All Chapters of Un an de mariage avec le PDG: Chapter 81 - Chapter 90

Le parc baignait dans la lumière dorée du crépuscule. Jade riait aux éclats, accroupie dans l’herbe, pendant qu’un énorme American Bully, langue pendante et muscles saillants, se jetait sur une balle en plastique rose. À côté d’elle, Mike, décontracté, lançait la balle de toutes ses forces, son sourire charmeur plus large qu’un boulevard.— Il est incroyable ce chien, dit Jade en caressant la tête du molosse qui bavait gaiement sur ses jeans.— Il s’appelle Diesel, dit Mike en bombant un peu le torse. Il adore les femmes. Moins les hommes. Surtout ceux en costard.— Tu veux dire… les Blackwell ?Ils éclatèrent de rire.Mais soudain, une voiture noire surgit au loin. Elle freina brutalement à l’entrée du parc. Grayson descendit comme une tornade, son manteau volant derrière lui comme s’il sortait tout droit d’un film d’action.John, à contrecœur, le suivit en traînant les pieds.— Bon sang, il va encore faire un carnage…Grayson repéra Jade en deux secondes. Son regard vira au noir qua

Le lendemain matin, la résidence était étrangement silencieuse.Pas de pas précipités, pas de voix agacée, pas de hurlements furieux.Grayson descendit dans la cuisine, encore sonné par la dispute de la veille. Il avait à peine dormi. Il avait tourné en rond dans sa chambre comme un lion en cage, incapable de trouver le moindre repos.Il trouva Hattie en train de plier nerveusement des serviettes en tissu sur la table du petit-déjeuner.— Où est Jade ? demanda-t-il d’une voix rauque.Hattie leva les yeux, visiblement embarrassée.— Partie, monsieur.Grayson se figea.— Partie… où ?— Elle a dit… qu’elle avait des choses à faire. Et qu’elle prendrait quelques jours loin d’ici.Grayson sentit son estomac se nouer.Au même moment, John entra, vêtu d’un sweat trop large et d’un jogging élimé.— Wow, tu fais une de ces têtes, frérot. T’as vu un fantôme ?— Jade est partie, souffla Grayson, les poings serrés.John haussa les sourcils.— Partie... partie genre "je vais promener le chien" ou

Le pauvre Mike n’eut pas le temps de dire ouf.Il venait à peine de se poser sur son canapé, une bière à la main, quand la porte de son appartement explosa littéralement sous l’impact d’un coup de pied titanesque.— JADE ! hurla une voix furieuse, semblable au grondement d’un orage.Mike sursauta tellement qu’il en renversa sa bière sur son t-shirt.Dans l'embrasure de la porte, Grayson Blackwell apparut, visage fermé, regard noir, cheveux en bataille, cravate de travers, et une aura meurtrière autour de lui. John, haletant derrière, essayait de le rattraper.— Franchement, Grayson, t’abuses ! râlait John. Tu ne peux pas juste… frapper à la porte comme un humain normal ?!Mais Grayson ne l’écoutait même pas.Il traversa l’appartement comme une tornade et attrapa Mike par le col, le soulevant à moitié du sol.— Où est-elle ?! grogna-t-il, les mâchoires serrées.Mike leva les mains en l’air, tentant de garder son calme malgré la fureur de Grayson.— Du calme, Hulk ! Jade est partie cher

Jade claqua la porte de sa chambre derrière elle, son dos s’y appuyant aussitôt comme si elle avait besoin d’un mur pour ne pas s’effondrer.Son cœur tambourinait si fort qu’elle en avait mal à la poitrine.Elle chancela jusqu’au lit, s’y écroula, le visage enfoui dans l’oreiller, les poings crispés dans les draps.Elle voulait hurler. Pleurer. Casser quelque chose.Mais tout ce qu’elle fit, ce fut de rester là, à trembler.L’odeur familière de la chambre — ce parfum discret de fleurs blanches et de bois ciré — la submergea.Un parfum que Grayson avait choisi.Un parfum qu’elle aimait sans même savoir pourquoi.Elle tira la couverture contre elle, comme une armure dérisoire.Son esprit tourbillonnait.Rejoindre Grayson. Descendre. Le frapper encore. Ou l’embrasser jusqu’à perdre haleine.Mais elle savait que si elle redescendait…Elle se perdrait.Encore.Il l'avait embrassée comme un naufragé qui retrouvait la terre ferme.Mais ce n'était pas suffisant.Pas si derrière ces paroles, i

Le pick-up de Mike s’arrêta devant un petit immeuble en briques rouges, coincé entre un pressing et une boulangerie de quartier. Rien de luxueux, mais l’endroit avait du charme. Une glycine en fleurs grimpait le long de la façade, et les escaliers en fer forgé menaient à une porte vitrée au deuxième étage.— C’est ici, dit Mike en coupant le moteur. Pas un palace, mais c’est propre, calme… et personne ne viendra vous chercher là.Jade descendit la première, un sac sur l’épaule. Elle leva les yeux vers les fenêtres. Des rideaux clairs, un pot de plantes sur le rebord. L’endroit dégageait quelque chose de paisible.Graham sortit plus lentement. Il regarda autour de lui, silencieux, comme s’il s’excusait d’être là.— Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? demanda-t-il à Mike en grimpant les marches.— Bien sûr que non, répondit Mike en souriant. Et puis… si tu te sens assez bien, j’ai besoin d’un coup de main au garage. On manque d’un bon mécanicien.Graham s’arrêta net, les yeux soudain b