retient, ma gorge brûle sous la pression invisible. Mes mains se crispent contre la pierre froide, et je puise au plus profond de moi la force de briser cette emprise.— Lâche-la ! gronde Damon.Kieran rit. — Tu crois vraiment que tu peux la protéger ?Damon grogne, ses muscles se tendant tandis qu’il plaque Kieran au sol, mais ce dernier disparaît dans un

AlinaLe vent froid siffle contre ma peau alors que nous avançons dans les bois sombres, Damon et moi, nos pas feutrés sur la mousse humide. La lune est haute dans le ciel, sa lueur pâle dessinant des ombres fantomatiques entre les troncs d’arbres. Je sens la tension dans l'air — une électricité sourde qui vibre dans mes veines, résonnant avec la magie obscure qui s'étend autour de nous.— Il est proche, murmure Damon.Je serre sa main, mes doigts s’enroulant autour des siens. Sa chaleur traverse ma peau, m’ancrant dans le moment présent malgré le froid qui s'infiltre dans mes os.— Je sais, soufflé-je.Nous traversons une clairière, et soudain, le silence s'alourdit. Mon cœur s'accélère. L’air devient plus dense, presque irrespirable. Une ombre glisse entre les arbres, rapide et fluide comme une lame de ténèbres.— Damon…Il grogne, son loup surgissant à la surface. Ses yeux deviennent dorés, une lueur sauvage illuminant son regard.— Montre-toi, Kieran ! rugit-il.Un rire suave flot

AlinaLa lumière du matin filtre à travers les rideaux épais de la chambre, caressant ma peau nue. Une chaleur réconfortante m’enveloppe, le poids du bras de Damon reposant lourdement sur ma taille. Son souffle lent et régulier chatouille ma nuque. Un frisson parcourt mon dos quand ses doigts effleurent inconsciemment ma hanche.J’ouvre les yeux lentement, mes muscles endoloris protestant à chaque mouvement. Mon corps porte encore les marques du combat de la veille. Chaque cellule semble vibrer d’une énergie nouvelle, une puissance obscure qui s’est réveillée en moi quand j’ai libéré mon pouvoir pour achever Kieran.Je tourne légèrement la tête. Damon dort encore, ses traits détendus, mais je perçois la tension dans la ligne de sa mâchoire, le froncement léger de ses sourcils. Même dans son sommeil, il est prêt à se battre. Il a toujours été comme ça : protecteur, impitoyable, mais d'une douceur déconcertante avec moi.Je glisse mes doigts dans ses cheveux noirs, les ramenant en arriè

AlinaLa lumière du matin filtre à travers les rideaux fins, projetant des ombres douces sur les murs de la chambre. J’ouvre lentement les yeux, une douleur sourde irradiant de mon flanc. Chaque respiration est un rappel brutal de la nuit précédente. Les souvenirs affluent en rafales : le combat, le sang, le cri déchirant de Damon quand Lucien m’a frappée…Mes doigts effleurent la cicatrice fraîche sous mon T-shirt. Damon a insisté pour que je reste au lit après le combat. Mais je déteste me sentir faible.Je me redresse difficilement, mes muscles protestant sous l’effort. Les draps glissent sur ma peau nue, exposant la morsure du froid matinal.— Tu es éveillée.La voix grave et rauque de Damon me tire de mes pensées.Il est là, adossé au chambranle de la porte, torse nu, une fine cicatrice courant le long de son flanc gauche. Ses cheveux sont encore humides, laissant des gouttes d’eau perler le long de son torse musclé. Son regard est sombre, pénétrant, mais une douceur cachée s’y r