Semua Bab Renaissance et Vengeance - Quand Mademoiselle Mercier dit non: Bab 391 - Bab 400

« Julien Lambert ? C'est qui Julien Lambert ? »Élodie regardait Lucie d'un air perplexe.En ce moment, les deux filles mangeaient au réfectoire du campus. Lucie pianotait sur son téléphone : « Tiens, c'est notre ancien de la fac. »Lucie a tendu son téléphone à Élodie : « On dirait que c'est le fils de la famille Lambert, mais les Lambert n'habitent plus à Clairbois maintenant. Paraît qu'après la mort de Julien, toute la famille a déménagé à l'étranger. Maintenant le forum est en feu avec tous les ragots sur Sophie. Il paraît que Sophie, Julien et Victor ont grandi ensemble. Sophie et Julien ont couché ensemble quand ils étaient mineurs, résultat : Sophie est tombée enceinte. Les deux étaient sur le point de se marier à la va-vite, mais Julien a eu un accident de voiture et il est mort. Peu après, Sophie a fait une fausse couche. Toutes ces années, si Victor a été aux petits soins pour Sophie, c'était par égard pour une promesse faite à Julien sur son lit de mort. En fait, ils n'on

Cette fois, personne ne pouvait sauver Colette.Pendant ce temps, chez les Mercier...Thomas est rentré à la maison en fin d'après-midi. Voyant Colette faire les cent pas dans le salon, il a froncé les sourcils : « Maman, qu'est-ce que tu fais ? »« Thomas, qu'est-ce qui t'amène à cette heure ? »« Je n'ai plus d'argent, je t'ai envoyé des messages et tu ne réponds pas, alors je rentre chercher du fric. »En entendant que Thomas venait chercher de l'argent, Colette a explosé : « De l'argent, de l'argent ! Tu ne penses qu'à ça ! Tu sais qu'on n'a plus un sou à la maison ? »« On n'a plus d'argent ? Tu plaisantes. »Thomas ne croyait pas du tout que sa famille était fauchée. Depuis tout petit, il avait pris l'habitude de claquer sans compter, même cinq cent mille euros d'argent de poche par mois ne lui suffisaient pas.Même quand les Mercier étaient au plus bas, son argent de poche mensuel n'avait jamais été réduit, alors il ne croyait pas une seconde qu'il n'y avait plus d'argen

« Colette, c'est si soudain, il s'est passé quelque chose ? »Jamais, au grand jamais Colette n'oserait avouer à Élodie qu'elle avait emprunté à des usuriers.La famille Mercier avait toujours eu pour règle de ne jamais toucher aux prêts usuriers.Si ce genre d'affaire s'ébruitait, elle perdrait la face à vie, et Élodie pourrait même avoir un prétexte pour la virer de la famille.Élodie savait pertinemment que Colette n'oserait pas révéler l'histoire des usuriers, alors elle a esquissé un sourire : « Je vais t'envoyer le contrat sur ton portable. Dès que tu signes, il prend effet et je demande immédiatement aux finances de te virer l'argent. Mais ça veut dire aussi que toi et ton fils renoncez définitivement à tout l'héritage de mon père. »Face à ces hommes au regard patibulaire, Colette n'osait évidemment pas hésiter. Elle a dit aussitôt : « D'accord ! Je signe ! Je signe maintenant ! »Le contrat d'Élodie est vite arrivé sur son téléphone.Colette n'a même pas pris le temps d

La soirée tombait. Thomas attendait des nouvelles à la maison, mais Élodie ne l'avait toujours pas rappelé.Ce n'est qu'en voyant une voiture du groupe Mercier s'arrêter devant le portail qu'il s'est rué dehors.Dès qu'Élodie est descendue de voiture, Thomas s'est mis à la houspiller : « Je t'ai appelée, pourquoi tu réponds pas ? Tu sais pas qu'il s'est passé un truc grave à la maison ? Allez, grouille-toi, on va au commissariat sortir ma mère ! »Thomas parlait sur un ton comminatoire, agrippant le bras d'Élodie pour l'entraîner vers le commissariat.Mais Élodie l'a repoussé sèchement.Thomas n'avait pas vu le coup venir. Il a fixé Élodie, sidéré : « Élodie ! T'es devenue cinglée ? Tu oses me repousser ? »Thomas avait toujours régné en maître dans cette baraque.Jamais il n'aurait pensé qu'Élodie oserait lever la main sur lui.Au moment où Thomas allait s'en prendre à elle, Céline s'est interposée. D'un geste, elle a maîtrisé Thomas sans effort.« Céline ! Vous déconnez auss

« Mlle Leroy, veuillez me suivre. »« Non ! M. Moreau, je sais que vous êtes quelqu'un de bien, je vous en supplie, par égard pour nos anciennes relations, aidez ma tante ! »« J'ai pourtant été clair : je ne veux plus te voir chez moi. »Le regard de Victor était glacial. Un simple coup d'œil a suffi à donner des frissons dans le dos à Yvonne.Sophie était venue le voir quelques jours plus tôt pour lui rapporter certaines rumeurs qui circulaient à l'université à son sujet et celui d'Yvonne.Victor connaissait parfaitement les petites manigances entre femmes, seulement il n'avait parfois pas envie de s'en mêler.Après tout, Yvonne n'avait aucun lien avec lui. N'importe qui d'un peu sensé aurait compris que leur différence de statut rendait toute relation impossible.Ces rumeurs ne pouvaient être que des inventions d'Yvonne.Ce genre de femme calculatrice, Victor ne la supportait pas, il en avait même horreur.Yvonne ignorait que Victor était au courant de ses manigances. Elle